La Nouvelle-Calédonie, une terre "filloniste"


Par Rédigé le 13/12/2016 (dernière modification le 12/12/2016)

Au second tour de la primaire de la droite et du centre, François Fillon a réalisé l’un de ses meilleurs scores en Nouvelle Calédonie. Preuve que les électeurs calédoniens de droite sont en demande de mesures radicales.


Visite de François Fillon en Nouvelle-Calédonie en 2010. Photo (c) Pierre Chabaud / Matignon

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77,6%, c’est le score qu’a réalisé François Fillon en Nouvelle-Calédonie lors du second tour de la primaire de la droite et du centre. Une victoire nette, encore plus nette au niveau local qu’au niveau national où l’ancien Premier ministre a convaincu 66,5% des votants. Alain Juppé balayé loin derrière, c’est donc le député de Paris qui a su le mieux séduire et mobiliser les Calédoniens qui l’avaient pourtant placé second derrière Nicolas Sarkozy lors du premier tour.

La raison de cet engouement final, une très bonne connaissance du dossier calédonien et un programme ultra radical et libéral qui pourrait servir les intérêts des loyalistes. Parmi lesquels, l’avenir institutionnel est donc la sortie de l’Accord de Nouméa via un éventuel statu quo, le soutien à l’économie calédonienne avec le maintien de la défiscalisation et l’aide de l’État pour permettre aux trois usines de nickel du territoire de traverser la crise. Enfin la montée de la délinquance en général, et les violences de Saint Louis en particulier, pourraient être résolues avec le retour de l’autorité de l’État, sujet qui a récemment fait polémique.

François Fillon, désormais candidat officiel aux présidentielles 2017, pourra compter sur le large soutien de la droite républicaine calédonienne, plus que jamais "filloniste" à l’approche des élections.







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