Au moins neuf personnes, dont Biram Ould Dah Ould Abeid, le président de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), par ailleurs arrivé en deuxième position à l'élection présidentielle de juin, ont été arrêtées mardi 11 novembre et sont actuellement incarcérées dans différents centres de détention à Rossa, une ville du sud du pays, sans pouvoir recevoir la visite de leur famille.
Figurent également parmi les personnes arrêtées Djiby Sow, président de l'organisation non gouvernementale (ONG) Kawtal, et Brahim Bilal Ramdhane, vice-président de l'IRA.
Toutes les personnes arrêtées représentent des ONG de défense des droits humains qui se mobilisent activement contre l'esclavage en Mauritanie. Au cours de la semaine écoulée, elles ont parcouru le pays pour organiser des rassemblements, des réunions publiques et des conférences. Cet élan a été brisé mardi 11 novembre dans la ville de Rosso, lorsqu'une unité de police a été envoyée pour mettre un terme à une réunion, citant l'absence d'autorisation officielle. L'IRA avait sollicité une autorisation mais le gouvernement lui avait opposé un refus dans une déclaration écrite.
"Les militants anti-esclavagistes sont constamment soumis à des manœuvres de harcèlement et d'intimidation en Mauritanie. Leurs actions sont soit interdites soit sévèrement sanctionnées, et ces personnes sont fréquemment arrêtées. Cette répression généralisée doit cesser car il s'agit d'une violation claire des droits à la liberté de réunion et d'association pacifiques", a déclaré Gaëtan Mootoo, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.
Figurent également parmi les personnes arrêtées Djiby Sow, président de l'organisation non gouvernementale (ONG) Kawtal, et Brahim Bilal Ramdhane, vice-président de l'IRA.
Toutes les personnes arrêtées représentent des ONG de défense des droits humains qui se mobilisent activement contre l'esclavage en Mauritanie. Au cours de la semaine écoulée, elles ont parcouru le pays pour organiser des rassemblements, des réunions publiques et des conférences. Cet élan a été brisé mardi 11 novembre dans la ville de Rosso, lorsqu'une unité de police a été envoyée pour mettre un terme à une réunion, citant l'absence d'autorisation officielle. L'IRA avait sollicité une autorisation mais le gouvernement lui avait opposé un refus dans une déclaration écrite.
"Les militants anti-esclavagistes sont constamment soumis à des manœuvres de harcèlement et d'intimidation en Mauritanie. Leurs actions sont soit interdites soit sévèrement sanctionnées, et ces personnes sont fréquemment arrêtées. Cette répression généralisée doit cesser car il s'agit d'une violation claire des droits à la liberté de réunion et d'association pacifiques", a déclaré Gaëtan Mootoo, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.