Finis ton assiette!
Photo (c) K. Klerks
Dans les foyers français, 20 kg de déchets pourraient être évités chaque année. En France, 1,3 million de tonnes de nourriture sont gâchés, ce qui correspond à 38 kg de nourriture consommable jetés toutes les secondes selon le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. Ce problème lié à la surconsommation fait oublier aux Français la définition initiale de manger: i["se nourrir"]. L'homme n'achète plus selon ses besoins, mais selon ses envies. Face à des promotions à outrance et des publicités alléchantes, il est difficile pour lui de sortir de table. Tandis que d'autres n'arrivent même pas à manger à leur faim. L'alimentation pèse sur le budget des Français. En 2012, les Restos du cœur, font un constat amer: la demande d'aide alimentaire ne cesse de croître...
Un poids sans foi ni loi
Parmi les gaspilleurs et les gens dans le besoin, il y a ceux qui aiment ou détestes manger. Beaucoup d'hommes et de femmes ont du mal à assumer leur poids. Le culte du corps les force à vouloir changer. Voici le témoignage de deux personnes complexées par le leur.
Joanna, 25 ans: "Malgré le sport que je faisais, je suis devenue obèse au collège. Mes parents n'achetaient pas grand chose à manger. Seulement, j'aimais tellement la nourriture que je pouvais danser pour elle. Après les cours j'allais acheter à manger en cachette. C'était un besoin et un plaisir que j'étais seule à comprendre. J'adorais le sucre et manger vite. Parce que, quand on mange vite les preuves disparaissent aussitôt. Les remarques de mes proches et de mes soi disant amis, j'en avais tous les jours... Bizarrement, c'est en essayant de me comprendre et comprendre mon problème que j'ai perdu du poids. Les gens n'y peuvent rien, c'est seul que le combat contre les kilos se fait".
Yahn, 22 ans: "Je n'ai jamais entendu quelqu'un dire dans mon entourage: "j'ai envie de prendre du poids", pourtant tel est mon cas. Maigre, je n'ai jamais pris un gramme normalement. Mon complexe s'est développé peu à peu, j'ai passé de longues périodes à mal manger puis sainement, mais aucun changement sur la balance... J'ai fini par ne plus complexer en comprenant que mon poids ne changerait pas. Je n'arrivais pas contrôler mon corps. Je pouvais perdre du poids si j'en avais envie, changer de style, être plus musclé, mais impossible de grossir. Jusqu'à ce que je rencontre ma copine et là j'ai pris 8 kilos. Cependant, je suis encore trop maigre. Aujourd'hui, je me sens mieux dans ma peau et même si l'envie est toujours là, elle n'est plus une obsession".
Malgré que le paysage médiatique français soit de plus en plus hétérogène en allant à l'encontre des diktats imposés par la société, la population tend toujours plus à stigmatiser qu'à accepter la diversité.
Joanna, 25 ans: "Malgré le sport que je faisais, je suis devenue obèse au collège. Mes parents n'achetaient pas grand chose à manger. Seulement, j'aimais tellement la nourriture que je pouvais danser pour elle. Après les cours j'allais acheter à manger en cachette. C'était un besoin et un plaisir que j'étais seule à comprendre. J'adorais le sucre et manger vite. Parce que, quand on mange vite les preuves disparaissent aussitôt. Les remarques de mes proches et de mes soi disant amis, j'en avais tous les jours... Bizarrement, c'est en essayant de me comprendre et comprendre mon problème que j'ai perdu du poids. Les gens n'y peuvent rien, c'est seul que le combat contre les kilos se fait".
Yahn, 22 ans: "Je n'ai jamais entendu quelqu'un dire dans mon entourage: "j'ai envie de prendre du poids", pourtant tel est mon cas. Maigre, je n'ai jamais pris un gramme normalement. Mon complexe s'est développé peu à peu, j'ai passé de longues périodes à mal manger puis sainement, mais aucun changement sur la balance... J'ai fini par ne plus complexer en comprenant que mon poids ne changerait pas. Je n'arrivais pas contrôler mon corps. Je pouvais perdre du poids si j'en avais envie, changer de style, être plus musclé, mais impossible de grossir. Jusqu'à ce que je rencontre ma copine et là j'ai pris 8 kilos. Cependant, je suis encore trop maigre. Aujourd'hui, je me sens mieux dans ma peau et même si l'envie est toujours là, elle n'est plus une obsession".
Malgré que le paysage médiatique français soit de plus en plus hétérogène en allant à l'encontre des diktats imposés par la société, la population tend toujours plus à stigmatiser qu'à accepter la diversité.