Les voisins s’endettent aussi
Illustration. Image du domaine public.
Le gouvernement quant à lui n’a pas augmenté ses dépenses ces dernières années mais plutôt diminuer ses recettes. Ainsi le passif reste inchangé par contre l’actif baisse d’un montant exact de 488 milliards d’euros ces trente dernières années. Le rythme de l’augmentation devient effréné de manière à faire tourner toutes les têtes pensantes des États européens. La dette publique est passée en France de 12% du Produit Intérieur Brut en 1974 pour passer la barre des 2 milliards d’euros en 2017. La Grèce (178,6% du PIB), l’Italie (131,8% du PIB), le Portugal (125,7% du PIB), et la Belgique (103,1% du PIB) peinent à sortir la tête de l’eau. L’Allemagne d’Angela Merkel voit sa dette diminuer de 78 euros par secondes depuis janvier dernier grâce à des ajustements structurels mis en place en parallèle à une politique d’austérité. Les résultats de l’Allemagne sont encourageants, tout comme la reprise de la croissance de ce pays et ses prévisions excédentaires d’ici 2020.
Des conditions d’endettements difficiles pour les pays pauvres
La France n’est tout de même pas la plus mal lotie face à la dette. Le FMI et la Banque Mondiale mettait un point d’alerte ce dernier mois d’avril sur les pays pauvres. Ceux-ci ne constituent pas la majorité de la dette mondiale (qui s’élève aujourd’hui à 225% du PIB mondial) mais augmente aussi de manière significative. Les conséquences dans les pays pauvres, situés pour la majorité en Afrique, sont d’autant plus ravageuses pour la population locale qui a un faible revenu et survie à peine au besoin primaire de son foyer. Pour contrer cet endettement, l'initiative pays pauvres très endettés (PPTE) a été déclenchée. Depuis 2016, 39 pays sont éligibles à l’initiative mais reste des pays dont le développement est freiné par la dette publique. Malgré cela de nombreux pays pauvres continuent à s’endetter.
Entre pays industrialisés et pays pauvres il n’est pas l’heure à brandir la médaille.
Entre pays industrialisés et pays pauvres il n’est pas l’heure à brandir la médaille.