Aung San Suu Kyi. Photo (c) Claude Truong Ngoc
En raison de la censure imposée par les militaires au pouvoir pendant des décennies, les droits ont fortement chuté dans le pays. Mais depuis l’ouverture de l’ex-État en 2011, les barrières tombent les unes après les autres. Et beaucoup espèrent que la liberté sera finalement pleine et entière avec ce nouveau gouvernement en place.
Si Aung Suu Kyi a été empêchée par les militaires de devenir présidente, la dame de Rangoon devrait devenir conseillère spéciale de l’État (l’équivalent d’un poste de Premier ministre). Ce poste, lui permettra de faire la liaison entre le président, le Parlement et le gouvernement. Dans ce gouvernement qu’elle s’est constituée, elle s’est octroyée quatre ministères: Affaires étrangères, Éducation, Électricité et Énergie. Elle incarne l'espoir démocratique de tout un pays et jouit aujourd'hui d'un statut d’icône.
Depuis la fin de la dictature en 2011, la liberté de la presse a incontestablement progressé. Certes une liberté très surveillée mais moins censurée. En effet, les libertés ont progressé ces dernières années en Birmanie, mais certains sujets restent tabous, comme la religion et l’armée. Des jeunes ont été récemment arrêtés pour avoir mis en ligne sur Facebook des commentaires sur l'uniforme de l'armée. Et le quotidien Myanmar Times a dû en mars s'excuser après la publication d'une bande dessinée tournant en dérision les combats qui opposent l'armée et des groupes rebelles dans le nord.
Le gouvernement birman semble désormais privilégier une liberté surveillée à la censure brutale qui a marqué la période précédente. Ainsi, les médias qui couvrent les sujets politiques disposent d'un peu plus de liberté. Néanmoins, les médias d’État en langue birmane continuent de s’autocensurer en évitant toute critique du gouvernement ou de l'armée. Et les tensions entre bouddhistes et musulmans demeurent un sujet hautement sensible.
La question à l’ordre du jour qui préoccupe tous les acteurs de la presse: quelles décisions prendra le nouveau gouvernement? Et comment Aung San Suu Kyi, désormais ministre des Affaires étrangères, de l’Éducation et de l’Énergie, notoirement connue pour peu apprécier les critiques à son égard, se comportera avec la presse? Les journalistes birmans espèrent que les nouvelles autorités prendront les mesures qui s’imposent pour garantir la liberté de la presse en Birmanie.
Si Aung Suu Kyi a été empêchée par les militaires de devenir présidente, la dame de Rangoon devrait devenir conseillère spéciale de l’État (l’équivalent d’un poste de Premier ministre). Ce poste, lui permettra de faire la liaison entre le président, le Parlement et le gouvernement. Dans ce gouvernement qu’elle s’est constituée, elle s’est octroyée quatre ministères: Affaires étrangères, Éducation, Électricité et Énergie. Elle incarne l'espoir démocratique de tout un pays et jouit aujourd'hui d'un statut d’icône.
Depuis la fin de la dictature en 2011, la liberté de la presse a incontestablement progressé. Certes une liberté très surveillée mais moins censurée. En effet, les libertés ont progressé ces dernières années en Birmanie, mais certains sujets restent tabous, comme la religion et l’armée. Des jeunes ont été récemment arrêtés pour avoir mis en ligne sur Facebook des commentaires sur l'uniforme de l'armée. Et le quotidien Myanmar Times a dû en mars s'excuser après la publication d'une bande dessinée tournant en dérision les combats qui opposent l'armée et des groupes rebelles dans le nord.
Le gouvernement birman semble désormais privilégier une liberté surveillée à la censure brutale qui a marqué la période précédente. Ainsi, les médias qui couvrent les sujets politiques disposent d'un peu plus de liberté. Néanmoins, les médias d’État en langue birmane continuent de s’autocensurer en évitant toute critique du gouvernement ou de l'armée. Et les tensions entre bouddhistes et musulmans demeurent un sujet hautement sensible.
La question à l’ordre du jour qui préoccupe tous les acteurs de la presse: quelles décisions prendra le nouveau gouvernement? Et comment Aung San Suu Kyi, désormais ministre des Affaires étrangères, de l’Éducation et de l’Énergie, notoirement connue pour peu apprécier les critiques à son égard, se comportera avec la presse? Les journalistes birmans espèrent que les nouvelles autorités prendront les mesures qui s’imposent pour garantir la liberté de la presse en Birmanie.