Les ponts de Budapest à l'honneur
Le pont Szabadsag à Budapest
Depuis deux ans le Szabadság híd, le pont de la Liberté, qui relie la Grande Halle de Pest aux bains Gellért de Buda, était fermé à la circulation automobile pour raison de travaux. Ceux-ci auront coûté 5,6 milliards de HUF, soit 19,5 millions d’euros et l’UE a financé 2,5 milliards de HUF de la facture. Les travaux touchent à leur fin et le pont devrait être rouvert début juin, d'après Gábor Demszky, maire de
Budapest. La circulation automobile ne s'effectuera d'abord que dans le sens de Pest à Buda, à cause de la construction de la ligne du Metro 4, actuellement en cours. Seuls les véhicules de transports en commun de la BKV pourront traverser le pont dans les deux sens. Dans quelques mois la circulation sera complètement rétablie. Le pont a été construit en 1896 et nommé Ferenc József en l'honneur de l’Empereur, qui avait le jour de l'inauguration, lors des fêtes du Millénaire de la Hongrie, symboliquement placé le dernier rivet, en argent, qui a disparu depuis... Le turul, oiseau mythique des Magyars figure au sommet de chacun des piliers. Avant de quitter Budapest en 1945, les Allemands avaient bombardé ce pont qui fut ensuite reconstruit et renommé Szabadság híd en 1946. Déjà rénové en 1980, il fait parti du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
De son côté le pont des Chaînes est aussi célébré. La Banque Nationale Hongroise, BNH, avait ces derniers mois, soumis au vote plusieurs figures pouvant figurer sur la nouvelle pièce de 200 HUF. 52% des votants avaient préféré le pont à tout autre image proposée. La nouvelle pièce, composée de cuivre à 75%, sera mise en circulation le 15 juin prochain mais le billet de même valeur restera valable
jusqu’au 16 novembre prochain, date officielle de son retrait. 71 millions de pièces de 200 HUF seront produites d'ici la fin 2009, 15 millions sont déjà en stock. Pour la Banque Centrale, un des objectifs de cette pièce est de familiariser les Hongrois avec l'idée de leur future adoption de l'euro. Le Pont des Chaînes, conçu à l'initiative du comte Széchenyi, dessiné par William Terney Clark et réalisé par Adam Clark, fut terminé en 1849. Ce fut le premier pont construit entre Buda et Pest. Détruit lui aussi pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été reconstruit pour son centenaire en 1949.
Budapest. La circulation automobile ne s'effectuera d'abord que dans le sens de Pest à Buda, à cause de la construction de la ligne du Metro 4, actuellement en cours. Seuls les véhicules de transports en commun de la BKV pourront traverser le pont dans les deux sens. Dans quelques mois la circulation sera complètement rétablie. Le pont a été construit en 1896 et nommé Ferenc József en l'honneur de l’Empereur, qui avait le jour de l'inauguration, lors des fêtes du Millénaire de la Hongrie, symboliquement placé le dernier rivet, en argent, qui a disparu depuis... Le turul, oiseau mythique des Magyars figure au sommet de chacun des piliers. Avant de quitter Budapest en 1945, les Allemands avaient bombardé ce pont qui fut ensuite reconstruit et renommé Szabadság híd en 1946. Déjà rénové en 1980, il fait parti du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
De son côté le pont des Chaînes est aussi célébré. La Banque Nationale Hongroise, BNH, avait ces derniers mois, soumis au vote plusieurs figures pouvant figurer sur la nouvelle pièce de 200 HUF. 52% des votants avaient préféré le pont à tout autre image proposée. La nouvelle pièce, composée de cuivre à 75%, sera mise en circulation le 15 juin prochain mais le billet de même valeur restera valable
jusqu’au 16 novembre prochain, date officielle de son retrait. 71 millions de pièces de 200 HUF seront produites d'ici la fin 2009, 15 millions sont déjà en stock. Pour la Banque Centrale, un des objectifs de cette pièce est de familiariser les Hongrois avec l'idée de leur future adoption de l'euro. Le Pont des Chaînes, conçu à l'initiative du comte Széchenyi, dessiné par William Terney Clark et réalisé par Adam Clark, fut terminé en 1849. Ce fut le premier pont construit entre Buda et Pest. Détruit lui aussi pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été reconstruit pour son centenaire en 1949.
Un maire sans scrupules
Le premier magistrat de Kunbaja, une bourgade de 1 800 habitants du département de Bács-Kiskun, à 230 kilomètres au sud de Budapest dans la Grande Plaine, vient d'être condamné à 18 mois de prison. En 2006, il avait illégalement importé et entreposé plus de 4 000 tonnes de déchets provenant d'Allemagne, composés principalement d'ordures ménagères mais également de pesticides, de résidus d'hôpitaux ainsi que de piles nécessitant des autorisations particulières de transport. Ces déchets avaient été répartis entre juillet et décembre 2006 dans des décharges, des fermes ou des terrains vagues autour de Kunbaja. Un millier de tonnes se trouvent toujours en Hongrie et le reste a déjà pris le chemin d'un incinérateur de Berlin. Et comme si ce n'était pas suffisant, il lui a été reproché d'avoir falsifié des documents officiels. En effet Istvan Halasz, tel est le nom de cet édile
indélicat, muni de fausses autorisations, s'était entendu avec un Allemand pour transporter ces ordures arrivant de plusieurs villes du sud de l'Allemagne, notamment d'Augsburg, au prix de 80 € euros la tonne. Et Szabolcs Sarkozy, porte-parole du tribunal de Kecskemét, d'ajouter que le maire avait aussi été condamné à payer une amende de 500 000 HUF soit quelque 1 700 € et qu'il ne pourrait exercer aucune fonction publique pendant deux ans. Un complice a écopé d'un an de prison et d'une amende de 300 000 fHUF, un millier d'euros. 16 autres personnes ayant trempé dans cette affaire, ont elles aussi été sanctionnées par le Tribunal.
indélicat, muni de fausses autorisations, s'était entendu avec un Allemand pour transporter ces ordures arrivant de plusieurs villes du sud de l'Allemagne, notamment d'Augsburg, au prix de 80 € euros la tonne. Et Szabolcs Sarkozy, porte-parole du tribunal de Kecskemét, d'ajouter que le maire avait aussi été condamné à payer une amende de 500 000 HUF soit quelque 1 700 € et qu'il ne pourrait exercer aucune fonction publique pendant deux ans. Un complice a écopé d'un an de prison et d'une amende de 300 000 fHUF, un millier d'euros. 16 autres personnes ayant trempé dans cette affaire, ont elles aussi été sanctionnées par le Tribunal.
La situation économique ne s'améliore pas
La Hongrie a enregistré un recul de 2,3% de son PIB, produit intérieur brut, au premier trimestre 2009 par rapport au dernier trimestre de 2008. Ce qui signifierait un recul annuel de 5,8%, selon les chiffres
provisoires publiés ces jours-ci par le bureau central des statistiques KSH. Ce dernier indique que les chiffres provisoires se basaient sur des données extrêmes et que la marge d'erreur était de plus ou moins 0,2%. En 2008, la croissance n'avait accusé qu'une modeste hausse de 0,4% alors qu'en 2007, elle était encore de 1,2% contre 4,2% en 2006.
Par ailleurs, et toujours selon le même Bureau national des statistiques, l'inflation en Hongrie est à nouveau à la hausse en avril avec 3,4% sur un an, ceci après huit mois de baisse consécutive et 2,9% en mars. Les prix ont augmenté de 0,8% après une hausse de 0,5% en mars. Ce qui est dû à l'augmentation du coût du gaz domestique, en hausse de 29% en un an. Pour 2009, le gouvernement se basait sur une inflation de 3,3% mais selon les analystes ce taux risque d'être largement dépassé en raison d'une hausse de la TVA prévue en juillet dans le cadre d'un plan de rigueur. En 2008, les
prix à la consommation avaient augmenté de 6,1%, après une hausse de 8% en 2007.
Les Hongrois à qui leur nouveau Premier ministre Gordon Bajnai avait promis des sacrifices ne seont donc pas étonnés d'apprendre que le 13e mois des retraités avait été supprimé. Le Parlement a effectivement voté la mesure modifiant les règles relatives aux retraites à partir du 1er juillet prochain, ce qui entraînera la suppression du 13e mois et repoussera l'âge du départ à la retraite de 62 ans à 65 ans. Ceci devrait engendrer dès cette année des économies de l'ordre de 100 milliards de HUF, environ 340 millions d'euros, et 280 milliards de HUF soit 1 100 millions d'euros, l'an prochain.
provisoires publiés ces jours-ci par le bureau central des statistiques KSH. Ce dernier indique que les chiffres provisoires se basaient sur des données extrêmes et que la marge d'erreur était de plus ou moins 0,2%. En 2008, la croissance n'avait accusé qu'une modeste hausse de 0,4% alors qu'en 2007, elle était encore de 1,2% contre 4,2% en 2006.
Par ailleurs, et toujours selon le même Bureau national des statistiques, l'inflation en Hongrie est à nouveau à la hausse en avril avec 3,4% sur un an, ceci après huit mois de baisse consécutive et 2,9% en mars. Les prix ont augmenté de 0,8% après une hausse de 0,5% en mars. Ce qui est dû à l'augmentation du coût du gaz domestique, en hausse de 29% en un an. Pour 2009, le gouvernement se basait sur une inflation de 3,3% mais selon les analystes ce taux risque d'être largement dépassé en raison d'une hausse de la TVA prévue en juillet dans le cadre d'un plan de rigueur. En 2008, les
prix à la consommation avaient augmenté de 6,1%, après une hausse de 8% en 2007.
Les Hongrois à qui leur nouveau Premier ministre Gordon Bajnai avait promis des sacrifices ne seont donc pas étonnés d'apprendre que le 13e mois des retraités avait été supprimé. Le Parlement a effectivement voté la mesure modifiant les règles relatives aux retraites à partir du 1er juillet prochain, ce qui entraînera la suppression du 13e mois et repoussera l'âge du départ à la retraite de 62 ans à 65 ans. Ceci devrait engendrer dès cette année des économies de l'ordre de 100 milliards de HUF, environ 340 millions d'euros, et 280 milliards de HUF soit 1 100 millions d'euros, l'an prochain.
Nouvelle grève des chemins de fer
Elles ont été nombreuses dans ce secteur cette année et il faut croire qu'elles n'ont pas apporté les améliorations réclamées puisque ces jours-ci, les cheminots hongrois ont récidivé. Cependant, le mouvement n'a été que de très courte durée et tout semble rentré dans l'ordre selon la MAV qui a indiqué que "la grève n'avait pas obtenu la grande sympathie des ouvriers". Les salariés de la compagnie ferroviaire manifestaient contre les mesures d'austérité prises par le gouvernement pour faire face à la crise économique, dont la suppression du 13e mois de retraite ou de salaire dans
l'administration publique. Aucun autre secteur d'activité n'a été touché.
l'administration publique. Aucun autre secteur d'activité n'a été touché.