Joseph Macé-Scaron, directeur-adjoint de Marianne, patron du Magazine Littéraire et producteur à France Culture, publie Ticket d’entrée chez Grasset, un sulfureux récit qui nous plonge un an et demi avant l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Élysée dans une France délétère, en pleine crise, aux mains des ambitieux et des compromis de toutes sortes.
On en sort hébété, nauséeux comme après un shit… et forcément ravi.
Voici sans doute le livre le plus malsain de ce printemps 2011. Le plus vitriolé. Le plus vivifiant aussi. Le plus tonique, le plus cruel. Le plus vrai.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même semble nous dire Joseph Macé-Scaron. Qui se dépeint sans vergogne sous les traits d’un Directeur du "Gaulois", talentueux certes, mais irrévérencieux, pointilleux dans ses vérités à la "grande" semaine assénées comme des mains au panier ou des uppercuts en pleine poitrine.
Les rapports entre presse et pouvoir sont décrits sans fioritures, avec ça et là une balade au cœur du Marais qui ressemble à un bol d’air frelaté aux relents de poppers, cocaïne, alcool, back-rooms, on vous en passe et des meilleures.
Cette plongée en apnée dans un univers d’hypocrisie interlope (le nôtre) d’argent, de médiocrité, de ploutocratie, d’arrivisme, se sirote comme une gorgée d’huile de foie de morue servie dans un gobelet en toile émeri.
Tout y passe. Lui, moi, vous… Un panier de crabes qui s’agite dans une satire implacable du monde cynique de la politique et des médias.
Vous ne lirez plus vos quotidiens favoris de la même manière après avoir dégusté la plume acerbe, cruelle, sans pitié, parfois un rien sophistiquée – et c’est pour cela qu’on l’aime ! - de Joseph Macé-Scaron, sournoisement trempée dans le meilleur cyanure que n’aurait pas renié la Locuste de Racine. Il y a du Voltaire et du Zola chez Joseph. Tant mieux !
En trois-cent trente pages un règlement de compte à OK-Paris-Presse qui force l’admiration, le respect, qui risque aussi de ne pas faire plaisir à tout le monde. Sauf au lecteur. Abasourdi, Il en redemanderait même une deuxième couche.
Au fait, en quatre ans, qu’est-ce qui a changé dans l’Hexagone? Et dans le monde depuis la nuit des temps ?
On en sort hébété, nauséeux comme après un shit… et forcément ravi.
Voici sans doute le livre le plus malsain de ce printemps 2011. Le plus vitriolé. Le plus vivifiant aussi. Le plus tonique, le plus cruel. Le plus vrai.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même semble nous dire Joseph Macé-Scaron. Qui se dépeint sans vergogne sous les traits d’un Directeur du "Gaulois", talentueux certes, mais irrévérencieux, pointilleux dans ses vérités à la "grande" semaine assénées comme des mains au panier ou des uppercuts en pleine poitrine.
Les rapports entre presse et pouvoir sont décrits sans fioritures, avec ça et là une balade au cœur du Marais qui ressemble à un bol d’air frelaté aux relents de poppers, cocaïne, alcool, back-rooms, on vous en passe et des meilleures.
Cette plongée en apnée dans un univers d’hypocrisie interlope (le nôtre) d’argent, de médiocrité, de ploutocratie, d’arrivisme, se sirote comme une gorgée d’huile de foie de morue servie dans un gobelet en toile émeri.
Tout y passe. Lui, moi, vous… Un panier de crabes qui s’agite dans une satire implacable du monde cynique de la politique et des médias.
Vous ne lirez plus vos quotidiens favoris de la même manière après avoir dégusté la plume acerbe, cruelle, sans pitié, parfois un rien sophistiquée – et c’est pour cela qu’on l’aime ! - de Joseph Macé-Scaron, sournoisement trempée dans le meilleur cyanure que n’aurait pas renié la Locuste de Racine. Il y a du Voltaire et du Zola chez Joseph. Tant mieux !
En trois-cent trente pages un règlement de compte à OK-Paris-Presse qui force l’admiration, le respect, qui risque aussi de ne pas faire plaisir à tout le monde. Sauf au lecteur. Abasourdi, Il en redemanderait même une deuxième couche.
Au fait, en quatre ans, qu’est-ce qui a changé dans l’Hexagone? Et dans le monde depuis la nuit des temps ?