Encore une histoire d'amour qui finit mal. Après 35 ans de passion, le divorce entre la Ville d'Antibes et le Festival mondial de l'image sous-marine est scellé.
« Ce site à l'entrée maritime offre 1800 m2 de surface d'exposition, un amphithéâtre de 900 places et deux salles de projection » se réjouit Daniel Mercier, l'organisateur. Des moyens qu'il faut mettre en parallèle avec la fermeture du Palais des congrès d'Antibes et l'absence de solution de remplacement viable.
Les trois dernières éditions antiboises - au Pré aux Pêcheurs, à Marineland et à Juan - ont coûté 700 000 euros de chapiteau, dont une partie payée par les contribuables puisque les subventions de la Ville et du conseil général avaient augmenté pour faire face à ces surcoûts. « Là, le Pharo ne coûte que 40 000 euros pour les quatre jours... »
Avant de s'exiler à Marseille, Daniel Mercier avait imaginé une délocalisation plus proche, à Nice. « Christian Estrosi était d'accord. J'avais mis une option sur le palais Nikaïa mais au dernier moment, la subvention du conseil général a été bloquée... Quand j'ai su ça, j'ai compris qu'il valait mieux s'éloigner un peu plus d'Antibes. »
À Marseille, « ville profondément ancrée dans l'histoire de la plongée et dotée d'un patrimoine sous-marin exceptionnel », l'organisateur trouve légitimité, accès (TGV, aéroport) et capacité d'hébergement. « Tout le monde est ravi de venir dans la cité phocéenne. Nous sommes déjà full (complet). »
Tout le monde ravi ? Peut-être du côté des exposants et des participants, mais pas du point de vue des professionnels de l'hôtellerie-restauration d'Antibes. « C'est une catastrophe » s'écrie le président du syndicat Henry Mathey. « Ce festival clôturait la saison en faisant travailler les hôtels, les restaurants et les bars. Il attirait beaucoup de monde. Souvent les établissements attendaient la fin du festival pour fermer. »
« Ce site à l'entrée maritime offre 1800 m2 de surface d'exposition, un amphithéâtre de 900 places et deux salles de projection » se réjouit Daniel Mercier, l'organisateur. Des moyens qu'il faut mettre en parallèle avec la fermeture du Palais des congrès d'Antibes et l'absence de solution de remplacement viable.
Les trois dernières éditions antiboises - au Pré aux Pêcheurs, à Marineland et à Juan - ont coûté 700 000 euros de chapiteau, dont une partie payée par les contribuables puisque les subventions de la Ville et du conseil général avaient augmenté pour faire face à ces surcoûts. « Là, le Pharo ne coûte que 40 000 euros pour les quatre jours... »
Avant de s'exiler à Marseille, Daniel Mercier avait imaginé une délocalisation plus proche, à Nice. « Christian Estrosi était d'accord. J'avais mis une option sur le palais Nikaïa mais au dernier moment, la subvention du conseil général a été bloquée... Quand j'ai su ça, j'ai compris qu'il valait mieux s'éloigner un peu plus d'Antibes. »
À Marseille, « ville profondément ancrée dans l'histoire de la plongée et dotée d'un patrimoine sous-marin exceptionnel », l'organisateur trouve légitimité, accès (TGV, aéroport) et capacité d'hébergement. « Tout le monde est ravi de venir dans la cité phocéenne. Nous sommes déjà full (complet). »
Tout le monde ravi ? Peut-être du côté des exposants et des participants, mais pas du point de vue des professionnels de l'hôtellerie-restauration d'Antibes. « C'est une catastrophe » s'écrie le président du syndicat Henry Mathey. « Ce festival clôturait la saison en faisant travailler les hôtels, les restaurants et les bars. Il attirait beaucoup de monde. Souvent les établissements attendaient la fin du festival pour fermer. »
Devenu le rendez-vous incontournable des meilleurs spécialistes internationaux du film, de la peinture et de la photographie subaquatiques et de Miss plongée 2009, ce festival réunit en effet chaque année près de 1500 participants venus d'une soixantaine de pays et attire près de 6000 spectateurs, générant près de 1,5 million d'euros de retombées financières pour la ville qui le reçoit. Il permet surtout aux chaînes de télévision du monde entier de faire leur marché en vue d'enrichir leurs programmes jeunesse et nature.
Toute l'équipe du Festival et du Spondyle Club, avec Daniel Mercier et Philippe Vallette, vous attend pour cette 36e édition.
Ouverte au public (entrée payante), cette 36e édition se déroulera du 29 octobre au 1er novembre au Palais du Pharo.
Toute l'équipe du Festival et du Spondyle Club, avec Daniel Mercier et Philippe Vallette, vous attend pour cette 36e édition.
Ouverte au public (entrée payante), cette 36e édition se déroulera du 29 octobre au 1er novembre au Palais du Pharo.