Le bilinguisme dans le vécu quotidien des Camerounais
De Bafia à Nguinda le bilinguisme se traduit au premier coup d'oeil du visiteur sur les panneaux de nos écoles(photo ETOAA Joseph)
Le secrétaire général IVO Leké du ministère des enseignements secondaires à procéder
dans la journée du mardi 2 février 2010 à Bafia au lancement de la semaine du bilinguisme au Cameroun.
Le thème retenu pour l'édition de cette année est «un bilinguisme de qualité pour une éducation de qualité».
Dans la constitution camerounaise, le français et l’anglais sont les deux langues officielles du Cameroun.
Les universités camerounaises dispensent les cours en deux langues et il existe aussi des écoles bilingues et centres pilotes dans quelques régions du Cameroun.
Mais dans le vécu quotidien des Camerounais les deux langues ne font pas bon ménage.
Quand nos compatriotes d’expression anglaise et française vice versa se retrouvent à Yaoundé ou à Bamenda au niveau de l’administration publique, dans la rue, les familles ou encore dans les médias, parler couramment les deux langues est un véritable labyrinthe.
dans la journée du mardi 2 février 2010 à Bafia au lancement de la semaine du bilinguisme au Cameroun.
Le thème retenu pour l'édition de cette année est «un bilinguisme de qualité pour une éducation de qualité».
Dans la constitution camerounaise, le français et l’anglais sont les deux langues officielles du Cameroun.
Les universités camerounaises dispensent les cours en deux langues et il existe aussi des écoles bilingues et centres pilotes dans quelques régions du Cameroun.
Mais dans le vécu quotidien des Camerounais les deux langues ne font pas bon ménage.
Quand nos compatriotes d’expression anglaise et française vice versa se retrouvent à Yaoundé ou à Bamenda au niveau de l’administration publique, dans la rue, les familles ou encore dans les médias, parler couramment les deux langues est un véritable labyrinthe.
L'introduction du bilinguisme au Cameroun
Ecole publique de Nguinda Batiment abritant la SIL et le CP le bilinguisme et les locaux qui abritent ses apprenants manquent réellement de volonté politique 50 ans après (photo ETOAA Joseph)
L’origine du bilinguisme au Cameroun remonterait à la période coloniale, lorsque le Cameroun était en même temps dirigé par la France et l'Angleterre, comme territoire sous mandat de la Société des Nations (1918-1945), puis sous-tutelle de l'Organisation des Nations-Unies (1945-1960) pour les francophones et, 1961 pour les anglophones et c’est sûrement la raison pour laquelle, le français et l'anglais ont été adoptés comme langues officielles du Cameroun après l'indépendance.
En cinquante ans de bilinguisme comment comprendre que le Cameroun encourage plus le bilinguisme en ville (chef lieu de région) que dans nos villages et la qualité des infrastructures scolaires dans nos villages laisse à désirer ,à titre d’exemple l’école publique de Nguinda qui est non loin de la capitale politique ou il n’existe que deux bâtiments un en briques de terre sans porte ni fenêtre ,n’en parlons plus de tables-bancs pour la SIL et le CP, et à proximité se situe en matériaux moderne qui abrite en trois salles le , CE1, CE2 ,CM1 et le CM2 occupe une même classe, pour un total de 04 enseignants donc 01 d’anglais pour le CM1 et CM2.
A Yaoundé dans des établissements publics et privés du primaire ,les cours d’anglais sont dispensés à partir de la maternelle et chaque salle abrite une classe précise contrairement à ce qui est vécu dans nos villages.
Pour mes compatriotes de langue anglophone faire ses courses dans plusieurs régions du Cameroun n'est chose facile les panneaux publicitaires et enseignes de part le triangle national à 90% sont présentées en langue française et cette affirmation est aussi valable pour le celui qui s'exprime uniquement en français lorsqu'il se retrouve dans la zone anglaise quel harmonie?
En cinquante ans de bilinguisme comment comprendre que le Cameroun encourage plus le bilinguisme en ville (chef lieu de région) que dans nos villages et la qualité des infrastructures scolaires dans nos villages laisse à désirer ,à titre d’exemple l’école publique de Nguinda qui est non loin de la capitale politique ou il n’existe que deux bâtiments un en briques de terre sans porte ni fenêtre ,n’en parlons plus de tables-bancs pour la SIL et le CP, et à proximité se situe en matériaux moderne qui abrite en trois salles le , CE1, CE2 ,CM1 et le CM2 occupe une même classe, pour un total de 04 enseignants donc 01 d’anglais pour le CM1 et CM2.
A Yaoundé dans des établissements publics et privés du primaire ,les cours d’anglais sont dispensés à partir de la maternelle et chaque salle abrite une classe précise contrairement à ce qui est vécu dans nos villages.
Pour mes compatriotes de langue anglophone faire ses courses dans plusieurs régions du Cameroun n'est chose facile les panneaux publicitaires et enseignes de part le triangle national à 90% sont présentées en langue française et cette affirmation est aussi valable pour le celui qui s'exprime uniquement en français lorsqu'il se retrouve dans la zone anglaise quel harmonie?
Bilinguisme et intégration nationale
Tour du Cameroun évènement d'envergure nationale et internationale qui rate le tour du bilinguisme (photo ETOAA Joseph)
Il est fort difficile d’être motivé d’apprendre une langue officielle dans un pays démocratique comme le Cameroun, à partir du moment où la constitution reconnaît qu’il existe des allogènes et des autochtones.
Selon l’avis de certains politologues terme allogène et autochtone est un véritable frein à l’unité nationale.
L’anglais est parlé par les anglophones et le français par les francophones.
Les efforts pour parler l’autre langue manquent encore de volonté politique et d’assurance, pour preuve les discours au plus haut sommet de l’Etat sont toujours faits dans la plupart des cas en français puis traduits en anglais.
Que nous réserve le cinquantenaire du Cameroun en matière de bilinguisme et d’intégration nationale ?
Le bilinguisme est un élément de succès pour un développement durable pourquoi s’arrêter en si bon chemin pour le terme allogène, autochtone !
Selon l’avis de certains politologues terme allogène et autochtone est un véritable frein à l’unité nationale.
L’anglais est parlé par les anglophones et le français par les francophones.
Les efforts pour parler l’autre langue manquent encore de volonté politique et d’assurance, pour preuve les discours au plus haut sommet de l’Etat sont toujours faits dans la plupart des cas en français puis traduits en anglais.
Que nous réserve le cinquantenaire du Cameroun en matière de bilinguisme et d’intégration nationale ?
Le bilinguisme est un élément de succès pour un développement durable pourquoi s’arrêter en si bon chemin pour le terme allogène, autochtone !