Alors que l’Europe en général et l’Autriche en particulier commémore les 80 ans de l’Anschluss, c’est-à-dire de l’invasion et de l’occupation, sans réelle résistance de la part des Autrichiens, de leur pays par les troupes allemandes en mars 1938, d’autres luttent avec une belle énergie pour garder le pouvoir et s’y maintenir à tout prix. Victime et collaboratrice de l’Allemagne nazie, l’Autriche se souvient 80 ans après, et alors qu’un parti aux racines nazies participe au gouvernement, de cette invasion acceptée par une large partie de la population. En effet, aujourd’hui le gouvernement accueille trois ministres d’extrême droite alors que le pays est présidé par un écologiste. Comme quoi, dans une démocratie toutes les tendances politiques peuvent cohabiter. On pourrait parler d’un pays déchiré mais on pourrait aussi y voir un pays où s’expriment toutes les opinions. Cela ne fut jamais le cas en Chine, ni vraiment en Russie où l’opposition ne joue qu’un rôle de figurant de troisième zone.
Le président chinois a été réélu hier, samedi 17 mars. Mais pourquoi parler de réélection? Il était le seul candidat à se présenter. Une mise en scène inutile et indécente. Sacré pour un nouveau mandat de 5 ans, on imagine bien qu’ayant fait voter l’abolition du nombre limité de mandats, Xi Jinping âgé de 64 ans restera au pouvoir jusqu’au bout.
Aujourd’hui, c’est autour de Vladimir Poutine d’être à nouveau sacré tsar de toutes les Russies sur lesquelles il règne déjà depuis 20 ans. Cette nouvelle victoire prolongera sa présence à la tête de la Russie jusqu’en 2024. Sept candidats s’opposent à lui, traités de candidats fantoches par certains et de faire-valoir par tous les spécialistes de la question. Lesquels partent du principe qu’ils ne pouvaient se présenter sans l’aval de Vladimir Poutine. Le seul qui aurait pu semble-t-il être une menace, a vu sa candidature invalidée…
Si le pouvoir attire les dictateurs par définition, manifestement il ne laisse pas non plus indifférents certains fonctionnaires – méprisant parfois les élus - restant quoi qu’il arrive en poste. Sous quelque régime que ce soit, les dictateurs passent à plus ou moins longue échéance, mais eux restent. Par certains aspects, ils sauvent les meubles, mais par d’autres, ils font en sorte que rien ne change.
A Bruxelles, le nouveau secrétaire général de la Commission européenne – réputé être le poste le plus puissant du système européen – a été nommé sans concurrence puisqu’aucun autre candidat n’avait été auditionné pour le poste. C’est ainsi que l’on s’aperçoit que le poste le plus important à Bruxelles peut être tenu par un fonctionnaire et non pas par un élu. Encore une fois, la commission Juncker fait des siennes car Martin Selmayr, celui par qui le scandale arrive, est plus que soutenu par ce dernier. Déjà sous le feu des critiques pour ne pas avoir réagi lorsque l’ancien président Barroso s’était fait embaucher par la banque d’affaires Goldman Sachs, en partie responsable rappelons-le de la crise financière de 2008, cette nouvelle affaire pose encore une fois la question du respect d’une certaine éthique.
Si la situation chinoise et russe inquiète, elle ne surprend pas. Les réactions à la nomination à Bruxelles de Martin Selmayr rassurent. Elle démontre que le système démocratique, attaqué régulièrement, fonctionne toujours.
Tout comme en Slovaquie où le Premier ministre a enfin démissionné après 10 ans de pouvoir à la suite de l’assassinat du journaliste Jan Kursak. Les Maltais n’ont pas réussi ce qu’ont réussi les Slovaques. Bravo à ces derniers! Et que cela serve d’exemple!
Le président chinois a été réélu hier, samedi 17 mars. Mais pourquoi parler de réélection? Il était le seul candidat à se présenter. Une mise en scène inutile et indécente. Sacré pour un nouveau mandat de 5 ans, on imagine bien qu’ayant fait voter l’abolition du nombre limité de mandats, Xi Jinping âgé de 64 ans restera au pouvoir jusqu’au bout.
Aujourd’hui, c’est autour de Vladimir Poutine d’être à nouveau sacré tsar de toutes les Russies sur lesquelles il règne déjà depuis 20 ans. Cette nouvelle victoire prolongera sa présence à la tête de la Russie jusqu’en 2024. Sept candidats s’opposent à lui, traités de candidats fantoches par certains et de faire-valoir par tous les spécialistes de la question. Lesquels partent du principe qu’ils ne pouvaient se présenter sans l’aval de Vladimir Poutine. Le seul qui aurait pu semble-t-il être une menace, a vu sa candidature invalidée…
Si le pouvoir attire les dictateurs par définition, manifestement il ne laisse pas non plus indifférents certains fonctionnaires – méprisant parfois les élus - restant quoi qu’il arrive en poste. Sous quelque régime que ce soit, les dictateurs passent à plus ou moins longue échéance, mais eux restent. Par certains aspects, ils sauvent les meubles, mais par d’autres, ils font en sorte que rien ne change.
A Bruxelles, le nouveau secrétaire général de la Commission européenne – réputé être le poste le plus puissant du système européen – a été nommé sans concurrence puisqu’aucun autre candidat n’avait été auditionné pour le poste. C’est ainsi que l’on s’aperçoit que le poste le plus important à Bruxelles peut être tenu par un fonctionnaire et non pas par un élu. Encore une fois, la commission Juncker fait des siennes car Martin Selmayr, celui par qui le scandale arrive, est plus que soutenu par ce dernier. Déjà sous le feu des critiques pour ne pas avoir réagi lorsque l’ancien président Barroso s’était fait embaucher par la banque d’affaires Goldman Sachs, en partie responsable rappelons-le de la crise financière de 2008, cette nouvelle affaire pose encore une fois la question du respect d’une certaine éthique.
Si la situation chinoise et russe inquiète, elle ne surprend pas. Les réactions à la nomination à Bruxelles de Martin Selmayr rassurent. Elle démontre que le système démocratique, attaqué régulièrement, fonctionne toujours.
Tout comme en Slovaquie où le Premier ministre a enfin démissionné après 10 ans de pouvoir à la suite de l’assassinat du journaliste Jan Kursak. Les Maltais n’ont pas réussi ce qu’ont réussi les Slovaques. Bravo à ces derniers! Et que cela serve d’exemple!