Le siège de la banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) à Douala, Cameroun. Photo (c) Florence Esther
Il s'agit d'un phénomène persistant qui fait monter l'ensemble des prix. Les variations se superposent selon les secteurs. La monnaie étant l'étalon des valeurs, sa variation n'est pas directement mesurable. On l'évalue à partir de l’évolution des prix à la consommation des biens et services. Mesurer l'inflation consiste à observer un "panier" pondéré de biens représentatifs de l'ensemble des denrées consommées par les ménages. En effet, ce sont les prix de consommation finale des ménages qui sont pris en compte dans la mesure de l'inflation. Les pondérations de ce panier sont définies par la part de la consommation représentée par chacun de ces biens ou services. Un indice des prix à la consommation mesure les variations enregistrées par le panier observé, traduisant ainsi l’impact du coût de la vie pour les consommateurs, et dans le même temps, la valeur de la monnaie dans ses aspects les plus concrets. Dans cette approche, on voit bien que les indices d'inflation se rapportent exclusivement à la consommation des ménages. Les prix se rapportant aux valeurs mobilières et immobilières sont exclus.
Pour le Cameroun, l’institut national de la statistique (INS) a évalué à 2,7% le taux d’inflation général en 2015 contre 1,9% en 2014.
Voici quelques taux relevés dans le secteur des denrées agricoles: fruits (6,0%), agrumes (7,8%), autres fruits frais (6,0%), légumes (4,9%), légumes en feuille (9,2%), féculents (7.2%), poissons de mer (4,3%), produits laitiers et œufs (2,5%), sucre, confiture, miel, chocolat (1,7%). On peut donc dire que le secteur des denrées agricoles n’a pas échappé à la hausse des prix tout au long de l’année 2015.
Pour le Cameroun, l’institut national de la statistique (INS) a évalué à 2,7% le taux d’inflation général en 2015 contre 1,9% en 2014.
Voici quelques taux relevés dans le secteur des denrées agricoles: fruits (6,0%), agrumes (7,8%), autres fruits frais (6,0%), légumes (4,9%), légumes en feuille (9,2%), féculents (7.2%), poissons de mer (4,3%), produits laitiers et œufs (2,5%), sucre, confiture, miel, chocolat (1,7%). On peut donc dire que le secteur des denrées agricoles n’a pas échappé à la hausse des prix tout au long de l’année 2015.