Photo (C) Miled Abou Moussa
Si tu ne dors pas maintenant, Abou Kis (L’homme au sac) va passer et te trouvera éveillé. Il te mettra dans son sac et t’emmènera avec lui. Dors vite avant qu’il ne passe! C’est ce qu’un jeune homme a retenu de son enfance. Il n’a pas pu s’abstenir de raconter, durant sa présentation dans le cours de psychologie, que sa maman lui a répété ces mots chaque nuit.
Les méthodes coercitives doivent être abolies de l’éducation des enfants, et une pédagogie moderne basée sur un conditionnement positif devra être mise à la disposition des parents pour assurer une meilleure incorporation des jeunes dans la société.
Miled Abou Moussa, un directeur et scénariste libanais de films d’enfant, a su appliquer la modernisation de l’enseignement des enfants à travers ses productions pour ainsi rompre le cercle vicieux de l’interaction réactive entre les membres de la même famille.
Durant un entretien qui a duré deux heures entières, il nous a expliqué son point de vue pédagogique aussi bien que les différentes étapes de la production de son film "L’homme au sac", entre autres.
Podcast Journal (PJ): Est-ce que l’homme au sac faisait partie de votre enfance?
Miled Abou Moussa (MAM): Mes parents étaient plus ouverts à une méthode soucieuse de préparer les enfants à la liberté et leur assurer un enjeu proactif dans la famille.
PJ: D’où est ce qu’avez-vous eu l’idée de ce film, alors?
MAM: J’ai toujours entendu mes amis parler de cette personne qui passe durant les nuits et qui met dans son sac les enfants qui ne dorment pas pour les emmener loin avec lui une fois pour toute. J’ai donc eu l’idée de faire un film qui parle de la tradition dans sa version libanaise.
PJ: C’est bizarre cette tradition qui se base sur des histoires qui font peur aux enfants. Qu’est ce que vous avez trouvé durant les cinq années de préparation de ce film?
MAM: Il y a presque toujours une confusion entre une vraie histoire traditionnelle et un mythe. L’homme au sac, dans sa vrai version, n’est que ce monsieur qui tournait de village en village portant son théâtre dans un sac sur son dos pour jouer des scènes de l’histoire et des contes de fées. Il ne restait pas dans un seul endroit et il ne revenait pas dans le même village avant des années car il devait voyager à pieds, il a été associé avec ce genre de monstre de la nuit que les enfants ne doivent pas voir.
PJ: C’est alors seulement à travers les histoires de vos amis qui parlaient de leur peur de l’homme au sac qui va les emmener s’ils ont les yeux ouverts la nuit que vous avez eu l’idée du film? N’y a-t-il pas autre chose qui a à faire avec vous-même?
MAM: Si, mais je n’ai pas voulu céder d’abord. Puisque vous insistez, c’est moi qui m’identifie à l’homme au sac. Ça fait des années que je passe dans les villages avec une voiture que j’ai équipé avec un écran de 3 mètres et d’un système d’amplification du son et que je projette mes films d’enfants pendant les soirées d’été.
PJ: Un vrai homme au sac moderne, donc!
MAM: Oui. Puisque vous avez pu me pousser à vous raconter ce fait, je vais vous dire encore que durant cet été, après avoir fini de passer le film dans les salles de cinéma libanais, on va le projeter dans une caravane à travers les différents villages du Liban qui n’ont pas de salle de cinéma.
PJ: Monsieur l’homme au sac, vous comptez élargir le domaine de couverture de vos voyages en dehors du territoire libanais?
MAM: S’il y au quelqu’un qui pourrait nous aider à le faire, pourquoi refuser?
Bande annonce ci-dessous de "L’homme au sac" (Abou Kis) avec sous-titres en français
Les méthodes coercitives doivent être abolies de l’éducation des enfants, et une pédagogie moderne basée sur un conditionnement positif devra être mise à la disposition des parents pour assurer une meilleure incorporation des jeunes dans la société.
Miled Abou Moussa, un directeur et scénariste libanais de films d’enfant, a su appliquer la modernisation de l’enseignement des enfants à travers ses productions pour ainsi rompre le cercle vicieux de l’interaction réactive entre les membres de la même famille.
Durant un entretien qui a duré deux heures entières, il nous a expliqué son point de vue pédagogique aussi bien que les différentes étapes de la production de son film "L’homme au sac", entre autres.
Podcast Journal (PJ): Est-ce que l’homme au sac faisait partie de votre enfance?
Miled Abou Moussa (MAM): Mes parents étaient plus ouverts à une méthode soucieuse de préparer les enfants à la liberté et leur assurer un enjeu proactif dans la famille.
PJ: D’où est ce qu’avez-vous eu l’idée de ce film, alors?
MAM: J’ai toujours entendu mes amis parler de cette personne qui passe durant les nuits et qui met dans son sac les enfants qui ne dorment pas pour les emmener loin avec lui une fois pour toute. J’ai donc eu l’idée de faire un film qui parle de la tradition dans sa version libanaise.
PJ: C’est bizarre cette tradition qui se base sur des histoires qui font peur aux enfants. Qu’est ce que vous avez trouvé durant les cinq années de préparation de ce film?
MAM: Il y a presque toujours une confusion entre une vraie histoire traditionnelle et un mythe. L’homme au sac, dans sa vrai version, n’est que ce monsieur qui tournait de village en village portant son théâtre dans un sac sur son dos pour jouer des scènes de l’histoire et des contes de fées. Il ne restait pas dans un seul endroit et il ne revenait pas dans le même village avant des années car il devait voyager à pieds, il a été associé avec ce genre de monstre de la nuit que les enfants ne doivent pas voir.
PJ: C’est alors seulement à travers les histoires de vos amis qui parlaient de leur peur de l’homme au sac qui va les emmener s’ils ont les yeux ouverts la nuit que vous avez eu l’idée du film? N’y a-t-il pas autre chose qui a à faire avec vous-même?
MAM: Si, mais je n’ai pas voulu céder d’abord. Puisque vous insistez, c’est moi qui m’identifie à l’homme au sac. Ça fait des années que je passe dans les villages avec une voiture que j’ai équipé avec un écran de 3 mètres et d’un système d’amplification du son et que je projette mes films d’enfants pendant les soirées d’été.
PJ: Un vrai homme au sac moderne, donc!
MAM: Oui. Puisque vous avez pu me pousser à vous raconter ce fait, je vais vous dire encore que durant cet été, après avoir fini de passer le film dans les salles de cinéma libanais, on va le projeter dans une caravane à travers les différents villages du Liban qui n’ont pas de salle de cinéma.
PJ: Monsieur l’homme au sac, vous comptez élargir le domaine de couverture de vos voyages en dehors du territoire libanais?
MAM: S’il y au quelqu’un qui pourrait nous aider à le faire, pourquoi refuser?
Bande annonce ci-dessous de "L’homme au sac" (Abou Kis) avec sous-titres en français