Illustration. Photo (c) Linda Bartlett
Expérimentation animale est synonyme d’avancée scientifique mais aussi parfois, de maltraitance animale non nécessaire. Charles Magel a déclaré: "Demandez aux chercheurs pourquoi ils expérimentent sur les animaux et leur réponse est: parce que les animaux sont comme nous. Demandez aux chercheurs pourquoi c’est moralement acceptable d’expérimenter sur des animaux et leur réponse est: parce que les animaux ne sont pas comme nous. L’expérimentation animale repose sur une contradiction logique".
Pourtant, pour Marc Peschanski (biologiste et neurophysiologiste français), l’expérimentation animale est indispensable. En effet, une obligation de tests sur les animaux avant de passer chez l’être humain est inscrite dans le code de Nuremberg. Rappelons que ce code a été édité en 1947, à la suite du procès des médecins nazis qui ont fait subir à l’homme expériences et tortures. De grandes découvertes sont à rattacher à l’expérimentation, comme l’insuline, nécessaire au traitement du diabète.
En outre, l’homme accepterait-il de prendre un médicament non-testé sur un animal et de fait, devenir un cobaye? La réponse est non. Or, il existe des méthodes alternatives, envisageables et correctes selon Philippe Hubert, directeur de Francopa (plateforme pour le développement des méthodes alternatives en expérimentation animale). La diminution des tests animaliers est possible. Pour preuve, il est dorénavant interdit de tester des cosmétiques. Il faut vaincre les traditions, ne pas être en opposition avec les nouvelles méthodes et une baisse est notable dans le domaine toxicologique. Les défenseurs de la cause animale le savent, un monde sans expérimentation est impossible. Cependant, nous pouvons favoriser l’éthique et le bien-être animal, comme le démontre Audrey Jougla, présidente de l’association Animal Testing. Elle mène des enquêtes sur l'expérimentation animale en laboratoire et dénonce principalement un manque de transparence des scientifiques et un mauvais traitement des animaux.
Dans un monde parfait et sensible, la règle des 3R devrait être appliquée scrupuleusement. Il s’agit de remplacer les animaux et utiliser d’autres méthodes dès que possible (modèles informatiques, peau artificielle), réduire le nombre utilisé grâce à une harmonisation des exigences, et enfin raffiner, c’est-à-dire diminuer les contraintes et la douleur des bêtes (hébergement amélioré, apprivoisement et habituation, anesthésie). Il ne faut pas se fermer à la possibilité d’une recherche efficace et moderne, sans cruauté envers les animaux, tout comme le font déjà les Anglais, Allemands et Néerlandais, beaucoup moins offensifs sur la question que les Français.
Pourtant, pour Marc Peschanski (biologiste et neurophysiologiste français), l’expérimentation animale est indispensable. En effet, une obligation de tests sur les animaux avant de passer chez l’être humain est inscrite dans le code de Nuremberg. Rappelons que ce code a été édité en 1947, à la suite du procès des médecins nazis qui ont fait subir à l’homme expériences et tortures. De grandes découvertes sont à rattacher à l’expérimentation, comme l’insuline, nécessaire au traitement du diabète.
En outre, l’homme accepterait-il de prendre un médicament non-testé sur un animal et de fait, devenir un cobaye? La réponse est non. Or, il existe des méthodes alternatives, envisageables et correctes selon Philippe Hubert, directeur de Francopa (plateforme pour le développement des méthodes alternatives en expérimentation animale). La diminution des tests animaliers est possible. Pour preuve, il est dorénavant interdit de tester des cosmétiques. Il faut vaincre les traditions, ne pas être en opposition avec les nouvelles méthodes et une baisse est notable dans le domaine toxicologique. Les défenseurs de la cause animale le savent, un monde sans expérimentation est impossible. Cependant, nous pouvons favoriser l’éthique et le bien-être animal, comme le démontre Audrey Jougla, présidente de l’association Animal Testing. Elle mène des enquêtes sur l'expérimentation animale en laboratoire et dénonce principalement un manque de transparence des scientifiques et un mauvais traitement des animaux.
Dans un monde parfait et sensible, la règle des 3R devrait être appliquée scrupuleusement. Il s’agit de remplacer les animaux et utiliser d’autres méthodes dès que possible (modèles informatiques, peau artificielle), réduire le nombre utilisé grâce à une harmonisation des exigences, et enfin raffiner, c’est-à-dire diminuer les contraintes et la douleur des bêtes (hébergement amélioré, apprivoisement et habituation, anesthésie). Il ne faut pas se fermer à la possibilité d’une recherche efficace et moderne, sans cruauté envers les animaux, tout comme le font déjà les Anglais, Allemands et Néerlandais, beaucoup moins offensifs sur la question que les Français.