En 2015, la pauvreté a confirmé son ancrage dans le paysage français. Avec une hausse de fréquentation de 2,7% de ses centres, le Secours Catholique dresse un constat amère. La France est incapable de lutter efficacement contre un phénomène social majeur, au contraire elle renforce sa tendance.
Certaines catégories comme les familles, femmes, enfants ou personnes étrangères voient leur situation se dégrader. 9.000.000 de personnes vivent dans la pauvreté en France et parmi elle, 3.000.000 sont des enfants. 1.463.000 personnes ont été accueillies par l’association en 2015, soit 38.000 personnes de plus qu'en 2014.
Certaines catégories comme les familles, femmes, enfants ou personnes étrangères voient leur situation se dégrader. 9.000.000 de personnes vivent dans la pauvreté en France et parmi elle, 3.000.000 sont des enfants. 1.463.000 personnes ont été accueillies par l’association en 2015, soit 38.000 personnes de plus qu'en 2014.
Une pauvreté matérielle mais aussi morale
57% des personnes qui ont recours au Secours Catholique estiment avoir besoin d'écoute et de conseils. La pauvreté n'est pas seulement monétaire.
Pour William Lopez, responsable du Secours Catholique à Bayonne, "ce lien social permet aux personnes démunies d'exister". Et le Secours Catholique de la ville met tout en place pour tenter de faire oublier la difficulté de leur situation. Une boutique de vêtement à l'image des enseignes de commerce classique et bientôt l'ouverture d'un jardin solidaire ou les bénéficiaires du Secours Catholique pourront y partager un café, se promener ou participer aux activité de jardinage.
Essentielle pour vivre, l'alimentation représente quant à elle 55% des besoins exprimés, selon le rapport national de l'association. Un chiffre pas si surprenant, conséquence de la crise économique de 2008 et de la hausse parallèle du prix des denrées alimentaires.
L'aide financière pour le loyer, les factures, l'énergie et l'eau représente quant à elle 18%.
Pour William Lopez, responsable du Secours Catholique à Bayonne, "ce lien social permet aux personnes démunies d'exister". Et le Secours Catholique de la ville met tout en place pour tenter de faire oublier la difficulté de leur situation. Une boutique de vêtement à l'image des enseignes de commerce classique et bientôt l'ouverture d'un jardin solidaire ou les bénéficiaires du Secours Catholique pourront y partager un café, se promener ou participer aux activité de jardinage.
Essentielle pour vivre, l'alimentation représente quant à elle 55% des besoins exprimés, selon le rapport national de l'association. Un chiffre pas si surprenant, conséquence de la crise économique de 2008 et de la hausse parallèle du prix des denrées alimentaires.
L'aide financière pour le loyer, les factures, l'énergie et l'eau représente quant à elle 18%.
Une précarité qui touche différentes sphères sociales
La fréquentation du Secours Catholique par les femmes est en hausse depuis les années 2000 et les étrangers représentent un tiers des personnes accueillies. Un constat, témoin d'une pauvreté grandissante. La part de diplômés est elle aussi en augmentation. En 2015, 45% des personnes accueillies avaient effectué des études secondaires et 16% des études supérieures.
De plus, le Secours Catholique relève une part plus importante de diplômés étrangers (20,5%), plus sensibles à la précarité, que de diplômés français (13,6%).
Le Secours Catholique souhaite avant tout replacer la lutte de la pauvreté en tant qu'enjeu de société majeure. Absent des débats politiques, les discours sur l'assistanat fleurissent tandis que le RSA se heurte à un réel problème de non-recours.
L'association a interpellé les candidats de la primaire à droite et du centre pour replacer le débat au sein des programmes politiques. Car si trouver des solutions face à la pauvreté est une nécessité, la discrimination et la stigmatisation n'est qu'un moyen de cacher notre responsabilité collective.
De plus, le Secours Catholique relève une part plus importante de diplômés étrangers (20,5%), plus sensibles à la précarité, que de diplômés français (13,6%).
Le Secours Catholique souhaite avant tout replacer la lutte de la pauvreté en tant qu'enjeu de société majeure. Absent des débats politiques, les discours sur l'assistanat fleurissent tandis que le RSA se heurte à un réel problème de non-recours.
L'association a interpellé les candidats de la primaire à droite et du centre pour replacer le débat au sein des programmes politiques. Car si trouver des solutions face à la pauvreté est une nécessité, la discrimination et la stigmatisation n'est qu'un moyen de cacher notre responsabilité collective.