L’emploi des jeunes en Algérie: une réalité amère


Par Rédigé le 20/05/2016 (dernière modification le 20/05/2016)

Au 1er janvier 2016, la population algérienne résidente était estimée à 40,4 millions d’habitants et la tranche d’âge des jeunes de 15-29 ans représente 28,04% selon la dernière enquête de l’office national des statistiques (ONS).


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Pour cette frange de la population potentiellement active, décrocher un emploi digne de ce nom en Algérie relève du parcours du combattant. En plus de l’inégalité des chances qu’offre le marché du travail, s’ajoute la problématique de la précarité de l’emploi lorsque ce dernier est encore accessible. Selon la dernière enquête de l’organisation internationale du travail, entre 50 et 75% des employés n’auraient pas de contrat de travail permanent. La loi n°90-11 du 21 avril 1990, qui régit la relation du travail est pour les contrats à durée indéterminée (CDI), et ne permet les contrats à durée déterminée (CDD) que dans certains cas bien précis.

Malheureusement, le secteur informel, qui a pris une importance remarquable ces dernières années, arrive à contourner cette loi et emploie de plus en plus de jeunes même qualifiés, sans contrats de travail et sans affiliation à la sécurité sociale avec des salaires bas et des horaires insupportables.

Selon le Secrétaire général du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale "La moyenne annuelle des travailleurs non déclarés à la sécurité sociale est de 13%", un chiffre important qui demeure largement sous estimé en raison de l’action limitée de l’inspection du travail.

Malgré l’existence des lois qui répriment les emplois précaires, les non déclaration à la Sécurité sociale, leur application reste problématique à croire que cette situation arrange les employeurs et les pouvoirs publics.


L'emploi informel en Algérie






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