François Ruffin, l’homme multi-casquette, n’a pas hésité à se saisir d’un chapeau marin et à monter à bord du ferry pour aller à la rencontre de l’épidémiologiste britannique Richard Wilkinson. Pas besoin d’être bilingue, économiste, sociologue ou partisan de gauche pour s’engouffrer avec délectation dans le monde de ce dernier.
Un monde où les chiffres et les statistiques abondent, se rassemblent et s’expriment jusqu’à former un futur aussi angoissant que rempli d’espoirs. Car si l’avenir est incertain, le bilan de l’épidémiologiste est plutôt clair: les inégalités économiques nuisent à la santé de notre société.
Alors que jusqu’ici nous cherchions à produire plus de richesses pour améliorer notre condition, nous avons franchi une étape. "C’est la fin d’une époque". Mais un problème majeur se pose puisque "nos dirigeants s’attaquent aux conséquences, jamais aux causes, ou plutôt à la cause". Et quand Ruffin aborde le "cas clinique" Bernard Arnault (ndlr: en référence à son documentaire "Merci patron!") pour illustrer les disparités de richesses, Richard Wilkinson recentre la conversation: "Vous parlez de convertir des personnes riches. Ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est la démocratie. Les riches n’abandonnent leur position que face à une menace sociale".
Alors que pouvons-nous attendre de l’avenir? Si la réponse n’est pas évidente, nous pouvons présentement nous réjouir de ces quelques pages percutantes, lucides et facilement accessibles.
Un monde où les chiffres et les statistiques abondent, se rassemblent et s’expriment jusqu’à former un futur aussi angoissant que rempli d’espoirs. Car si l’avenir est incertain, le bilan de l’épidémiologiste est plutôt clair: les inégalités économiques nuisent à la santé de notre société.
Alors que jusqu’ici nous cherchions à produire plus de richesses pour améliorer notre condition, nous avons franchi une étape. "C’est la fin d’une époque". Mais un problème majeur se pose puisque "nos dirigeants s’attaquent aux conséquences, jamais aux causes, ou plutôt à la cause". Et quand Ruffin aborde le "cas clinique" Bernard Arnault (ndlr: en référence à son documentaire "Merci patron!") pour illustrer les disparités de richesses, Richard Wilkinson recentre la conversation: "Vous parlez de convertir des personnes riches. Ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est la démocratie. Les riches n’abandonnent leur position que face à une menace sociale".
Alors que pouvons-nous attendre de l’avenir? Si la réponse n’est pas évidente, nous pouvons présentement nous réjouir de ces quelques pages percutantes, lucides et facilement accessibles.