Révélations. L’affaire des Panama Papers fait l’effet d’une petite bombe dans les médias. Des centaines de journalistes du monde entier ont travaillé de nombreux mois sur des sources tombées entre leurs mains, sous l’autorité d’un consortium international de journalistes d’investigation basé à New York et qui n’en est pas à sa première révélation. L’affaire semble simple seulement Assange, celui-là même qui est à l’origine de wikileaks et de la révélation d’autres nombreux scandales remet en cause l’impartialité - comme si cela existait - du travail des journalistes du fameux consortium qui en résumé travailleraient pour les Américains et pour Soros, le célèbre homme d’affaires milliardaire américain d’origine hongroise devenu humaniste. L'ennemi serait la Russie. De là à dire qu’Israël est derrière, il n’y a évidemment qu’un pas…. Qui n’a pas encore été franchi. Lorsque les héros de la liberté de la presse se battent entre eux, est-ce à dire que celle-ci ne devient plus qu’un sujet parmi d’autres, utilisable et manipulable à souhait dans l’intérêt des uns et des autres? Oui…
Éthique, déontologie, réalité. La liberté de la presse fait intrinsèquement partie de ce système, mais les journalistes salariés de groupes médiatiques dont le propriétaire se retrouve sur la liste de ceux qui placent leur argent à l’étranger afin de moins payer d’impôt dans le pays où ils résident, se voient eux coincés entre éthique personnelle, déontologie professionnelle et nécessité de manger tous les jours. Qui a dit que le salariat asservissait l’homme? Pourtant au même moment de nombreux syndicats de journalistes et autres associations dénoncent la précarisation en cours de ce métier et se battent pour que les journalistes restent salariés et ne soient pas transformés en "libre-entrepreneur" comme c’est la tendance actuelle.
Contradictoire. Quelques intellectuelles se sont élevées à juste titre me semble-t-il contre des marques qui ont décidé de faire de l’argent sur la liberté des femmes et d’ajouter à leurs dernières collections des tenues avec foulard et autres restrictions vestimentaires musulmanes. Élisabeth Badinter est en tête de ce mouvement mais ne semble pas la mieux placée pour défendre certaines libertés étant elle-même héritière d’un groupe qui défend les intérêts d’un pays liberticide. Vous me direz que l’on peut défendre ses opinions librement et parallèlement recevoir les dividendes que l’on a reçus en héritage. Oui, j’imagine pourtant nous y voyons comme une contradiction qui gâche le message d’Élisabeth Badinter. Et dans cette polémique le message reste le plus important et le messager ne doit pas concentrer sur lui la polémique au risque de faire oublier le message.
Ce n’est pas le seul danger de cette cause. D’autres néoféministes n’hésitent pas à comparer le voile à la minijupe qui serait l’un et l’autre aliénant pour les femmes. D’un côté l’ennemi serait la religion d’un autre côté, ce serait le capitalisme. La femme serait-elle, elle aussi, objet de manipulation? Laissons-lui le crédit d’une capacité de réflexion au milieu de toutes ces influences et cultures qui tentent de l’attirer dans leurs filets. Le droit de choisir, de réfléchir, de changer d’avis, de chercher… le droit d’être tout simplement.
Éthique, déontologie, réalité. La liberté de la presse fait intrinsèquement partie de ce système, mais les journalistes salariés de groupes médiatiques dont le propriétaire se retrouve sur la liste de ceux qui placent leur argent à l’étranger afin de moins payer d’impôt dans le pays où ils résident, se voient eux coincés entre éthique personnelle, déontologie professionnelle et nécessité de manger tous les jours. Qui a dit que le salariat asservissait l’homme? Pourtant au même moment de nombreux syndicats de journalistes et autres associations dénoncent la précarisation en cours de ce métier et se battent pour que les journalistes restent salariés et ne soient pas transformés en "libre-entrepreneur" comme c’est la tendance actuelle.
Contradictoire. Quelques intellectuelles se sont élevées à juste titre me semble-t-il contre des marques qui ont décidé de faire de l’argent sur la liberté des femmes et d’ajouter à leurs dernières collections des tenues avec foulard et autres restrictions vestimentaires musulmanes. Élisabeth Badinter est en tête de ce mouvement mais ne semble pas la mieux placée pour défendre certaines libertés étant elle-même héritière d’un groupe qui défend les intérêts d’un pays liberticide. Vous me direz que l’on peut défendre ses opinions librement et parallèlement recevoir les dividendes que l’on a reçus en héritage. Oui, j’imagine pourtant nous y voyons comme une contradiction qui gâche le message d’Élisabeth Badinter. Et dans cette polémique le message reste le plus important et le messager ne doit pas concentrer sur lui la polémique au risque de faire oublier le message.
Ce n’est pas le seul danger de cette cause. D’autres néoféministes n’hésitent pas à comparer le voile à la minijupe qui serait l’un et l’autre aliénant pour les femmes. D’un côté l’ennemi serait la religion d’un autre côté, ce serait le capitalisme. La femme serait-elle, elle aussi, objet de manipulation? Laissons-lui le crédit d’une capacité de réflexion au milieu de toutes ces influences et cultures qui tentent de l’attirer dans leurs filets. Le droit de choisir, de réfléchir, de changer d’avis, de chercher… le droit d’être tout simplement.