Beaucoup d’élections faites et à venir. La valse des départs et des arrivées au sein du gouvernement français ferait sourire si elle n’était pas aussi pathétique. Hollande décide de ne pas aller au combat, faute de courage, de motivation, d’envie, de conviction surtout. Valls en profite pour se glisser dans ses chaussures, tremblant d’ambition à l’idée de pouvoir devenir président et ne pensant pas que son bilan est aussi celui de l’autre. Résultat, nous avons encore un ministre de l’Intérieur qui devient Premier ministre alors que nous sommes toujours sous un régime d’état d’urgence, état sous lequel se dérouleront aussi les prochaines élections présidentielles. Les egos sont à leur maximum, gonflés comme des baudruches pendant qu’un Français sur sept vit sous le seuil de pauvreté et que le système scolaire continue à abandonner ses laissés pour compte sur le bas-côté du chemin de l’épanouissement par l’enseignement. Et à l’étranger, cela saute toujours et encore, à Istanbul où les Turcs payent cher la collusion de leurs dirigeants avec Daesch . Difficile et dangereux de jouer sur deux tableaux, à un moment ou à un autre on crée des frustrations. La capitale égyptienne a aussi été touchée ce week-end et les Coptes restent toujours les cibles privilégiées des terroristes. On meurt de faim dans le sud de Madagascar, à Alep, au Soudan du sud… Quoi d’autre? En faut-il plus pour se dire qu’il est urgent de faire quelque chose. Et de ce que nous entendons dans la bouche de ceux qui détiennent le pouvoir, rien ne permet de penser que le sort de ceux qui souffrent va changer. Puisque ce monde ne fonctionne pas tel qu’il est aujourd’hui, allons-nous attendre que tout explose? Prenons le risque d’essayer les propositions jugées utopistes par certains, qu’avons-nous à perdre? Plus grand-chose….