Comment y comprendre quelque chose? Ou plutôt, tout est trop clair, tellement clair. Pourtant, on aurait pu espérer qu’avec le jugement de Jérôme Cahuzac, ceux qui nous gouvernent avaient compris que l’impunité des élites creuse le fossé abyssal existant entre le peuple et eux. Le verdict concernant Christine Lagarde prouve manifestement tout le contraire. La présidente du FMI est jugée coupable mais n’est pas condamnée, dispensée de peine, sans condamnation inscrite à son casier judiciaire.
Elle peut surtout rester à la tête du FMI. C’est ainsi que non seulement les parlementaires qui l’ont jugée – oui, à ce niveau-là, on se juge entre soi, pour être bien sûr de ne pas préparer le terrain à une éventuelle future condamnation les concernant – absolvent Christine Lagarde. Mais en plus et surtout, la maintiennent à son poste – prestige de la France oblige évidemment.
Comment ne pas comprendre qu’en agissant ainsi, ceux que nous avons élus pour nous représenter nous lèsent et nous offrent une triste occasion de développer ce fameux sentiment populiste que l’on a pourtant si longtemps réfréné. Comment croire ensuite que les élections sont encore le moyen pour une population de se sentir représentée par des élus? Comment s’empêcher de faire des comparaisons?. Un étranger sans papiers se retrouve en prison pour avoir volé un pain et une représentante de l’élite française et internationale est reconnue coupable mais ,'est pas condamnée. Bien sûr que Christine Lagarde est coupable, coupable d’avoir accepté d’ignorer ce qui se tramait. Coupable d’avoir accepté d’obéir aux ordres non formulés peut-être mais néanmoins,sous-entendus de ceux qui l’ont nommée. On ne peut pas être ministre et ne pas être responsable. On ne peut pas accepter un tel poste à responsabilités et n’y aller que par ambition sans penser qu’il va falloir assumer les décisions à prendre.
Ce sont de tels comportements qui alimentent le sentiment d’injustice ressenti par bon nombre d’entre nous. Qui font que beaucoup de citoyens se réfugient auprès de ceux qui font semblant de les comprendre pour exacerber en eux ces sentiments de frustration. Et ceux qui créent ces sentiments d’injustice sont ensuite les premiers à les leur reprocher. Si ce n’est pas de la manipulation, qu’est-ce alors? Elire les uns ou les autres ne veut plus rien dire aujourd’hui. Qui peut se vanter de se sentir représenté par un de ceux qui prétendent au poste suprême? Il n’y a qu’à voir le manque d’enthousiasme marquant le début de cette campagne présidentielle française qui s’annonce sans intérêt. Il semble urgent de reconnaître le vote blanc et la non-participation comme des votes protestataires, comme une manifestation de non-reconnaissance d’un système qui a fait long feu. La démocratie doit trouver un nouveau mode de fonctionnement pour que le peuple se sente enfin acteur de son destin. Comment? En mettant fin à l’oligarchie trop souvent ploutocratique qui nous régit. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il faille s'orienter vers une dictature. On nous a déjà fait le coup… Il tient à nous de trouver une troisième voie.
Joyeux Noël.
Elle peut surtout rester à la tête du FMI. C’est ainsi que non seulement les parlementaires qui l’ont jugée – oui, à ce niveau-là, on se juge entre soi, pour être bien sûr de ne pas préparer le terrain à une éventuelle future condamnation les concernant – absolvent Christine Lagarde. Mais en plus et surtout, la maintiennent à son poste – prestige de la France oblige évidemment.
Comment ne pas comprendre qu’en agissant ainsi, ceux que nous avons élus pour nous représenter nous lèsent et nous offrent une triste occasion de développer ce fameux sentiment populiste que l’on a pourtant si longtemps réfréné. Comment croire ensuite que les élections sont encore le moyen pour une population de se sentir représentée par des élus? Comment s’empêcher de faire des comparaisons?. Un étranger sans papiers se retrouve en prison pour avoir volé un pain et une représentante de l’élite française et internationale est reconnue coupable mais ,'est pas condamnée. Bien sûr que Christine Lagarde est coupable, coupable d’avoir accepté d’ignorer ce qui se tramait. Coupable d’avoir accepté d’obéir aux ordres non formulés peut-être mais néanmoins,sous-entendus de ceux qui l’ont nommée. On ne peut pas être ministre et ne pas être responsable. On ne peut pas accepter un tel poste à responsabilités et n’y aller que par ambition sans penser qu’il va falloir assumer les décisions à prendre.
Ce sont de tels comportements qui alimentent le sentiment d’injustice ressenti par bon nombre d’entre nous. Qui font que beaucoup de citoyens se réfugient auprès de ceux qui font semblant de les comprendre pour exacerber en eux ces sentiments de frustration. Et ceux qui créent ces sentiments d’injustice sont ensuite les premiers à les leur reprocher. Si ce n’est pas de la manipulation, qu’est-ce alors? Elire les uns ou les autres ne veut plus rien dire aujourd’hui. Qui peut se vanter de se sentir représenté par un de ceux qui prétendent au poste suprême? Il n’y a qu’à voir le manque d’enthousiasme marquant le début de cette campagne présidentielle française qui s’annonce sans intérêt. Il semble urgent de reconnaître le vote blanc et la non-participation comme des votes protestataires, comme une manifestation de non-reconnaissance d’un système qui a fait long feu. La démocratie doit trouver un nouveau mode de fonctionnement pour que le peuple se sente enfin acteur de son destin. Comment? En mettant fin à l’oligarchie trop souvent ploutocratique qui nous régit. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il faille s'orienter vers une dictature. On nous a déjà fait le coup… Il tient à nous de trouver une troisième voie.
Joyeux Noël.