Leonard Cohen nous a quittés cette semaine. Celui qui avait perdu sa muse en été et avait prédit qu’il la rejoindrait bientôt, l’a fait. Lui n’avait pas trahi et était resté fidèle au beau, au vrai, au juste comme tout artiste qui se respecte et respecte l’autre. La seule trahison a été celle de quitter la scène trop tôt et de nous laisser seuls désormais face à la triste réalité de ce monde. Des larmes pour Leonard, la colère pour Donald.
Ah oui car au fait, Trump a gagné les élections face à Clinton. Ainsi, les Etats-Unis ne sont pas encore prêts pour élire une femme, ils préfèrent, sans réelle surprise, un homme qui n’aime pas les femmes, un homme qui n’aime pas l’étranger, un homme qui s’amuse à surfer sur les sentiments de peur de ses concitoyens face à une société qui évolue, qu’on le veuille ou non. De quoi à peur Trump? De quoi ses électeurs ont-ils peur? Erdogan hier, les Américains aujourd’hui, et demain la France? Trump, miroir désespérant de notre société, a agi comme un général romain en son temps. Grâce aux réseaux sociaux, ces élections sont devenues un plébiscite où 50% du peuple américain en contact direct avec son tribun a réagi avec ses tripes en tournant son pouce vers le bas.
Les médias et les instituts de sondage sont aujourd’hui sur le banc des accusés pour ne pas avoir voulu voir la société américaine comme elle était vraiment. Ils ont trahi. Ils sont aujourd’hui largement vilipendés par ceux qui pensent au bout du compte que l’élection de Trump n’est pas une si mauvaise chose, surtout en politique étrangère. Comment peut-on être aussi naïf? Comment peut-on vraiment penser que deux personnes comme Trump et Poutine vont pouvoir s’entendre? Qu’ils se ressemblent, aucun doute là-dessus, mais comment penser que deux personnes justement qui se ressemblent autant puissent s’entendre longtemps. Comment deux politiques nationalistes peuvent-elles cohabiter à long terme? L’un voudra toujours être plus fort que l’autre, nous allons avoir droit à un torrent d’égo mal contrôlé. Il va surtout falloir travailler plus encore pour contrer l’aliénation masculine qui fait que la majorité des femmes blanches américaines ont voté pour un homme qui ne les respecte pas. Un suicide inconscient sous l’œil bienveillant de ceux qui prétendument veillent sur elles.
Nous avions à tort manifestement, espéré pendant un temps qu’avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, les Etats-Unis pourraient aussi être dirigés par une femme. Leur donner une chance d’être aussi bonnes ou mauvaises que les hommes lorsqu’ils sont au pouvoir. L’année prochaine en France, la future candidate qui s’est réjouie de la victoire de Trump aimerait bien aussi être la première femme à diriger la République. Une belle preuve que les femmes peuvent être égales aux hommes quand il s'agit de solliciter les plus bas instincts de leurs concitoyens.
Ah oui car au fait, Trump a gagné les élections face à Clinton. Ainsi, les Etats-Unis ne sont pas encore prêts pour élire une femme, ils préfèrent, sans réelle surprise, un homme qui n’aime pas les femmes, un homme qui n’aime pas l’étranger, un homme qui s’amuse à surfer sur les sentiments de peur de ses concitoyens face à une société qui évolue, qu’on le veuille ou non. De quoi à peur Trump? De quoi ses électeurs ont-ils peur? Erdogan hier, les Américains aujourd’hui, et demain la France? Trump, miroir désespérant de notre société, a agi comme un général romain en son temps. Grâce aux réseaux sociaux, ces élections sont devenues un plébiscite où 50% du peuple américain en contact direct avec son tribun a réagi avec ses tripes en tournant son pouce vers le bas.
Les médias et les instituts de sondage sont aujourd’hui sur le banc des accusés pour ne pas avoir voulu voir la société américaine comme elle était vraiment. Ils ont trahi. Ils sont aujourd’hui largement vilipendés par ceux qui pensent au bout du compte que l’élection de Trump n’est pas une si mauvaise chose, surtout en politique étrangère. Comment peut-on être aussi naïf? Comment peut-on vraiment penser que deux personnes comme Trump et Poutine vont pouvoir s’entendre? Qu’ils se ressemblent, aucun doute là-dessus, mais comment penser que deux personnes justement qui se ressemblent autant puissent s’entendre longtemps. Comment deux politiques nationalistes peuvent-elles cohabiter à long terme? L’un voudra toujours être plus fort que l’autre, nous allons avoir droit à un torrent d’égo mal contrôlé. Il va surtout falloir travailler plus encore pour contrer l’aliénation masculine qui fait que la majorité des femmes blanches américaines ont voté pour un homme qui ne les respecte pas. Un suicide inconscient sous l’œil bienveillant de ceux qui prétendument veillent sur elles.
Nous avions à tort manifestement, espéré pendant un temps qu’avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, les Etats-Unis pourraient aussi être dirigés par une femme. Leur donner une chance d’être aussi bonnes ou mauvaises que les hommes lorsqu’ils sont au pouvoir. L’année prochaine en France, la future candidate qui s’est réjouie de la victoire de Trump aimerait bien aussi être la première femme à diriger la République. Une belle preuve que les femmes peuvent être égales aux hommes quand il s'agit de solliciter les plus bas instincts de leurs concitoyens.