Il y a ceux qui meurent et ceux qui sont décédés, assassinés il y a un an. Le gouvernement français a commémoré avec plus ou moins de maladresse - cette faute sur le nom de Wolinski c'est quand même incroyable! - ceux (journalistes, quidam, représentants des forces de l'ordre) tombés sous les balles des terroristes, en janvier 2015. Quelque chose a changé en France, renforcé par les événements de novembre. Les Français sont en guerre, ils ne savent pas très bien contre qui, cet ennemi invisible qui peut les surprendre partout et à tout moment, mais ils ont compris que ce ne serait plus jamais comme avant.
Il y a aussi celui qui a disparu il y a 20 ans, laissant manifestement des inconsolables. Nul ne pourra nier que François Mitterrand aura marqué son époque. En ces temps du souvenir, il n'est peut-être pas de bon ton de rappeler ce qui fâche. Pourtant au vu des scores actuels du Front National, il est difficile de ne pas se souvenir du rôle joué par ce grand homme politique dans ce succès. L'ancien président de la République français, en faisant disparaître les communistes, a laissé une place à l'extrême droite qui s'y est engouffrée avec énergie et délectation.
Pas de quoi se réjouir non plus de la "dérive autoritaire" du nouveau gouvernement polonais. Le Premier ministre hongrois se voit ravir la première place parmi les chefs de gouvernement conservateur qui n'en font qu'à leur tête. Viktor Orban avait en son temps fait voter une loi sur les médias dans son pays, c'est aujourd'hui au tour des Polonais. A l'époque, cela avait fait grand bruit auprès de l'Union européenne et dans les médias occidentaux. L'annonce de la décision des autorités de Varsovie a plus fait l'effet d'un bouchon de champagne pour fêter ce début d'année qu'autre chose. Bruxelles a protesté pour la forme mais il semble bien que rien n'empêchera Varsovie de n'en faire qu'à sa tête tout comme Budapest. Il est vrai qu'après avoir beaucoup décrié Orban dans son comportement vis-à-vis de la presse, des réfugiés, etc... aujourd'hui, on lirait presque dans les médias qu'il avait peut-être raison au vu de l'évolution de la situation. Ah le manque de pudeur n'a pas de limite!
Enfin, l'édito des Nouvelles news aura retenu mon attention. Un éditorial sur les femmes invisibles. Vous aurez compris qu'il s'agit de la polémique liée à la sélection des membres du jury pour le festival de la BD à Angoulême. Pas une femme dedans! Personne ne le relève dans la presse. Un auteur décide de céder sa place à une consœur et cela devient un fait d'actualité repris dans les médias. Le chemin est encore long.
Il y a aussi celui qui a disparu il y a 20 ans, laissant manifestement des inconsolables. Nul ne pourra nier que François Mitterrand aura marqué son époque. En ces temps du souvenir, il n'est peut-être pas de bon ton de rappeler ce qui fâche. Pourtant au vu des scores actuels du Front National, il est difficile de ne pas se souvenir du rôle joué par ce grand homme politique dans ce succès. L'ancien président de la République français, en faisant disparaître les communistes, a laissé une place à l'extrême droite qui s'y est engouffrée avec énergie et délectation.
Pas de quoi se réjouir non plus de la "dérive autoritaire" du nouveau gouvernement polonais. Le Premier ministre hongrois se voit ravir la première place parmi les chefs de gouvernement conservateur qui n'en font qu'à leur tête. Viktor Orban avait en son temps fait voter une loi sur les médias dans son pays, c'est aujourd'hui au tour des Polonais. A l'époque, cela avait fait grand bruit auprès de l'Union européenne et dans les médias occidentaux. L'annonce de la décision des autorités de Varsovie a plus fait l'effet d'un bouchon de champagne pour fêter ce début d'année qu'autre chose. Bruxelles a protesté pour la forme mais il semble bien que rien n'empêchera Varsovie de n'en faire qu'à sa tête tout comme Budapest. Il est vrai qu'après avoir beaucoup décrié Orban dans son comportement vis-à-vis de la presse, des réfugiés, etc... aujourd'hui, on lirait presque dans les médias qu'il avait peut-être raison au vu de l'évolution de la situation. Ah le manque de pudeur n'a pas de limite!
Enfin, l'édito des Nouvelles news aura retenu mon attention. Un éditorial sur les femmes invisibles. Vous aurez compris qu'il s'agit de la polémique liée à la sélection des membres du jury pour le festival de la BD à Angoulême. Pas une femme dedans! Personne ne le relève dans la presse. Un auteur décide de céder sa place à une consœur et cela devient un fait d'actualité repris dans les médias. Le chemin est encore long.