Les prises de position de Donald Trump sur l’Iran menacent les affaires de Total. D'après le président-directeur général de Total, Patrick Pouyanné, le projet gazier iranien de South Pars sera approuvé avant l'été si et seulement si les États-Unis ne reviennent pas d'ici là sur la levée de certaines sanctions consécutive à l'accord conclu entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de la République islamique.
Le groupe pétrolier français avait signé en novembre 2016 avec NIOC, la compagnie pétrolière nationale iranienne, un protocole d'accord en vue de développer la phase 11 de South Pars, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, dans le Golfe persique. Le projet, dans sa première étape, a été estimé à quelque deux milliards de dollars. Total était ainsi devenue la première compagnie pétrolière occidentale à revenir en Iran depuis la levée des sanctions décrétées en 2012, suivie un mois plus tard par Shell.
Le président américain a qualifié de "mauvais texte" l'accord conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, encadrant les activités nucléaires de l'Iran en échange d'une levée des sanctions commerciales. Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, a même été jusqu'à proposer un "réexamen complet" de l'accord de l'administration Obama.
Total avait déjà joué un rôle majeur en Iran dans les années 2000 en développant avec succès les phases 2 et 3 de South Pars, avant de quitter le pays après les sanctions prises à l'encontre de Téhéran en raison de son programme nucléaire.
Le groupe pétrolier français avait signé en novembre 2016 avec NIOC, la compagnie pétrolière nationale iranienne, un protocole d'accord en vue de développer la phase 11 de South Pars, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, dans le Golfe persique. Le projet, dans sa première étape, a été estimé à quelque deux milliards de dollars. Total était ainsi devenue la première compagnie pétrolière occidentale à revenir en Iran depuis la levée des sanctions décrétées en 2012, suivie un mois plus tard par Shell.
Le président américain a qualifié de "mauvais texte" l'accord conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, encadrant les activités nucléaires de l'Iran en échange d'une levée des sanctions commerciales. Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, a même été jusqu'à proposer un "réexamen complet" de l'accord de l'administration Obama.
Total avait déjà joué un rôle majeur en Iran dans les années 2000 en développant avec succès les phases 2 et 3 de South Pars, avant de quitter le pays après les sanctions prises à l'encontre de Téhéran en raison de son programme nucléaire.