La rue est à nous… tous !
On y circule, on y vit, on y travaille, on s’y expose, parfois on s’y bouscule voire on s’y cogne innombrables pratiques qui se croisent et s’interceptent, faisant tour à tour de la rue un lieu de rencontres et de conflits : le meilleur et le pire !
Et dans toutes les villes du monde, les mêmes questions : à quoi et à qui servent les rues ? À qui appartiennent-elles ? Qui décide, contrôle, surveille ? Comment concilier toutes les vitesses, tous les modes de déplacement, les besoins des habitants et ceux des passants, des commerçants... ? Comment les rendre lisibles, fluides, conviviales ? Jusqu’où la publicité, le business, la liberté d’expression, l’art peuvent-ils s’y exprimer, voire s’en emparer ?
Les rues des villes sont des lieux multifonctionnels qui doivent assurer à la fois la desserte des riverains et la traversée des quartiers, et qui accueillent souvent de multiples activités et usages et fonctionnent comme des lieux de rencontres et comme des médias.
Or ces fonctions sont plus ou moins compatibles les unes avec les autres, ce qui entraîne des dysfonctionnements et des conflits divers. L’extension des villes, en hauteur et en surface, et la diversification des déplacements et des modes de transports aiguisent ces problèmes d’usage et de partage de la rue. Pour essayer de les résoudre, l’urbanisme moderne a eu tendance à hiérarchiser et spécialiser les voies par fonctions, et à séparer les mobilités et les activités. Ces solutions sont aujourd’hui débattues car elles ont, dans certains cas, des effets pervers, qui soulignent les limites du "partage séparation". D’autres solutions sont aujourd’hui explorées et mises en œuvre dans le monde, souvent plus fondées sur un "partage - mise en commun" qui, sous diverses formes, s’efforcent d’exploiter le potentiel d’urbanité de la mixité fonctionnelle et sociale.
L’exposition présentera avec la contribution de la Ville de Barcelone et du réseau des villes de l’Arc métropolitain, les potentialités de la rue dans le contexte de la modernité. Elle complètera les thèmes de l’exposition originale avec des questions spécifiques telles que les rues citoyennes, celles qui ont fait l’objet de pactes entre les différents usagers, les rues de quartier… :
La rue sera étudiée en lien avec son passé, son présent et son futur mais aussi son aspect multifonctionnel, sa capacité à évoluer pour permettre de comprendre ce qui en fait leur qualité, leur capacité à être un élément fondamental de l’urbanisme de tous les temps et de tous les espaces urbains.
* L’année Cerdà: référence au grand architecte visionnaire Ildefonso Cerdà, qui jeta les bases de la Barcelone moderne et de l’urbanisme orienté vers l’expansion et la transformation des villes
La rue est à nous… tous !, du 24 mars au 16 mai 2010, dans la galerie d’exposition du Collège de l’Ordre des Architectes de Catalogne, plaça Nova 5. 80003 Barcelona
Et dans toutes les villes du monde, les mêmes questions : à quoi et à qui servent les rues ? À qui appartiennent-elles ? Qui décide, contrôle, surveille ? Comment concilier toutes les vitesses, tous les modes de déplacement, les besoins des habitants et ceux des passants, des commerçants... ? Comment les rendre lisibles, fluides, conviviales ? Jusqu’où la publicité, le business, la liberté d’expression, l’art peuvent-ils s’y exprimer, voire s’en emparer ?
Les rues des villes sont des lieux multifonctionnels qui doivent assurer à la fois la desserte des riverains et la traversée des quartiers, et qui accueillent souvent de multiples activités et usages et fonctionnent comme des lieux de rencontres et comme des médias.
Or ces fonctions sont plus ou moins compatibles les unes avec les autres, ce qui entraîne des dysfonctionnements et des conflits divers. L’extension des villes, en hauteur et en surface, et la diversification des déplacements et des modes de transports aiguisent ces problèmes d’usage et de partage de la rue. Pour essayer de les résoudre, l’urbanisme moderne a eu tendance à hiérarchiser et spécialiser les voies par fonctions, et à séparer les mobilités et les activités. Ces solutions sont aujourd’hui débattues car elles ont, dans certains cas, des effets pervers, qui soulignent les limites du "partage séparation". D’autres solutions sont aujourd’hui explorées et mises en œuvre dans le monde, souvent plus fondées sur un "partage - mise en commun" qui, sous diverses formes, s’efforcent d’exploiter le potentiel d’urbanité de la mixité fonctionnelle et sociale.
L’exposition présentera avec la contribution de la Ville de Barcelone et du réseau des villes de l’Arc métropolitain, les potentialités de la rue dans le contexte de la modernité. Elle complètera les thèmes de l’exposition originale avec des questions spécifiques telles que les rues citoyennes, celles qui ont fait l’objet de pactes entre les différents usagers, les rues de quartier… :
La rue sera étudiée en lien avec son passé, son présent et son futur mais aussi son aspect multifonctionnel, sa capacité à évoluer pour permettre de comprendre ce qui en fait leur qualité, leur capacité à être un élément fondamental de l’urbanisme de tous les temps et de tous les espaces urbains.
* L’année Cerdà: référence au grand architecte visionnaire Ildefonso Cerdà, qui jeta les bases de la Barcelone moderne et de l’urbanisme orienté vers l’expansion et la transformation des villes
La rue est à nous… tous !, du 24 mars au 16 mai 2010, dans la galerie d’exposition du Collège de l’Ordre des Architectes de Catalogne, plaça Nova 5. 80003 Barcelona
Rencontres et débats
Rues européennes et Rues latino-américaines : 25 mars
Au Collège de L’Ordre des Architectes de Catalogne et au Collège et l’Association Ingénieurs de Catalogne .
Avec la collaboration de l’Institut pour la ville en mouvement Amérique latine dirigé par Andres Borthagaray et avec des représentants des universités et villes d’Amérique latine qui ont accueilli l’exposition en 2008 et en 2009, organisé des rencontres scientifiques et culturelles, et participé à l’édition d’un ouvrage sur les rues en Amérique latine avec l’IVM.
Rues métropolitaines et région polycentrique13 et 14 mai
Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB).
Organisé par la la Diputació de Barcelona et le Consorci Universitat Internacional Menéndez y Pelayo-Centre Ernest Lluch. Avec la collaboration du le Réseau de villes de l’arc métropolitain, la Mancomunitat de Municipis de l’Area Metropolitana, et les travaux de photographes sur la rue contemporaine.
Trois séances : Le rôle des axes-rues, rues métropolitaines, et des axes-lieux de centralité dans le projet des grands territoires métropolitains. Exemples de projets urbains qui croisent les enjeux de fonctionnalité, de qualité, d’identité et de "potentialité métropolitaine". Gestion et gouvernance des rues métropolitaines et espace public.
www.larueestatous.com
Au Collège de L’Ordre des Architectes de Catalogne et au Collège et l’Association Ingénieurs de Catalogne .
Avec la collaboration de l’Institut pour la ville en mouvement Amérique latine dirigé par Andres Borthagaray et avec des représentants des universités et villes d’Amérique latine qui ont accueilli l’exposition en 2008 et en 2009, organisé des rencontres scientifiques et culturelles, et participé à l’édition d’un ouvrage sur les rues en Amérique latine avec l’IVM.
Rues métropolitaines et région polycentrique13 et 14 mai
Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB).
Organisé par la la Diputació de Barcelona et le Consorci Universitat Internacional Menéndez y Pelayo-Centre Ernest Lluch. Avec la collaboration du le Réseau de villes de l’arc métropolitain, la Mancomunitat de Municipis de l’Area Metropolitana, et les travaux de photographes sur la rue contemporaine.
Trois séances : Le rôle des axes-rues, rues métropolitaines, et des axes-lieux de centralité dans le projet des grands territoires métropolitains. Exemples de projets urbains qui croisent les enjeux de fonctionnalité, de qualité, d’identité et de "potentialité métropolitaine". Gestion et gouvernance des rues métropolitaines et espace public.
www.larueestatous.com