Les législatives n’ont pas amené, heureusement nous semble-t-il, le plébiscite espéré par les nouveaux dirigeants. Encore une fois, pour une question d’équilibre démocratique cela semble être une bonne chose. Toutefois, une large majorité est acquise pour En Marche, alors que c’est néanmoins le parti des abstentionnistes, rappelons-le, qui sort grand vainqueur de ces élections, avec plus de 57%. Mais chut, comme d’habitude, ces votants-là sont ignorés.
Qu’on soit ou non macroniste, ce qui est intéressant dans cette nouvelle assemblée, ce sont justement les nouveaux. Les néo-députés sont au nombre de 234, ce n’est pas la majorité - 38% des effectifs, mais comme pour la représentation des femmes, ce n’est pas mal. Tout d’abord, dehors les carriéristes. Nombre de vieux députés installés à l’Assemblée nationale ont, soit d’eux-mêmes pris la décision de partir pour peut-être s'éviter l’humiliation de la défaite ou ont été boutés hors les murs. Sans surprise, certains ne furent pas bons perdants. Nous pouvons les comprendre quand on est en place depuis tellement d’années, que le siège où l’on s’assied a pris l’empreinte du fessier concerné, et qu’à la cantine on a son rond de serviette, cela bouscule…
Le plus souvent remplacés par des néophytes en politique, des femmes par exemple, mais pas seulement, les petites remarques sexistes n’ont pu être évitées concernant soit les compétences, soit le temps que les nouvelles députées pourront consacrer à leurs récentes fonctions. Eux, évidemment, lorsqu’ils ont commencé, ils étaient déjà compétents - c’est connu - et grâce à des épouses au profil de celle de François Fillon, ils ont pu consacrer tout leur temps à leur métier de politicien. D’autres ont été accusées d’éviter des débats proposés par leurs adversaires, débats qui auraient démontré leur incompétence. Ah, parce que savoir parler pour ne rien dire, c’est être compétent? Qui ignore aujourd’hui que les politiciens sont briefés sur les réponses à fournir face à tel ou tel sujet? Réponses souvent toutes faites qu’il est possible de servir à toutes les sauces d’ailleurs…
Désormais, le Parlement français compte 223 élues, soit 38,6% de nouveaux parlementaires, c’est la première fois qu’autant de femmes se retrouvent au Palais Bourbon. Notons qu’en 2012, c’était déjà un record. Ce n’est pas encore 40%, mais la voie vers cette égalité-là, semble ouverte.
Le genre n’est pas la seule nouvelle donnée. L’âge change aussi. Les députés de 2017 sont plus jeunes et les professions représentées sont plus diverses qu’auparavant, mais l’Assemblée nationale est encore loin de représenter la réalité sociale de la France. Certes, il y a plus d’agriculteurs, d’employés, d’artisans et de commerçants mais toujours aucun ouvrier. C’est certainement significatif d’une gauche qui ne représente plus ceux qu’elle a dit avoir représentés pendant longtemps. Et le Front national qui se vante d’avoir récupéré une partie des votes de cette catégorie socio-professionnelle ne semble pas non plus leur avoir donné l’occasion de s’exprimer au Palais Bourbon.
Il est peut-être aussi significatif de rappeler que ce sont les nouveaux partis comme En Marche ou La France insoumise qui ont le plus présenté de femmes aux élections et par conséquent qui ont logiquement plus d’élues désormais que les vieux partis. En effet, Les Républicains et les Socialistes qui ont vu leur représentation réduite à peau de chagrin devraient là encore, se poser des questions. Les remises en cause sont souvent douloureuses mais toujours indispensables pour avancer.
Qu’on soit ou non macroniste, ce qui est intéressant dans cette nouvelle assemblée, ce sont justement les nouveaux. Les néo-députés sont au nombre de 234, ce n’est pas la majorité - 38% des effectifs, mais comme pour la représentation des femmes, ce n’est pas mal. Tout d’abord, dehors les carriéristes. Nombre de vieux députés installés à l’Assemblée nationale ont, soit d’eux-mêmes pris la décision de partir pour peut-être s'éviter l’humiliation de la défaite ou ont été boutés hors les murs. Sans surprise, certains ne furent pas bons perdants. Nous pouvons les comprendre quand on est en place depuis tellement d’années, que le siège où l’on s’assied a pris l’empreinte du fessier concerné, et qu’à la cantine on a son rond de serviette, cela bouscule…
Le plus souvent remplacés par des néophytes en politique, des femmes par exemple, mais pas seulement, les petites remarques sexistes n’ont pu être évitées concernant soit les compétences, soit le temps que les nouvelles députées pourront consacrer à leurs récentes fonctions. Eux, évidemment, lorsqu’ils ont commencé, ils étaient déjà compétents - c’est connu - et grâce à des épouses au profil de celle de François Fillon, ils ont pu consacrer tout leur temps à leur métier de politicien. D’autres ont été accusées d’éviter des débats proposés par leurs adversaires, débats qui auraient démontré leur incompétence. Ah, parce que savoir parler pour ne rien dire, c’est être compétent? Qui ignore aujourd’hui que les politiciens sont briefés sur les réponses à fournir face à tel ou tel sujet? Réponses souvent toutes faites qu’il est possible de servir à toutes les sauces d’ailleurs…
Désormais, le Parlement français compte 223 élues, soit 38,6% de nouveaux parlementaires, c’est la première fois qu’autant de femmes se retrouvent au Palais Bourbon. Notons qu’en 2012, c’était déjà un record. Ce n’est pas encore 40%, mais la voie vers cette égalité-là, semble ouverte.
Le genre n’est pas la seule nouvelle donnée. L’âge change aussi. Les députés de 2017 sont plus jeunes et les professions représentées sont plus diverses qu’auparavant, mais l’Assemblée nationale est encore loin de représenter la réalité sociale de la France. Certes, il y a plus d’agriculteurs, d’employés, d’artisans et de commerçants mais toujours aucun ouvrier. C’est certainement significatif d’une gauche qui ne représente plus ceux qu’elle a dit avoir représentés pendant longtemps. Et le Front national qui se vante d’avoir récupéré une partie des votes de cette catégorie socio-professionnelle ne semble pas non plus leur avoir donné l’occasion de s’exprimer au Palais Bourbon.
Il est peut-être aussi significatif de rappeler que ce sont les nouveaux partis comme En Marche ou La France insoumise qui ont le plus présenté de femmes aux élections et par conséquent qui ont logiquement plus d’élues désormais que les vieux partis. En effet, Les Républicains et les Socialistes qui ont vu leur représentation réduite à peau de chagrin devraient là encore, se poser des questions. Les remises en cause sont souvent douloureuses mais toujours indispensables pour avancer.