Se défaire des préjugés
Monique de Kermadec est psychologue clinicienne et psychothérapeute. Elle développe notamment ses champs de recherches sur la mystérieuse thématique de la douance chez l’adulte et la souffrance qu’elle occasionne au quotidien chez ces patients. Avec un premier ouvrage intitulé "Apprendre à faire simple quand on est compliqué", la spécialiste de la précocité intellectuelle entrouvrait une porte sur la compréhension de ce phénomène complexe. Elle dressait notamment le portrait de ses adultes à haut potentiels et de leurs singularités affectives et intellectuelles.
Avec ce second opus, la clinicienne apporte un éventail d’outils thérapeutiques qui mènent à l’acceptation de la différence, au-delà de ceux insuffisants déjà en place (comme l’évaluation du Quotient Intellectuel par exemple). Pour ce faire, elle place la question de la souffrance au centre de sa réflexion.
Contrairement à ce qui est ancré dans l’imaginaire collectif, les adultes à haut potentiels ne présentent pas uniquement des facultés intellectuelles hors-normes. Distinction faite, nul besoin d’être assimilé à Einstein pour être diagnostiqué surdoué. Et ce sont généralement des situations d’échec scolaire ou social qui empêchent les adultes de consulter alors même qu’ils peuvent représentés des indices majeurs. "Les adultes ont encore des scrupules à consulter car ils se disent que s’ils avaient été surdoués, ils le sauraient et auraient réussi de manière étincelante leur vie" explique la spécialiste. Les surdoués présentent en revanche des caractéristiques bien particulières comme l’hypersensibilité sensorielle et émotionnelle, ou l’attrait pour le mystique et la complexité des choses par exemple. Toutefois, tous ont en commun une carence d’un lien avec l’autre et avec le monde, source de souffrance, de solitude et d’incompréhension.
Avec ce second opus, la clinicienne apporte un éventail d’outils thérapeutiques qui mènent à l’acceptation de la différence, au-delà de ceux insuffisants déjà en place (comme l’évaluation du Quotient Intellectuel par exemple). Pour ce faire, elle place la question de la souffrance au centre de sa réflexion.
Contrairement à ce qui est ancré dans l’imaginaire collectif, les adultes à haut potentiels ne présentent pas uniquement des facultés intellectuelles hors-normes. Distinction faite, nul besoin d’être assimilé à Einstein pour être diagnostiqué surdoué. Et ce sont généralement des situations d’échec scolaire ou social qui empêchent les adultes de consulter alors même qu’ils peuvent représentés des indices majeurs. "Les adultes ont encore des scrupules à consulter car ils se disent que s’ils avaient été surdoués, ils le sauraient et auraient réussi de manière étincelante leur vie" explique la spécialiste. Les surdoués présentent en revanche des caractéristiques bien particulières comme l’hypersensibilité sensorielle et émotionnelle, ou l’attrait pour le mystique et la complexité des choses par exemple. Toutefois, tous ont en commun une carence d’un lien avec l’autre et avec le monde, source de souffrance, de solitude et d’incompréhension.
Bien vivre sa différence
Monique de Kermadec nous prouve que cela est possible en en faisant un atout, mais surtout en appréhendant les fondements de cette différence. Le livre "L’adulte surdoué à la conquête du bonheur, rompre avec la souffrance" se veut être une boite à outils conceptuels et pragmatiques pour arriver à ce but. "À partir des concepts d’intelligence relationnelle et d’intelligence créative, elle met en évidence une forme particulière d’intelligence propre aux surdoués adultes: l’intelligence "spirituelle", et les ressources qu’offre celle-ci à son détenteur pour enfin réparer ce lien vital avec le monde, sans quoi il ne peut parvenir à un équilibre harmonieux".