Mexique: Enquêter sur la disparition de plusieurs hommes appréhendés par la marine
Les autorités civiles mexicaines doivent enquêter de toute urgence sur la disparition forcée d'un homme, arrêté par des membres de la marine mexicaine dans l'État du Tamaulipas il y a quelques jours, a déclaré Amnesty International.
La marine a nié toute implication dans l'arrestation de José Fortino Martínez le 5 juin mais des témoins présents lors de l'opération ont dit avoir suivi les véhicules officiels transportant cet homme jusqu'aux portes d'une base militaire voisine.
"Les dénégations des autorités concernant l'arrestation de José Fortino Mártinez ne sont pas crédibles face à certains éléments accablants", a déclaré Javier Zuñiga, conseiller spécial à Amnesty International.
Au moins trois autres hommes - José Cruz Díaz Jaramillo, Joel Díaz Espinoza et Martín Rico García – ont également été portés disparus après avoir semble-t-il été arrêtés entre les 2 et 5 juin par des officiers de la marine à Nuevo Laredo, dans l'État du Tamaulipas, à la frontière avec les États-Unis.
La marine a nié toute implication dans l'arrestation de José Fortino Martínez le 5 juin mais des témoins présents lors de l'opération ont dit avoir suivi les véhicules officiels transportant cet homme jusqu'aux portes d'une base militaire voisine.
"Les dénégations des autorités concernant l'arrestation de José Fortino Mártinez ne sont pas crédibles face à certains éléments accablants", a déclaré Javier Zuñiga, conseiller spécial à Amnesty International.
Au moins trois autres hommes - José Cruz Díaz Jaramillo, Joel Díaz Espinoza et Martín Rico García – ont également été portés disparus après avoir semble-t-il été arrêtés entre les 2 et 5 juin par des officiers de la marine à Nuevo Laredo, dans l'État du Tamaulipas, à la frontière avec les États-Unis.
Côte d'Ivoire: Des dizaines de partisans de Laurent Gbagbo en détention sans inculpation
Les autorités ivoiriennes ont placé en détention au moins 50 personnes – dont plusieurs politiciens ivoiriens en vue – sans les avoir inculpées, à la suite de l'arrestation de l'ancien président Laurent Gbagbo il y a deux mois, a appris Amnesty International.
Au moins 21 partisans de Laurent Gbagbo, parmi lesquels l'ancien Premier ministre et l'ancien ministre des Affaires étrangères, sont détenus à l'hôtel Pergola à Abidjan, la capitale économique.
Plusieurs autres - dont Laurent Gbagbo, son épouse, Simone Gbagbo, et Pascal Affi N'guessan, le président du parti de l'ancien président, le Front populaire ivoirien - sont incarcérés dans le nord du pays.
"On ne peut pas dire que ce soit un début très prometteur pour la présidence d'Alassane Ouattara", a déclaré Véronique Aubert, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International. "Le maintien de personnes en détention sans inculpation est une violation directe des normes internationales en matière de droits humains. Les autorités ivoiriennes doivent inculper dans les meilleurs délais l'ensemble des détenus d'une infraction prévue par la loi ou bien les libérer immédiatement. "
Au moins 21 partisans de Laurent Gbagbo, parmi lesquels l'ancien Premier ministre et l'ancien ministre des Affaires étrangères, sont détenus à l'hôtel Pergola à Abidjan, la capitale économique.
Plusieurs autres - dont Laurent Gbagbo, son épouse, Simone Gbagbo, et Pascal Affi N'guessan, le président du parti de l'ancien président, le Front populaire ivoirien - sont incarcérés dans le nord du pays.
"On ne peut pas dire que ce soit un début très prometteur pour la présidence d'Alassane Ouattara", a déclaré Véronique Aubert, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International. "Le maintien de personnes en détention sans inculpation est une violation directe des normes internationales en matière de droits humains. Les autorités ivoiriennes doivent inculper dans les meilleurs délais l'ensemble des détenus d'une infraction prévue par la loi ou bien les libérer immédiatement. "
Turquie: Prendre des mesures contre la discrimination envers les LGBT
Les autorités turques doivent faire entrer en application des lois qui protègeront les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) de la discrimination dont elles sont souvent victimes, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport publié mardi 21 juin.
Ce document, intitulé ‘Not an illness nor a crime': Lesbian, gay, bisexual and transgender people in Turkey demand equality, met en évidence la discrimination que ces personnes subissent de la part de fonctionnaires dans les services de santé, l'éducation, le logement et au travail, dans un pays où il n'existe pas de dispositions pour l'empêcher.
"À cause des préjugés omniprésents à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres en Turquie et par peur de l'ostracisme et des attaques, beaucoup se sentent obligées de cacher leur orientation sexuelle, même à leurs proches", a souligné Andrew Gardner, spécialiste de la Turquie au sein d'Amnesty International.
Ce document, intitulé ‘Not an illness nor a crime': Lesbian, gay, bisexual and transgender people in Turkey demand equality, met en évidence la discrimination que ces personnes subissent de la part de fonctionnaires dans les services de santé, l'éducation, le logement et au travail, dans un pays où il n'existe pas de dispositions pour l'empêcher.
"À cause des préjugés omniprésents à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres en Turquie et par peur de l'ostracisme et des attaques, beaucoup se sentent obligées de cacher leur orientation sexuelle, même à leurs proches", a souligné Andrew Gardner, spécialiste de la Turquie au sein d'Amnesty International.
Guatemala: Il ne faut pas que la campagne électorale soit marquée par la violence politique
Les autorités guatémaltèques doivent mener une enquête approfondie dans les meilleurs délais sur une série d'homicides à caractère manifestement politique, a déclaré Amnesty International vendredi 17 juin à la suite du dernier meurtre en date, celui d'un candidat aux élections municipales près de la capitale.
Enrique Dardón a été abattu jeudi 16 juin à bout portant dans la boutique d'un barbier, à Guatemala, la capitale.
Il se présentait à la mairie de San José Pinula, à Guatemala. Il s'agit du troisième candidat politique à être tué depuis mai, lorsque le coup d'envoi de la campagne pour les élections présidentielle et législatives, qui auront lieu en septembre, a été donné.
"La montée de la violence à caractère politique en amont des élections est une conséquence de l'incapacité ou de la réticence de l'État à régler le problème persistant de l'impunité", a déclaré Sebastian Elgueta, spécialiste de l'Amérique centrale à Amnesty International.
Enrique Dardón a été abattu jeudi 16 juin à bout portant dans la boutique d'un barbier, à Guatemala, la capitale.
Il se présentait à la mairie de San José Pinula, à Guatemala. Il s'agit du troisième candidat politique à être tué depuis mai, lorsque le coup d'envoi de la campagne pour les élections présidentielle et législatives, qui auront lieu en septembre, a été donné.
"La montée de la violence à caractère politique en amont des élections est une conséquence de l'incapacité ou de la réticence de l'État à régler le problème persistant de l'impunité", a déclaré Sebastian Elgueta, spécialiste de l'Amérique centrale à Amnesty International.