L'actualité des droits humains et de leurs violations

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Par J.N.B.L. Rédigé le 20/01/2011 (dernière modification le 20/01/2011)

Quelques nouveaux éléments préoccupants en Haïti, en Lituanie, en Russie et en Croatie


Haïti: les allégations de violations des droits humains imputables à Jean-Claude Duvalier

Amnesty International exhorte les autorités haïtiennes à enquêter sur les violations des droits humains qui auraient été commises sous le régime de l’'ancien président Jean-Claude Duvalier, surnommé "Bébé Doc", qui vient d’'être interpellé à Port-au-Prince. Jean-Claude Duvalier, accusé d’'être responsable de nombreuses atteintes aux droits humains perpétrées alors qu'’il était au pouvoir de 1971 à 1986, a été arrêté après avoir été interrogé par la police mardi 18 janvier. On ignore encore quels chefs d'’inculpation vont être retenus contre lui.


Lituanie: ’enquête sur les prisons secrètes de la CIA

L’'enquête relative à l’'existence de prisons secrètes dirigées par l’'Agence centrale du renseignement américaine (CIA) en Lituanie ne doit pas être close tant que tous les éléments de preuve n'’auront pas été examinés de manière approfondie, a déclaré Amnesty International lundi 17 janvier 2011. Le 14 janvier, le procureur général de Lituanie a clos l’'enquête visant à déterminer si des fonctionnaires de la Direction de la sûreté de l’'État se sont associés avec la CIA pour créer et utiliser ces sites secrets.
"Clore cette enquête maintenant est prématuré", a souligné Julia Hall, chargée à Amnesty International des questions relatives à la lutte contre le terrorisme et aux droits humains en Europe.


Russie: étranglement progressif de la liberté de rassemblement

Amnesty International s'’inquiète du nombre croissant d'’exemples de restrictions arbitraires au droit à la liberté de réunion et des condamnations de plus en plus sévères prononcées à l’'égard de manifestants pacifiques en Russie. Les organisateurs sont souvent confrontés à des actes de harcèlement et d’'intimidation, y compris de la part de responsables de l'’application des lois et de membres d’organisations pro-gouvernementales.
La passivité dont font preuve les autorités russes lorsqu'’il s’'agit de protéger le droit à la liberté de réunion était une fois de plus manifeste lors du rassemblement de manifestants pacifiques place Triumfalnaya, dans le centre de Moscou, le 31 décembre 2010 et au cours des évènements qui ont
suivi.


Croatie: débat sur les crimes de guerre

Amnesty International se félicite de l’'ouverture d’'un débat public sur les poursuites engagées contre les auteurs de crimes commis durant la guerre en Croatie (1991-1995). La discussion intervient à la suite de la publication par l’'organisation, en décembre 2010, d'’un rapport intitulé Behind a wall of silence: Prosecution of war crimes in Croatia.
Amnesty International regrette cependant que certains aspects de ce rapport aient été présentés de manière déformée. Par exemple, l'’organisation n’'exprime dans ce document aucune opinion quant à savoir qui est à l’origine de la guerre en ex-Yougoslavie et n'’a jamais pris position à ce sujet, quel que soit le contexte. Le point central des préoccupations d’'Amnesty International a toujours été le respect des droits fondamentaux de chacun, sans distinction de nationalité.





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