République dominicaine: cesser d’expulser de force des Haïtiens
Amnesty International a exhorté les autorités de République dominicaine à mettre immédiatement fin à l’expulsion massive de migrants haïtiens, alors qu’elles font valoir que cette mesure s’impose dans le but de prévenir la propagation du choléra. Plus de 950 Haïtiens – dont beaucoup vivent en République dominicaine sans papiers – ont été expulsés en Haïti au cours de la semaine dernière, selon des déclarations du ministère local de l’Immigration.
Mauritanie: libérer les militants anti-esclavagistes incarcérés
Amnesty International sollicite la libération de trois militants anti-esclavagistes, incarcérés après avoir dénoncé le cas de deux jeunes filles qui, selon eux, étaient contraintes de travailler comme domestiques. Biram Dah Ould Abeid, Cheikh Ould Abidine et Aliyine Ould Mbareck Fall, tous trois membres d’une organisation non gouvernementale (ONG) qui lutte contre l’esclavage, ont été condamnés à une peine d’un an d’emprisonnement – dont six mois avec sursis – le 6 janvier dans la capitale Nouakchott. "Ces trois hommes sont des prisonniers d’opinion, condamnés uniquement en raison de leurs activités visant à lutter contre l’esclavage", a déclaré Erwin van der Borght, directeur du Programme Afrique d'Amnesty International
Soudan: Violations des droits humains autour du référendum sur le Sud-Soudan
De très fortes pressions sont exercées sur les autorités soudanaises, tant sur le plan national qu’international, afin de l’inciter à faire en sorte que le référendum sur l’indépendance du Sud se déroule dans le calme et à empêcher un retour vers des décennies de violence, d’insécurité et de violations des droits humains. Amnesty International estime que le respect, la protection et la promotion des droits humains sont essentiels au succès de ce vote historique.
Libye: L’arrestation de quatre hommes renforce les craintes d’une répression de la culture amazighe
Amnesty International a appelé les autorités libyennes à révéler sans délai le lieu de détention et le statut au regard de la loi de quatre hommes – deux Libyens et deux Marocains – détenus en Libye vraisemblablement pour avoir mené des activités culturelles ou universitaires relatives aux Amazighs. L’organisation a fait part de sa crainte que ces hommes ne soient détenus uniquement en raison de leur intérêt supposé pour la langue et la culture amazighes, auquel cas ils seraient des prisonniers d’opinion.
Espagne: Des gardes civils reconnus coupables de torture
Amnesty International demande une nouvelle fois à l’Espagne d’abolir immédiatement la détention au secret et de faire le nécessaire pour que des enquêtes efficaces et impartiales soient menées sans délai sur toutes les allégations de torture et d’autres formes de mauvais traitements.
Le 30 décembre 2010, le tribunal pénal de Guipúzcoa a déclaré quatre membres de la Garde civile coupables d’avoir torturé Igor Portu et Mattin Sarasola au cours de leur détention au secret, du 6 au 10 janvier 2010. Le tribunal a condamné ces quatre gardes civils à des peines allant de deux à quatre ans de prison pour avoir torturé, insulté et menacé de mort Igor Portu et Mattin Sarasola, et à leur verser une indemnisation de 24 000 euros. Les 11 autres gardes civils jugés ont été acquittés.
Amnesty International a exhorté les autorités de République dominicaine à mettre immédiatement fin à l’expulsion massive de migrants haïtiens, alors qu’elles font valoir que cette mesure s’impose dans le but de prévenir la propagation du choléra. Plus de 950 Haïtiens – dont beaucoup vivent en République dominicaine sans papiers – ont été expulsés en Haïti au cours de la semaine dernière, selon des déclarations du ministère local de l’Immigration.
Mauritanie: libérer les militants anti-esclavagistes incarcérés
Amnesty International sollicite la libération de trois militants anti-esclavagistes, incarcérés après avoir dénoncé le cas de deux jeunes filles qui, selon eux, étaient contraintes de travailler comme domestiques. Biram Dah Ould Abeid, Cheikh Ould Abidine et Aliyine Ould Mbareck Fall, tous trois membres d’une organisation non gouvernementale (ONG) qui lutte contre l’esclavage, ont été condamnés à une peine d’un an d’emprisonnement – dont six mois avec sursis – le 6 janvier dans la capitale Nouakchott. "Ces trois hommes sont des prisonniers d’opinion, condamnés uniquement en raison de leurs activités visant à lutter contre l’esclavage", a déclaré Erwin van der Borght, directeur du Programme Afrique d'Amnesty International
Soudan: Violations des droits humains autour du référendum sur le Sud-Soudan
De très fortes pressions sont exercées sur les autorités soudanaises, tant sur le plan national qu’international, afin de l’inciter à faire en sorte que le référendum sur l’indépendance du Sud se déroule dans le calme et à empêcher un retour vers des décennies de violence, d’insécurité et de violations des droits humains. Amnesty International estime que le respect, la protection et la promotion des droits humains sont essentiels au succès de ce vote historique.
Libye: L’arrestation de quatre hommes renforce les craintes d’une répression de la culture amazighe
Amnesty International a appelé les autorités libyennes à révéler sans délai le lieu de détention et le statut au regard de la loi de quatre hommes – deux Libyens et deux Marocains – détenus en Libye vraisemblablement pour avoir mené des activités culturelles ou universitaires relatives aux Amazighs. L’organisation a fait part de sa crainte que ces hommes ne soient détenus uniquement en raison de leur intérêt supposé pour la langue et la culture amazighes, auquel cas ils seraient des prisonniers d’opinion.
Espagne: Des gardes civils reconnus coupables de torture
Amnesty International demande une nouvelle fois à l’Espagne d’abolir immédiatement la détention au secret et de faire le nécessaire pour que des enquêtes efficaces et impartiales soient menées sans délai sur toutes les allégations de torture et d’autres formes de mauvais traitements.
Le 30 décembre 2010, le tribunal pénal de Guipúzcoa a déclaré quatre membres de la Garde civile coupables d’avoir torturé Igor Portu et Mattin Sarasola au cours de leur détention au secret, du 6 au 10 janvier 2010. Le tribunal a condamné ces quatre gardes civils à des peines allant de deux à quatre ans de prison pour avoir torturé, insulté et menacé de mort Igor Portu et Mattin Sarasola, et à leur verser une indemnisation de 24 000 euros. Les 11 autres gardes civils jugés ont été acquittés.