Chine: L’attribution du prix Nobel de la paix à Liu Xiaobo met en lumière les atteintes aux droits humains en Chine
Vendredi 8 octobre, Amnesty International a appelé les autorités chinoises à libérer tous les prisonniers d’opinion détenus dans le pays après que le prix Nobel de la paix a été attribué à Liu Xiaobo, un militant des droits humains emprisonné.
Cet universitaire et auteur âgé de 54 ans, qui a remporté cette récompense pour sa contribution exceptionnelle en faveur des droits humains, purge actuellement une peine de 11 ans de prison pour "incitation à la subversion de l’État" prononcée contre lui à l’issue d’un procès inique.
Célèbre détracteur du gouvernement, il a demandé à plusieurs reprises des mesures de protection des droits humains, une responsabilisation du monde politique et une démocratisation en Chine.
"Les autorités chinoises doivent immédiatement indiquer où se trouve Liu Xia, épouse de Liu Xiaobo, prix Nobel de la paix 2010", a déclaré Amnesty International samedi 9 octobre, réagissant aux informations selon lesquelles Liu Xia aurait été arrêtée par la police et emmenée à Jinzhou, dans la province du Liaoning, où son époux est incarcéré par les autorités.
Guatemala: Décision du président guatémaltèque de s’opposer à un texte de loi sur la peine de mort
Le président Álvaro Colom s'est publiquement engagé à user de son droit de véto pour contrer une proposition de loi qui permettrait que la peine de mort soit de nouveau appliquée dans le pays.
Le 5 octobre 2010, le Congrès guatémaltèque a voté en faveur d’un texte de loi qui aurait autorisé le recours à la peine capitale. Le président Colom a cependant déclaré depuis lors qu'il exercerait son droit de véto car il estime que le président ne doit pas avoir droit de vie et de mort sur autrui.
Nigeria: Mener une enquête sur les tirs qui ont eu lieu à Bundu
Le gouvernement nigérian doit mettre sur pied une commission d'enquête indépendante chargée d'enquêter sur l’usage d’armes à feu par les forces de sécurité qui a fait au moins un mort et 12 blessés graves à Bundu en 2009, a écrit Amnesty International dans le rapport qu’elle publie ce lundi 11 octobre 2010.
Ce rapport, intitulé Port Harcourt Demolitions: Excessive Use of Force Against Demonstrators, révèle que, le 12 octobre 2009, des membres armés des forces de sécurité ont ouvert le feu sur la foule qui protestait pacifiquement contre le projet de démolition d’habitations du quartier de Bundu, situé au bord de l'eau à Port Harcourt, au Nigeria.
Israël: Mettre fin aux restrictions arbitraires imposées à Mordechai Vanunu
Alors que la Cour suprême israélienne s’apprête, lundi 11 octobre, à examiner les restrictions qui pèsent sur le lanceur d’alerte Mordechai Vanunu depuis sa libération de prison il y a plus de six ans, Amnesty International rappelle qu’elle considère que ces restrictions sont arbitraires et doivent être levées.
La Cour suprême, constituée en Haute Cour de justice, doit examiner une requête introduite par des avocats pour le compte de Mordechai Vanunu, qui demande aux autorités israéliennes d’annuler les restrictions qui lui sont imposées et lui interdisent notamment de quitter le pays ou de communiquer avec des étrangers. C’est la cinquième fois qu’il introduit une telle requête devant la Cour suprême, les quatre précédentes ayant été rejetées.
Ancien technicien dans une centrale nucléaire près de la ville de Dimona, dans le sud d’Israël, Mordechai Vanunu a divulgué des détails sur l’arsenal nucléaire israélien au Sunday Times, hebdomadaire britannique, en 1986. Enlevé par des agents du Mossad (Service de renseignement) en Italie le 30 septembre 1986, il a été conduit secrètement en Israël où il a été jugé et condamné à une peine d’emprisonnement de 18 ans pour trahison et "espionnage aggravé". Il a passé les 11 premières années de sa peine à l’isolement.
International: Commerce des armes
Alors que le Traité international sur le commerce des armes classiques (TCA) entre cette année dans sa phase cruciale d’élaboration aux Nations unies, Amnesty International France publie un ouvrage lié à la question des armes.
Chaque jour, des milliers de personnes sont tuées, blessées, violées ou contraintes de quitter leur foyer en raison des conflits armés, de la violence, des violations des droits humains et des atteintes aux droits fondamentaux commises par des personnes utilisant des armes conventionnelles. Cette situation catastrophique est amplifiée par l’absence d’un cadre international permettant de contrôler le commerce des armes et empêcher leur prolifération néfaste.
"Les dépenses liées aux armements représentent plus de 1200 milliards d’euros par an, explique Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France. Les enjeux financiers, mais aussi politiques, que représentent ces échanges ne peuvent se passer d’un contrôle international effectif afin de prévenir tous transferts d’armes et de munitions comportant un risque de violations graves des droits humains, du droit international humanitaire et d’entrave au développement économique et social".
A l’occasion de la parution du livre, les éditions Autrement et Amnesty International vous invitent à une rencontre-débat le jeudi 4 novembre 2010 à partir de 18h30 (77, rue du Faubourg Saint Antoine,
75011 Paris – Métros Bastille ou Ledru Rollin), en présence de Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France, d’Henry Dougier, Président des éditions Autrement, de Lilian Thuram (sous réserve) et de témoins.
Contrôler les armes, Amnesty International - préface de Lilian Thuram
Editions Autrement - 10 euros - 128 pages
Disponible en librairies et sur www.boutique.amnesty.fr dès le 27 octobre 2010.
Vendredi 8 octobre, Amnesty International a appelé les autorités chinoises à libérer tous les prisonniers d’opinion détenus dans le pays après que le prix Nobel de la paix a été attribué à Liu Xiaobo, un militant des droits humains emprisonné.
Cet universitaire et auteur âgé de 54 ans, qui a remporté cette récompense pour sa contribution exceptionnelle en faveur des droits humains, purge actuellement une peine de 11 ans de prison pour "incitation à la subversion de l’État" prononcée contre lui à l’issue d’un procès inique.
Célèbre détracteur du gouvernement, il a demandé à plusieurs reprises des mesures de protection des droits humains, une responsabilisation du monde politique et une démocratisation en Chine.
"Les autorités chinoises doivent immédiatement indiquer où se trouve Liu Xia, épouse de Liu Xiaobo, prix Nobel de la paix 2010", a déclaré Amnesty International samedi 9 octobre, réagissant aux informations selon lesquelles Liu Xia aurait été arrêtée par la police et emmenée à Jinzhou, dans la province du Liaoning, où son époux est incarcéré par les autorités.
Guatemala: Décision du président guatémaltèque de s’opposer à un texte de loi sur la peine de mort
Le président Álvaro Colom s'est publiquement engagé à user de son droit de véto pour contrer une proposition de loi qui permettrait que la peine de mort soit de nouveau appliquée dans le pays.
Le 5 octobre 2010, le Congrès guatémaltèque a voté en faveur d’un texte de loi qui aurait autorisé le recours à la peine capitale. Le président Colom a cependant déclaré depuis lors qu'il exercerait son droit de véto car il estime que le président ne doit pas avoir droit de vie et de mort sur autrui.
Nigeria: Mener une enquête sur les tirs qui ont eu lieu à Bundu
Le gouvernement nigérian doit mettre sur pied une commission d'enquête indépendante chargée d'enquêter sur l’usage d’armes à feu par les forces de sécurité qui a fait au moins un mort et 12 blessés graves à Bundu en 2009, a écrit Amnesty International dans le rapport qu’elle publie ce lundi 11 octobre 2010.
Ce rapport, intitulé Port Harcourt Demolitions: Excessive Use of Force Against Demonstrators, révèle que, le 12 octobre 2009, des membres armés des forces de sécurité ont ouvert le feu sur la foule qui protestait pacifiquement contre le projet de démolition d’habitations du quartier de Bundu, situé au bord de l'eau à Port Harcourt, au Nigeria.
Israël: Mettre fin aux restrictions arbitraires imposées à Mordechai Vanunu
Alors que la Cour suprême israélienne s’apprête, lundi 11 octobre, à examiner les restrictions qui pèsent sur le lanceur d’alerte Mordechai Vanunu depuis sa libération de prison il y a plus de six ans, Amnesty International rappelle qu’elle considère que ces restrictions sont arbitraires et doivent être levées.
La Cour suprême, constituée en Haute Cour de justice, doit examiner une requête introduite par des avocats pour le compte de Mordechai Vanunu, qui demande aux autorités israéliennes d’annuler les restrictions qui lui sont imposées et lui interdisent notamment de quitter le pays ou de communiquer avec des étrangers. C’est la cinquième fois qu’il introduit une telle requête devant la Cour suprême, les quatre précédentes ayant été rejetées.
Ancien technicien dans une centrale nucléaire près de la ville de Dimona, dans le sud d’Israël, Mordechai Vanunu a divulgué des détails sur l’arsenal nucléaire israélien au Sunday Times, hebdomadaire britannique, en 1986. Enlevé par des agents du Mossad (Service de renseignement) en Italie le 30 septembre 1986, il a été conduit secrètement en Israël où il a été jugé et condamné à une peine d’emprisonnement de 18 ans pour trahison et "espionnage aggravé". Il a passé les 11 premières années de sa peine à l’isolement.
International: Commerce des armes
Alors que le Traité international sur le commerce des armes classiques (TCA) entre cette année dans sa phase cruciale d’élaboration aux Nations unies, Amnesty International France publie un ouvrage lié à la question des armes.
Chaque jour, des milliers de personnes sont tuées, blessées, violées ou contraintes de quitter leur foyer en raison des conflits armés, de la violence, des violations des droits humains et des atteintes aux droits fondamentaux commises par des personnes utilisant des armes conventionnelles. Cette situation catastrophique est amplifiée par l’absence d’un cadre international permettant de contrôler le commerce des armes et empêcher leur prolifération néfaste.
"Les dépenses liées aux armements représentent plus de 1200 milliards d’euros par an, explique Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France. Les enjeux financiers, mais aussi politiques, que représentent ces échanges ne peuvent se passer d’un contrôle international effectif afin de prévenir tous transferts d’armes et de munitions comportant un risque de violations graves des droits humains, du droit international humanitaire et d’entrave au développement économique et social".
A l’occasion de la parution du livre, les éditions Autrement et Amnesty International vous invitent à une rencontre-débat le jeudi 4 novembre 2010 à partir de 18h30 (77, rue du Faubourg Saint Antoine,
75011 Paris – Métros Bastille ou Ledru Rollin), en présence de Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France, d’Henry Dougier, Président des éditions Autrement, de Lilian Thuram (sous réserve) et de témoins.
Contrôler les armes, Amnesty International - préface de Lilian Thuram
Editions Autrement - 10 euros - 128 pages
Disponible en librairies et sur www.boutique.amnesty.fr dès le 27 octobre 2010.