Moldavie
Ernest Vardanyan doit bénéficier d’un procès équitable
Amnesty International est inquiète pour Ernest Vardanyan, journaliste, actuellement détenu en Transnistrie et inculpé de "trahison sous forme d’espionnage". L’organisation pense que la diffusion sur les ondes, le 12 mai, d’une déclaration du ministre de la sécurité de l'État de Transnistrie bafoue le droit d’Ernest Vardanyan à la présomption d’innocence, élément essentiel du droit à un procès équitable.
Selon les informations dont nous disposons, Ernest Vardanyan a été arrêté devant chez lui, à Tiraspol, par un groupe d’hommes armés le 7 avril 2010. Le 9 avril, il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès par le tribunal de Tiraspol, décision maintenue par la Cour suprême de Transnistrie le 16 avril. Aucune date n’a été fixée pour son procès.
Tchad / Sénégal
Amnesty International répond aux allégations des avocats de Hissène Habré
Le Secrétariat international d’Amnesty International et Amnesty International Sénégal tiennent à réagir face aux graves accusations dont a fait l’objet Me Demba Ciré Bathily, ancien président d’Amnesty International Sénégal.
Ces allégations ont été d’abord véhiculées par un blog d’information tchadien puis ont été reprises par deux avocats de Hissène Habré. Ceux-ci ont adressé un courrier au secrétaire général d’Amnesty International et ont fait publier, sans attendre la réponse d’Amnesty International, un communiqué de presse dans le quotidien sénégalais Walf Fadjiri le 17 juin dernier.
Ouzbékistan
L’Ouzbékistan doit mettre un coup d’arrêt aux opérations de retour forcé de réfugiés au Kirghizistan
À l’heure où les craintes concernant la persistance de l’instabilité dans le sud du Kirghizistan s’installent, les autorités ouzbèkes doivent stopper le retour forcé de réfugiés vers ce pays, a déclaré Amnesty International le 24 juin.
"Nous prions le gouvernement ouzbek de ne pas expulser de réfugiés venus du Kirghizistan, ni de les contraindre à rentrer chez eux ou de chercher à les en convaincre, jusqu’à ce que ces personnes puissent retourner dans leur pays en toute sécurité", a déclaré Andrea Huber, directrice adjointe du programme d’Amnesty International pour l’Europe et l’Asie centrale.
Mexique
Les autorités civiles doivent enquêter sur l’homicide de deux enfants commis par l’armée
Des militaires mexicains sont les seuls responsables de l’homicide de deux enfants commis le 3 avril à un barrage routier militaire au sud de Nuevo Laredo, dans l’État de Tamaulipas, a déclaré la Commission nationale des droits humains (CNDH) mercredi 16 juin.
D’après les conclusions de l’enquête menée par la CNDH, des preuves ont été falsifiées afin d’étayer la version infondée des enquêteurs militaires selon laquelle Martín et Bryan Almanza Salazar, respectivement neuf ans et cinq ans, ont été tués par des hommes armés appartenant à un cartel de la drogue.
Afghanistan
Le général Petraeus doit se concentrer sur la protection des civils
Le général américain David Petraeus, qui commande les opérations de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) en Afghanistan, doit redoubler d’efforts afin de réduire autant que possible le nombre de victimes civiles lors des opérations militaires dans ce pays, a indiqué Amnesty International ce mardi 29 juin.
Bangladesh
Recours abusif à la force lors d’une descente des forces de sécurité
Les forces de sécurité du Bangladesh ont recouru à la force de manière abusive lors d’une descente au domicile d’un dirigeant de l’opposition le 27 juin dernier, a déclaré Amnesty International ce jeudi 1er juillet 2010.
Selon les témoignages recueillis par l’organisation, le Bataillon d’action rapide (RAB) a attaqué violemment des personnes réunies pacifiquement au domicile de Mirza Abbas, figure éminente du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et ancien maire de Dacca.
République démocratique du Congo
Des défenseurs des droits humains pris pour cible
Le travail des défenseurs des droits humains en République démocratique du Congo (RDC) débouche de plus en plus souvent sur une issue fatale, a indiqué Amnesty International ce mercredi 30 juin, alors que le pays célèbre le 50e anniversaire de son indépendance.
Ces cérémonies très médiatisées suivent de quelques jours seulement les obsèques de Floribert Chebeya Bahizire, qui ont eu lieu le 26 juin. Cet homme, dont le corps a été retrouvé le lendemain de sa convocation par la police de Kinshasa, était le plus éminent défenseur des droits humains du pays.
Espagne
Les responsables politiques doivent refuser l’interdiction du voile intégral
Amnesty International appelle les législateurs de la région de Catalogne (Espagne) à ne pas adopter ce mercredi 30 juin une motion visant à interdire aux femmes le port du voile intégral dans les bâtiments et espaces publics.
"Une interdiction générale violera les droits à la liberté d’expression et de religion des femmes qui choisissent de porter le voile intégral pour exprimer leur identité ou leurs convictions", a déclaré John Dalhuisen, chercheur spécialiste de la discrimination en Europe à Amnesty International.
Turquie
Des manifestants pacifiques condamnés pour avoir "provoqué l’hostilité publique envers le service militaire"
Le 17 juin 2010, Halil Savda, défenseur des droits humains, ainsi que trois autres militants ont été condamnés en vertu de l’article 318 du Code pénal turc, qui sanctionne le fait de « provoquer l’hostilité publique envers le service militaire ». Des poursuites ont été engagées contre eux après qu’ils eurent participé à une manifestation publique, le 6 janvier 2010, en soutien à Enver Aydemir – cet objecteur de conscience reconnu par Amnesty International comme prisonnier d’opinion était en détention militaire depuis le 24 décembre 2009 pour avoir refusé d’effectuer son service militaire.
Organisation des nations unies (ONU)
Amnesty International recommande que les procédures spéciales de l’ONU jouent un rôle actif en vue du Sommet des OMD
À l’occasion de la 17e réunion annuelle des procédures spéciales des Nations unies, Amnesty International tient à souligner l’importance du rôle que ces experts indépendants au sein du Conseil des droits de l'homme peuvent jouer dans l’évaluation des efforts déployés par les États pour concrétiser les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et le respect des normes relatives aux droits humains.
Iran
Plusieurs condamnés à mort risquent d’être exécutés à tout moment
Amnesty International renouvelle son appel aux autorités iraniennes pour qu’elles mettent immédiatement fin aux exécutions et commuent toutes les condamnations à mort, alors que l’on craint que deux femmes et d’autres prisonniers ne soient exécutés très prochainement.
L’organisation les exhorte également à réviser et abroger les lois relatives à la peine de mort, à divulguer toutes les informations relatives aux condamnations à mort et aux exécutions et à rejoindre la tendance internationale qui s’accentue en faveur de l’abolition.
Nigeria
AMNESTY INTERNATIONAL, HUMAN RIGHTS WATCH ET PLUSIEURS GROUPES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE NIGÉRIANE APPELLENT LES GOUVERNEMENTS DES ÉTATS DU NIGERIA À NE PAS REPRENDRE LES EXÉCUTIONS
Amnesty International, Human Rights Watch, l’Institut des droits humains du barreau nigérian et d’autres organisations non gouvernementales (ONG) nigérianes de défense des droits humains sont très préoccupés par les informations faisant état de la décision du gouvernement nigérian de reprendre les exécutions de prisonniers. Les autorités invoquent la surpopulation des prisons comme motif justifiant la reprise de la peine capitale.
Maroc
Le harcèlement de journalistes critiques à l’égard de la politique du gouvernement doit cesser
Amnesty International lance un appel au gouvernement marocain pour qu’il cesse de harceler les journalistes qui critiquent les autorités ou commentent des sujets considérés « tabous », comme le statut du Sahara occidental et la question de l’autodétermination de ses habitants ou la monarchie, et pour qu’il respecte le droit à la liberté d’expression.
L’organisation lance cet appel peu après la condamnation d’un journaliste à une peine d’emprisonnement de six mois et alors qu’un autre journaliste doit être jugé sur la base d’accusations manifestement motivées par des considérations politiques.
Mongolie
La Mongolie ne doit pas accorder l’impunité aux policiers soupçonnés d’atteintes aux droits humains lors des émeutes du 1er juillet 2008
Deux ans après la mort de cinq personnes lors des émeutes de la place Sukhbaatar à Oulan Bator, les autorités mongoles n’ont toujours pas engagé de poursuites contre les policiers soupçonnés d’être responsables d’un recours excessif à l’usage meurtrier d’armes à feu au cours des affrontements, a déclaré Amnesty International.
Ernest Vardanyan doit bénéficier d’un procès équitable
Amnesty International est inquiète pour Ernest Vardanyan, journaliste, actuellement détenu en Transnistrie et inculpé de "trahison sous forme d’espionnage". L’organisation pense que la diffusion sur les ondes, le 12 mai, d’une déclaration du ministre de la sécurité de l'État de Transnistrie bafoue le droit d’Ernest Vardanyan à la présomption d’innocence, élément essentiel du droit à un procès équitable.
Selon les informations dont nous disposons, Ernest Vardanyan a été arrêté devant chez lui, à Tiraspol, par un groupe d’hommes armés le 7 avril 2010. Le 9 avril, il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès par le tribunal de Tiraspol, décision maintenue par la Cour suprême de Transnistrie le 16 avril. Aucune date n’a été fixée pour son procès.
Tchad / Sénégal
Amnesty International répond aux allégations des avocats de Hissène Habré
Le Secrétariat international d’Amnesty International et Amnesty International Sénégal tiennent à réagir face aux graves accusations dont a fait l’objet Me Demba Ciré Bathily, ancien président d’Amnesty International Sénégal.
Ces allégations ont été d’abord véhiculées par un blog d’information tchadien puis ont été reprises par deux avocats de Hissène Habré. Ceux-ci ont adressé un courrier au secrétaire général d’Amnesty International et ont fait publier, sans attendre la réponse d’Amnesty International, un communiqué de presse dans le quotidien sénégalais Walf Fadjiri le 17 juin dernier.
Ouzbékistan
L’Ouzbékistan doit mettre un coup d’arrêt aux opérations de retour forcé de réfugiés au Kirghizistan
À l’heure où les craintes concernant la persistance de l’instabilité dans le sud du Kirghizistan s’installent, les autorités ouzbèkes doivent stopper le retour forcé de réfugiés vers ce pays, a déclaré Amnesty International le 24 juin.
"Nous prions le gouvernement ouzbek de ne pas expulser de réfugiés venus du Kirghizistan, ni de les contraindre à rentrer chez eux ou de chercher à les en convaincre, jusqu’à ce que ces personnes puissent retourner dans leur pays en toute sécurité", a déclaré Andrea Huber, directrice adjointe du programme d’Amnesty International pour l’Europe et l’Asie centrale.
Mexique
Les autorités civiles doivent enquêter sur l’homicide de deux enfants commis par l’armée
Des militaires mexicains sont les seuls responsables de l’homicide de deux enfants commis le 3 avril à un barrage routier militaire au sud de Nuevo Laredo, dans l’État de Tamaulipas, a déclaré la Commission nationale des droits humains (CNDH) mercredi 16 juin.
D’après les conclusions de l’enquête menée par la CNDH, des preuves ont été falsifiées afin d’étayer la version infondée des enquêteurs militaires selon laquelle Martín et Bryan Almanza Salazar, respectivement neuf ans et cinq ans, ont été tués par des hommes armés appartenant à un cartel de la drogue.
Afghanistan
Le général Petraeus doit se concentrer sur la protection des civils
Le général américain David Petraeus, qui commande les opérations de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) en Afghanistan, doit redoubler d’efforts afin de réduire autant que possible le nombre de victimes civiles lors des opérations militaires dans ce pays, a indiqué Amnesty International ce mardi 29 juin.
Bangladesh
Recours abusif à la force lors d’une descente des forces de sécurité
Les forces de sécurité du Bangladesh ont recouru à la force de manière abusive lors d’une descente au domicile d’un dirigeant de l’opposition le 27 juin dernier, a déclaré Amnesty International ce jeudi 1er juillet 2010.
Selon les témoignages recueillis par l’organisation, le Bataillon d’action rapide (RAB) a attaqué violemment des personnes réunies pacifiquement au domicile de Mirza Abbas, figure éminente du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et ancien maire de Dacca.
République démocratique du Congo
Des défenseurs des droits humains pris pour cible
Le travail des défenseurs des droits humains en République démocratique du Congo (RDC) débouche de plus en plus souvent sur une issue fatale, a indiqué Amnesty International ce mercredi 30 juin, alors que le pays célèbre le 50e anniversaire de son indépendance.
Ces cérémonies très médiatisées suivent de quelques jours seulement les obsèques de Floribert Chebeya Bahizire, qui ont eu lieu le 26 juin. Cet homme, dont le corps a été retrouvé le lendemain de sa convocation par la police de Kinshasa, était le plus éminent défenseur des droits humains du pays.
Espagne
Les responsables politiques doivent refuser l’interdiction du voile intégral
Amnesty International appelle les législateurs de la région de Catalogne (Espagne) à ne pas adopter ce mercredi 30 juin une motion visant à interdire aux femmes le port du voile intégral dans les bâtiments et espaces publics.
"Une interdiction générale violera les droits à la liberté d’expression et de religion des femmes qui choisissent de porter le voile intégral pour exprimer leur identité ou leurs convictions", a déclaré John Dalhuisen, chercheur spécialiste de la discrimination en Europe à Amnesty International.
Turquie
Des manifestants pacifiques condamnés pour avoir "provoqué l’hostilité publique envers le service militaire"
Le 17 juin 2010, Halil Savda, défenseur des droits humains, ainsi que trois autres militants ont été condamnés en vertu de l’article 318 du Code pénal turc, qui sanctionne le fait de « provoquer l’hostilité publique envers le service militaire ». Des poursuites ont été engagées contre eux après qu’ils eurent participé à une manifestation publique, le 6 janvier 2010, en soutien à Enver Aydemir – cet objecteur de conscience reconnu par Amnesty International comme prisonnier d’opinion était en détention militaire depuis le 24 décembre 2009 pour avoir refusé d’effectuer son service militaire.
Organisation des nations unies (ONU)
Amnesty International recommande que les procédures spéciales de l’ONU jouent un rôle actif en vue du Sommet des OMD
À l’occasion de la 17e réunion annuelle des procédures spéciales des Nations unies, Amnesty International tient à souligner l’importance du rôle que ces experts indépendants au sein du Conseil des droits de l'homme peuvent jouer dans l’évaluation des efforts déployés par les États pour concrétiser les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et le respect des normes relatives aux droits humains.
Iran
Plusieurs condamnés à mort risquent d’être exécutés à tout moment
Amnesty International renouvelle son appel aux autorités iraniennes pour qu’elles mettent immédiatement fin aux exécutions et commuent toutes les condamnations à mort, alors que l’on craint que deux femmes et d’autres prisonniers ne soient exécutés très prochainement.
L’organisation les exhorte également à réviser et abroger les lois relatives à la peine de mort, à divulguer toutes les informations relatives aux condamnations à mort et aux exécutions et à rejoindre la tendance internationale qui s’accentue en faveur de l’abolition.
Nigeria
AMNESTY INTERNATIONAL, HUMAN RIGHTS WATCH ET PLUSIEURS GROUPES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE NIGÉRIANE APPELLENT LES GOUVERNEMENTS DES ÉTATS DU NIGERIA À NE PAS REPRENDRE LES EXÉCUTIONS
Amnesty International, Human Rights Watch, l’Institut des droits humains du barreau nigérian et d’autres organisations non gouvernementales (ONG) nigérianes de défense des droits humains sont très préoccupés par les informations faisant état de la décision du gouvernement nigérian de reprendre les exécutions de prisonniers. Les autorités invoquent la surpopulation des prisons comme motif justifiant la reprise de la peine capitale.
Maroc
Le harcèlement de journalistes critiques à l’égard de la politique du gouvernement doit cesser
Amnesty International lance un appel au gouvernement marocain pour qu’il cesse de harceler les journalistes qui critiquent les autorités ou commentent des sujets considérés « tabous », comme le statut du Sahara occidental et la question de l’autodétermination de ses habitants ou la monarchie, et pour qu’il respecte le droit à la liberté d’expression.
L’organisation lance cet appel peu après la condamnation d’un journaliste à une peine d’emprisonnement de six mois et alors qu’un autre journaliste doit être jugé sur la base d’accusations manifestement motivées par des considérations politiques.
Mongolie
La Mongolie ne doit pas accorder l’impunité aux policiers soupçonnés d’atteintes aux droits humains lors des émeutes du 1er juillet 2008
Deux ans après la mort de cinq personnes lors des émeutes de la place Sukhbaatar à Oulan Bator, les autorités mongoles n’ont toujours pas engagé de poursuites contre les policiers soupçonnés d’être responsables d’un recours excessif à l’usage meurtrier d’armes à feu au cours des affrontements, a déclaré Amnesty International.