Remise de décoration par le président de la République italienne (c) DR
Il avait pris la direction de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo en 2012, après la mort, de Yakov Kreizberg décédé le 15 mars 2011, S.A.R. la princesse de Hanovre, présidente de l’OPMC lui confie ce poste de directeur artistique et musical qu’il conservera jusqu’à fin 2016. Il sera chef honoraire à vie et S.A.S. le prince Albert II lui accordera la citoyenneté monégasque. En novembre 2015, S.A.R. la princesse de Hanovre l’a fait commandeur de l’Ordre du mérite culturel.
Gianluigi Gelmetti était né à Rome le 11 septembre 1945, il a été l’élève de Sergiu Celibidache, à la mémoire de qui d’ailleurs, il dédiera en 1999 Prasanta Atma, une commande du Philarmonique de Munich. Il a suivi également l’enseignement de Franco Ferrara et Hans Swarowski puis débuta à la Philharmonie de Berlin. A 21 ans, il est lauréat d'un prix de direction d'orchestre à Florence. Gianluigi Gelmetti sera sans cesse invité par de très nombreuses formations et maisons d'opéra, parmi les plus prestigieuses du monde entier, Milan, Paris, Madrid, Munich, Vienne, Saint-Pétersbourg, Budapest, Prague ou l’Australie, le Japon et la Chine. Il dirigera le festival de Schwetzingen pendant près de 10 ans, avant de rejoindre l'Opéra de Rome de 2000 à 2009. Il est chef titulaire de l’Orchestre de la Radio de Stuttgart de 1989 à 1998, et même directeur artistique et musical de l’Orchestre symphonique de Sydney de 2004 à 2009.
Il a été très lié au festival Rossini de Pesaro où il a dirigé pendant des décennies. Il a réalisé plusieurs enregistrements dont une Pie voleuse et un Guillaume Tell que l’on a pu entendre en 1995 pour la première fois dans sa version originale intégrale et qui a reçu un Rossini d'or. Souvent invité en France, Gianluigi Gelmetti était chevalier des Arts et lettres. On rappellera sa flamboyante direction de Due Foscari de Verdi au Capitole de Toulouse.
A partir de 1997, il a été à la tête du cours de direction d’orchestre à la prestigieuse Accademia Musicale Chigiana de Sienne et a reçu le titre d’"Accademico" de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia à Rome. Le président de la République italienne l’a nommé Cavaliere di Gran Croce, un titre honorifique très important en Italie.
Habitué de l’univers lyrique, il a également abordé la mise en scène, L’Isola disabitata de Haydn, Il Barbiere di Siviglia, Così fan Tutte de Mozart, Tosca aussi bien quee Tristan und Isolde de Wagner entre autres.
Parmi ses compositions figurent In Paradisum deducant te angeli, Algos, Cantata della Vita pour chœur, violoncelle solo et orchestre en 2000, commande du Teatro Comunale de Bologne, enregistrée en CD par l’Orchestre Symphonique de Sydney.
On se rappellera ses deux dernières apparitions avec l'OPMC, un superbe Requiem de Verdi la veille du premier confinement et un concert le 21 octobre dernier, organisé par l’Association Dante Alighieri qu’il présidait, lors de la semaine italienne. Il laisse par ailleurs une vaste discographie.
Gianluigi Gelmetti était né à Rome le 11 septembre 1945, il a été l’élève de Sergiu Celibidache, à la mémoire de qui d’ailleurs, il dédiera en 1999 Prasanta Atma, une commande du Philarmonique de Munich. Il a suivi également l’enseignement de Franco Ferrara et Hans Swarowski puis débuta à la Philharmonie de Berlin. A 21 ans, il est lauréat d'un prix de direction d'orchestre à Florence. Gianluigi Gelmetti sera sans cesse invité par de très nombreuses formations et maisons d'opéra, parmi les plus prestigieuses du monde entier, Milan, Paris, Madrid, Munich, Vienne, Saint-Pétersbourg, Budapest, Prague ou l’Australie, le Japon et la Chine. Il dirigera le festival de Schwetzingen pendant près de 10 ans, avant de rejoindre l'Opéra de Rome de 2000 à 2009. Il est chef titulaire de l’Orchestre de la Radio de Stuttgart de 1989 à 1998, et même directeur artistique et musical de l’Orchestre symphonique de Sydney de 2004 à 2009.
Il a été très lié au festival Rossini de Pesaro où il a dirigé pendant des décennies. Il a réalisé plusieurs enregistrements dont une Pie voleuse et un Guillaume Tell que l’on a pu entendre en 1995 pour la première fois dans sa version originale intégrale et qui a reçu un Rossini d'or. Souvent invité en France, Gianluigi Gelmetti était chevalier des Arts et lettres. On rappellera sa flamboyante direction de Due Foscari de Verdi au Capitole de Toulouse.
A partir de 1997, il a été à la tête du cours de direction d’orchestre à la prestigieuse Accademia Musicale Chigiana de Sienne et a reçu le titre d’"Accademico" de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia à Rome. Le président de la République italienne l’a nommé Cavaliere di Gran Croce, un titre honorifique très important en Italie.
Habitué de l’univers lyrique, il a également abordé la mise en scène, L’Isola disabitata de Haydn, Il Barbiere di Siviglia, Così fan Tutte de Mozart, Tosca aussi bien quee Tristan und Isolde de Wagner entre autres.
Parmi ses compositions figurent In Paradisum deducant te angeli, Algos, Cantata della Vita pour chœur, violoncelle solo et orchestre en 2000, commande du Teatro Comunale de Bologne, enregistrée en CD par l’Orchestre Symphonique de Sydney.
On se rappellera ses deux dernières apparitions avec l'OPMC, un superbe Requiem de Verdi la veille du premier confinement et un concert le 21 octobre dernier, organisé par l’Association Dante Alighieri qu’il présidait, lors de la semaine italienne. Il laisse par ailleurs une vaste discographie.