Quelque peu remaniée, trois actes au lieu de deux notamment, l’œuvre triompha le 28 mai 1904 au Teatro Grande de Brescia et depuis les représentations se donnent devant des salles combles. Les amours tragiques de cette jeune Japonaise, à Nagasaki, dans les premières années du XXe siècle, bouleversent toujours les spectateurs, séduits par le charme de la musique de Puccini et certainement aussi par l'atmosphère japonisante.
Plus que le roman de Pierre Loti "Madame Chrysanthème", il y a à l'origine un avocat, John Luther Long qui a l'écriture comme passe-temps. Sa sœur est mariée à un missionnaire méthodiste, elle lui a rapporté de nombreux faits dont elle a eu connaissance durant son séjour au Japon. C'est l'époque où le pays qui s'est récemment ouvert à l'occident fascine singulièrement, Luther Long tire plusieurs récits des souvenirs nippons de sa sœur, ils connaissent le succès. Le dramaturge de renom David Belasco transforme l'un deux en une pièce en un acte "Madame Butterfly", créée le 5 mars 1900 au Herald Square Theatre de New York. C'est également lui qui écrira "The Girl of the Golden West" créée le 14 novembre 1905, l’œuvre deviendra "La Fanciulla del West", autre opéra de Puccini, dont la première eut lieu le 10 décembre 1910 au Metropolitan de New York.
La pièce de Belasco est tellement appréciée qu'elle traverse l'océan, elle est jouée à Londres au Duke of York's Theatre durant l'été de 1900 pour une soixantaine de représentations. Le rôle-titre y était tenu par Evelyn Mary Millard. Giacomo Puccini qui se trouvait alors dans la capitale britannique pour "Tosca" à Covent Garden, se rendit un soir au Duke of York's Theatre pour applaudir l'actrice shakespearienne et confessa que malgré la barrière de la langue, il avait parfaitement suivi l'intrigue. A tel point qu'il eut tout de suite l'idée d'en tirer un opéra. On raconte qu'il se rendit immédiatement en coulisses pour négocier avec Belasco l'affaire des droits. Très vite, Giacosa et Illica, ses librettistes attitrés depuis "La Bohème", "Tosca", se mirent au travail pour l'adaptation.
Il faut donc se rendre à l'Opéra de Nice où la production présentée a tout elle aussi pour plaire, que l'on découvre l’œuvre ou la revoit. La mise en scène de Daniel Benoin évoque le Japon avec beaucoup de discrétion et une grande lisibilité, les voix y sont excellentes sous la direction très efficace de György G. Ráth.
Plus que le roman de Pierre Loti "Madame Chrysanthème", il y a à l'origine un avocat, John Luther Long qui a l'écriture comme passe-temps. Sa sœur est mariée à un missionnaire méthodiste, elle lui a rapporté de nombreux faits dont elle a eu connaissance durant son séjour au Japon. C'est l'époque où le pays qui s'est récemment ouvert à l'occident fascine singulièrement, Luther Long tire plusieurs récits des souvenirs nippons de sa sœur, ils connaissent le succès. Le dramaturge de renom David Belasco transforme l'un deux en une pièce en un acte "Madame Butterfly", créée le 5 mars 1900 au Herald Square Theatre de New York. C'est également lui qui écrira "The Girl of the Golden West" créée le 14 novembre 1905, l’œuvre deviendra "La Fanciulla del West", autre opéra de Puccini, dont la première eut lieu le 10 décembre 1910 au Metropolitan de New York.
La pièce de Belasco est tellement appréciée qu'elle traverse l'océan, elle est jouée à Londres au Duke of York's Theatre durant l'été de 1900 pour une soixantaine de représentations. Le rôle-titre y était tenu par Evelyn Mary Millard. Giacomo Puccini qui se trouvait alors dans la capitale britannique pour "Tosca" à Covent Garden, se rendit un soir au Duke of York's Theatre pour applaudir l'actrice shakespearienne et confessa que malgré la barrière de la langue, il avait parfaitement suivi l'intrigue. A tel point qu'il eut tout de suite l'idée d'en tirer un opéra. On raconte qu'il se rendit immédiatement en coulisses pour négocier avec Belasco l'affaire des droits. Très vite, Giacosa et Illica, ses librettistes attitrés depuis "La Bohème", "Tosca", se mirent au travail pour l'adaptation.
Il faut donc se rendre à l'Opéra de Nice où la production présentée a tout elle aussi pour plaire, que l'on découvre l’œuvre ou la revoit. La mise en scène de Daniel Benoin évoque le Japon avec beaucoup de discrétion et une grande lisibilité, les voix y sont excellentes sous la direction très efficace de György G. Ráth.
Distribution et renseignements pratiques
Madama Butterfly de Giacomo Puccini
Nouvelle production
Vendredi 15 mars, mardi 19, jeudi 21 à 20 h
Dimanche 17 à 15 h
Direction musicale: György G. Ráth
Mise en scène et lumières: Daniel Benoin
Décors: Jean-Pierre Laporte
Costumes: Nathalie Bérard-Benoin et Françoise Raybaud
Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l’Opéra de Nice, direction Giulio Magnanini
Madame Butterfly, Cio-Cio-San: Cellia Costea
Suzuki, sa servante: Svetlana Lifar
Benjamin Franklin Pinkerton, lieutenant de marine américain: Walter Fraccaro
Kate Pinkerton, femme de Pinkerton: Deborah Leonetti
Sharpless, consul américain à Nagasaki : Giuseppe Altomare
Goro: Steven Cole
Le Bonze, oncle de Cio-Cio-San: Ramaz Chikviladze
Le Prince Yamadori, Le commissaire impérial: Richard Rittelmann
L’officier du registre: Jean-Luc Zakine
La madre, mère de Cio-Cio-San: Lucia Panico
La cugina, cousine de Cio-Cio-San: Virginie Maraskin
La zia, tante de Cio-Cio-San: Yoon Jo Chang
Opéra de Nice Côte d'Azur
4-6 rue Saint François de Paule
06300 Nice Cedex 4
Tél: 33 492 17 40 00
Fax: 04 93 80 34 83
Adresse postale: 06364 Nice Cédex 4
www.opera-nice.org
Nouvelle production
Vendredi 15 mars, mardi 19, jeudi 21 à 20 h
Dimanche 17 à 15 h
Direction musicale: György G. Ráth
Mise en scène et lumières: Daniel Benoin
Décors: Jean-Pierre Laporte
Costumes: Nathalie Bérard-Benoin et Françoise Raybaud
Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l’Opéra de Nice, direction Giulio Magnanini
Madame Butterfly, Cio-Cio-San: Cellia Costea
Suzuki, sa servante: Svetlana Lifar
Benjamin Franklin Pinkerton, lieutenant de marine américain: Walter Fraccaro
Kate Pinkerton, femme de Pinkerton: Deborah Leonetti
Sharpless, consul américain à Nagasaki : Giuseppe Altomare
Goro: Steven Cole
Le Bonze, oncle de Cio-Cio-San: Ramaz Chikviladze
Le Prince Yamadori, Le commissaire impérial: Richard Rittelmann
L’officier du registre: Jean-Luc Zakine
La madre, mère de Cio-Cio-San: Lucia Panico
La cugina, cousine de Cio-Cio-San: Virginie Maraskin
La zia, tante de Cio-Cio-San: Yoon Jo Chang
Opéra de Nice Côte d'Azur
4-6 rue Saint François de Paule
06300 Nice Cedex 4
Tél: 33 492 17 40 00
Fax: 04 93 80 34 83
Adresse postale: 06364 Nice Cédex 4
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