Patient recevant une dialyse. Photo (c) Anna Frodesiak
La Réunion cumule de tristes records de patients dialysés et de personnes diabétiques (9,8% de la population est touchée). Les mesures préventives sont légion, mettant en cause l’alimentation et les modes de vie locaux. Mais devant ce tableau clinique très particulier, une initiative de l’AURAR (centre de dialyses et de nutrition à la Réunion et à Mayotte) voit le jour en novembre 2015 associant des chercheurs du CNRS et des néphrologues de l’île. S’attachant à prouver l’existence de gènes spécifiques à la Réunion, prédictifs au diabète et à l’insuffisance rénale, des tests ont été menés sur six familles dont au moins un membre était dialysé. C’est avec fierté que les acteurs de cette étude annonçaient le 2 novembre 2016 aux médias, la découverte d'un gène local, impliqué dans l'insuffisance rénale touchant entre autres, de nombreux jeunes insulaires.
L’ouverture simultanée de l’ODHIR (pôle Obésité, Diabète, Hypertension, et Insuffisance Rénale) où les chercheurs travaillent actuellement sur une deuxième anomalie génétique rénale détectée, est une première en terme d'investigation autour des spécificités ethniques. Les espoirs se fondent également sur des avancées dans la prévention du diabète et de l’obésité (40% de la population est en surcharge pondérale à la Réunion).
L’ouverture simultanée de l’ODHIR (pôle Obésité, Diabète, Hypertension, et Insuffisance Rénale) où les chercheurs travaillent actuellement sur une deuxième anomalie génétique rénale détectée, est une première en terme d'investigation autour des spécificités ethniques. Les espoirs se fondent également sur des avancées dans la prévention du diabète et de l’obésité (40% de la population est en surcharge pondérale à la Réunion).