Aperçu des variations du PIB des pays du G7 pour 2020 - (c) OCDE
Tous les observateurs s’accordent sur le fait que la pandémie de Covid-19 a généré la récession la plus grave qu’on ait observé depuis plus d’un siècle. Dans son édition des Perspectives économiques, l’OCDE propose deux scénarii reposant, pour l’un, sur l’hypothèse d’une deuxième vague de contagion accompagnée de nouvelles mesures de confinement avant la fin de l’année 2020 et, pour l’autre, sur l’endiguement d’une nouvelle vague épidémique.
Les mesures de confinement prises par la majorité des gouvernements ont permis de ralentir la propagation du virus. L’effet collatéral a été un ralentissement de l’activité dans nombre de secteurs. "Alors que les restrictions sont progressivement levées, la voie de la reprise économique apparaît très incertaine, et vulnérable à une deuxième vague de l’épidémie", détaille la publication. Dans tous les cas, avec ou sans deuxième vague, les conséquences seront graves et durables.
Si une deuxième vague épidémique devait survenir avant la fin de l’année, celle-ci provoquerait de nouvelles mesures de confinement. En découleraient une chute de la production économique mondiale de 7,6% pour l’année 2020, avant de se redresser pour atteindre 2.8 % en 2021, ainsi qu’un doublement du taux de chômage. Si une deuxième vague épidémique est évitée, "l'activité économique reculerait de 6 % en 2020 et le taux de chômage de l'OCDE passerait de 5.4 % en 2019 à 9.2 %".
Les mesures de confinement prises par la majorité des gouvernements ont permis de ralentir la propagation du virus. L’effet collatéral a été un ralentissement de l’activité dans nombre de secteurs. "Alors que les restrictions sont progressivement levées, la voie de la reprise économique apparaît très incertaine, et vulnérable à une deuxième vague de l’épidémie", détaille la publication. Dans tous les cas, avec ou sans deuxième vague, les conséquences seront graves et durables.
Si une deuxième vague épidémique devait survenir avant la fin de l’année, celle-ci provoquerait de nouvelles mesures de confinement. En découleraient une chute de la production économique mondiale de 7,6% pour l’année 2020, avant de se redresser pour atteindre 2.8 % en 2021, ainsi qu’un doublement du taux de chômage. Si une deuxième vague épidémique est évitée, "l'activité économique reculerait de 6 % en 2020 et le taux de chômage de l'OCDE passerait de 5.4 % en 2019 à 9.2 %".
Vers un soutien budgétaire rigoureux
Pour l’OCDE, "après une reprise initiale rapide de l’activité, il faudra beaucoup de temps pour que la production retrouve ses niveaux d’avant la pandémie, et la crise laissera des traces durables : les niveaux de vie vont baisser, le chômage sera élevé et l’investissement restera atone".
À travers la publication de ses Perspectives économiques, l’organisme lance un appel à une coopération internationale renforcée pour "aider à mettre fin plus rapidement à la pandémie, accélérer le redressement de l’économie et éviter de mettre à mal le processus de rattrapage des économies de marché émergentes et des pays en développement".
Dans ce contexte, un soutien budgétaire "vigoureux" apparaît comme un des remparts possibles. "Les dépenses publiques devraient être bien ciblées sur l’aide aux plus vulnérables et sur les investissements nécessaires pour permettre une reprise durable", affirme-t-on du côté de l’OCDE.
À travers la publication de ses Perspectives économiques, l’organisme lance un appel à une coopération internationale renforcée pour "aider à mettre fin plus rapidement à la pandémie, accélérer le redressement de l’économie et éviter de mettre à mal le processus de rattrapage des économies de marché émergentes et des pays en développement".
Dans ce contexte, un soutien budgétaire "vigoureux" apparaît comme un des remparts possibles. "Les dépenses publiques devraient être bien ciblées sur l’aide aux plus vulnérables et sur les investissements nécessaires pour permettre une reprise durable", affirme-t-on du côté de l’OCDE.