Saoudiennes à Riyad. Photo (c) Tribes of the World
Le roi Salmane, qui s'efforce dans le sillage de son père de moderniser à petites touches son pays malgré l'opposition d'un clergé puissant et ultraconservateur, a émis un décret autorisant les femmes à bénéficier de certains services publics, comme la santé et l'éducation, sans l'assentiment d'un tuteur légal (mari, frère ou père). L'Arabie saoudite autorise désormais, dans certaines circonstances, les Saoudiennes de librement étudier, aller à l'hôpital, travailler dans les secteurs public et privé ou se représenter elles-mêmes devant un tribunal. La décision a été saluée, le 5 mai 2017, par des organisations de défense des droits de la femme comme une nouvelle petite avancée.
La pétromonarchie saoudienne s'efforce, en raison notamment de la chute des prix du baril de brut depuis l'été 2014, de faciliter l'accès des femmes au marché du travail pour augmenter les revenus des ménages et réduire la redistribution de la rente pétrolière. La tendance a été amorcée en 2011 par le défunt roi Abdallah lorsqu'il a autorisé des femmes à siéger au Conseil de la Choura, une instance conseillant le gouvernement. Elles ont par la suite été autorisées à voter aux élections municipales, à travailler dans certains magasins et dans le secteur hôtelier ou encore à participer pour la première fois aux Jeux olympiques, en 2012.
Pour autant, l'Arabie saoudite n'en reste pas moins l'un des pays les plus mal classés en matière d'égalité des genres dans une étude réalisée en 2016 par le Forum économique mondial sur la place des femmes dans l'économie, la politique, l'éducation et la santé. Les Saoudiennes n'ont notamment pas le droit de conduire et elles ne peuvent sortir de chez elles qu'intégralement voilées. Le Code du travail saoudien qui interdisait la mixité a été réformé en 2006. La mixité est désormais tolérée, mais elle doit être conforme à la charia (loi islamique). Les femmes représentent moins d'un quart de la population active de l'Arabie saoudite. Elles sont encore loin d'être les égales des hommes au sein du royaume saoudien.
La pétromonarchie saoudienne s'efforce, en raison notamment de la chute des prix du baril de brut depuis l'été 2014, de faciliter l'accès des femmes au marché du travail pour augmenter les revenus des ménages et réduire la redistribution de la rente pétrolière. La tendance a été amorcée en 2011 par le défunt roi Abdallah lorsqu'il a autorisé des femmes à siéger au Conseil de la Choura, une instance conseillant le gouvernement. Elles ont par la suite été autorisées à voter aux élections municipales, à travailler dans certains magasins et dans le secteur hôtelier ou encore à participer pour la première fois aux Jeux olympiques, en 2012.
Pour autant, l'Arabie saoudite n'en reste pas moins l'un des pays les plus mal classés en matière d'égalité des genres dans une étude réalisée en 2016 par le Forum économique mondial sur la place des femmes dans l'économie, la politique, l'éducation et la santé. Les Saoudiennes n'ont notamment pas le droit de conduire et elles ne peuvent sortir de chez elles qu'intégralement voilées. Le Code du travail saoudien qui interdisait la mixité a été réformé en 2006. La mixité est désormais tolérée, mais elle doit être conforme à la charia (loi islamique). Les femmes représentent moins d'un quart de la population active de l'Arabie saoudite. Elles sont encore loin d'être les égales des hommes au sein du royaume saoudien.