Asse vu de Wolfenbüttel. Photo (c) Choy.
En juin 1993 l’instabilité géologique du site de stockage de déchets nucléaires d’Asse est pointée du doigt. Douze mètres cube d’eau ruissellent chaque jour sur les parois salines, et des éboulements ont déjà endommagé certains barils. Une saumure dont la radioactivité est dix fois supérieure à la norme autorisée s’écoule au fond de la mine. Des travaux de stabilisation sont entrepris en 1995, mais ce n’est qu’en 2010 que le bureau fédéral qui gère la sécurité nucléaire allemande (BFS) préconise une fermeture complète du site après un déstockage des déchets. Les travaux s’étaleront sur plus de dix ans et coûteront plus de 2 milliards d’euros.
Un chantier qui s’avère complexe et à haut risque puisque "nous ne savons pas vraiment ce qui se trouve dans les fûts. (…) Ces dernières années, nous en avons ouvert 25. La moitié ne contenait pas ce qui figurait sur le registre" affirme le président du BSF Wolfram König.
Les risques d’éboulement de la mine, et de contamination de la nappe phréatique par la saumure souillée sont réels. Alors que l’ancien président du SPD et actuel vice-chancelier Sigmar Gabriel ironise: "Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse", les écologistes annoncent une catastrophe et estime que "ce n’est plus qu’une question de temps".
Un chantier qui s’avère complexe et à haut risque puisque "nous ne savons pas vraiment ce qui se trouve dans les fûts. (…) Ces dernières années, nous en avons ouvert 25. La moitié ne contenait pas ce qui figurait sur le registre" affirme le président du BSF Wolfram König.
Les risques d’éboulement de la mine, et de contamination de la nappe phréatique par la saumure souillée sont réels. Alors que l’ancien président du SPD et actuel vice-chancelier Sigmar Gabriel ironise: "Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse", les écologistes annoncent une catastrophe et estime que "ce n’est plus qu’une question de temps".