Ces pays africains qui condamnent l'homosexualité
Illustration (c) Fatiha Zeroual (Kr)
"Quand aimer devient un crime", dans ce rapport publié en 2013, Amnesty International pointe du doigt la montée des agressions, emprisonnements et crimes dont sont victimes les personnes homosexuelles et transsexuelles en Afrique. En effet, l'organisme de défense des droits de l'homme tire la sonnette d'alarme sur l'homophobie qui atteint un niveaux dangereux.
L'Afrique du Sud a autorisé l'adoption en 2002 et le mariage homosexuel en 2006 mais c'est loin d'être l'Eldorado des homosexuels, étant donné que depuis cette nouvelle loi on compte encore de nombreux meurtres perpétrés sur les membres de la communauté gay et trans. Et malheureusement, les coupables tardent souvent à être punis.
De surcroît, l'Afrique du Sud reste un des seuls pays officiellement favorable à l'union homosexuel. L'Ouganda par exemple, après un premier procès pour "acte homosexuel" en 2004, se montre moins indulgent en durcissant les lois criminalisant les homosexuels. La loi "Mort aux gays" a même été proclamée en 2014.
De manière plus générale, malgré quelques avancées, l'homosexualité est toujours illégale et criminalisée dans 38 pays sur les 54 que compte le continent africain. Et parmi eux, la Mauritanie, le Soudan, la Somalie et le Nigeria sont des pays où la peine de mort peut être applicable.
Certain pays - comme le Cameroun, le Congo et l'Ouganda - restent des pays qu'il vaut mieux éviter si vous êtes homosexuel. En effet, on peut constater une volonté de durcissement de la législation contre les homosexuels qui passe par des alourdissements de peine, un élargissement du champ d'application des infractions au point de punir quiconque n'aurait pas dénoncé un homosexuel dans son entourage. Cet exemple à lui tout seul illustre ce que Amnesty International qualifie de véritable "homophobie d’État".
La situation en Afrique est donc très variable d'un pays à l’autre, la majorité des pays de l'Afrique subsaharienne, en règle générale, ont des lois très discriminantes voire criminalisantes pour les homosexuels. On ne peut pas envisager globalement la situation de la communauté gay en Afrique car c'est un continent qui n'est pas une structure monolithique, elle ne forme pas un seul bloc, mais il est vrai que l'on observe une récurrence dans le sentiment "anti-homosexualité".
L'Afrique du Sud a autorisé l'adoption en 2002 et le mariage homosexuel en 2006 mais c'est loin d'être l'Eldorado des homosexuels, étant donné que depuis cette nouvelle loi on compte encore de nombreux meurtres perpétrés sur les membres de la communauté gay et trans. Et malheureusement, les coupables tardent souvent à être punis.
De surcroît, l'Afrique du Sud reste un des seuls pays officiellement favorable à l'union homosexuel. L'Ouganda par exemple, après un premier procès pour "acte homosexuel" en 2004, se montre moins indulgent en durcissant les lois criminalisant les homosexuels. La loi "Mort aux gays" a même été proclamée en 2014.
De manière plus générale, malgré quelques avancées, l'homosexualité est toujours illégale et criminalisée dans 38 pays sur les 54 que compte le continent africain. Et parmi eux, la Mauritanie, le Soudan, la Somalie et le Nigeria sont des pays où la peine de mort peut être applicable.
Certain pays - comme le Cameroun, le Congo et l'Ouganda - restent des pays qu'il vaut mieux éviter si vous êtes homosexuel. En effet, on peut constater une volonté de durcissement de la législation contre les homosexuels qui passe par des alourdissements de peine, un élargissement du champ d'application des infractions au point de punir quiconque n'aurait pas dénoncé un homosexuel dans son entourage. Cet exemple à lui tout seul illustre ce que Amnesty International qualifie de véritable "homophobie d’État".
La situation en Afrique est donc très variable d'un pays à l’autre, la majorité des pays de l'Afrique subsaharienne, en règle générale, ont des lois très discriminantes voire criminalisantes pour les homosexuels. On ne peut pas envisager globalement la situation de la communauté gay en Afrique car c'est un continent qui n'est pas une structure monolithique, elle ne forme pas un seul bloc, mais il est vrai que l'on observe une récurrence dans le sentiment "anti-homosexualité".