La raffinerie de pétrole Mina Al Ahmadi, au sud du Koweït. Photo (c) Bulent Inan.
Le syndicat des travailleurs du secteur pétrolier au Koweït a décidé le 11 avril 2016 d'entamer une grève illimitée à partir du 17 avril, après une querelle entre le ministère des Finances et du Pétrole et les employés du secteur pétrolier qui contestent la mise en place d'une nouvelle grille de salaires. Les 20.000 travailleurs craignent que la volonté du ministère soit de diminuer les salaires.
La décision d'organiser une grève a été prise au cours d'une assemblée générale organisée en urgence par le syndicat au lendemain de discussions avec le ministre des Finances et du Pétrole, Anas Khaled Al Saleh, qui ont pris fin sans accord. Le syndicat dénonce également des plans visant à privatiser une partie du secteur pétrolier.
Au cours de la réunion ministérielle du 23 mars 2016 sur les priorités de l’État koweïtien, le ministre des Finances et du Pétrole a indiqué que le déficit budgétaire prévu pour les trois prochaines années sera de 66 milliards d'euros, en raison de la chute du prix du baril et de la baisse des revenus de l’État.
La chute vertigineuse du cours de l'or noir pèse lourdement sur le budget de ce petit pays du Golfe persique qui tire 90% de ses revenus du pétrole. Le prix du baril est passé de plus de 100 dollars en 2014 à seulement 40 dollars aujourd'hui. Quatrième producteur mondial, le Koweït produit chaque jour 3.000.000 de barils. L'arrêt partiel des exploitations dû à cette grève pourrait entraîner la réduction d'un demi à un million de barils par jour.
La décision d'organiser une grève a été prise au cours d'une assemblée générale organisée en urgence par le syndicat au lendemain de discussions avec le ministre des Finances et du Pétrole, Anas Khaled Al Saleh, qui ont pris fin sans accord. Le syndicat dénonce également des plans visant à privatiser une partie du secteur pétrolier.
Au cours de la réunion ministérielle du 23 mars 2016 sur les priorités de l’État koweïtien, le ministre des Finances et du Pétrole a indiqué que le déficit budgétaire prévu pour les trois prochaines années sera de 66 milliards d'euros, en raison de la chute du prix du baril et de la baisse des revenus de l’État.
La chute vertigineuse du cours de l'or noir pèse lourdement sur le budget de ce petit pays du Golfe persique qui tire 90% de ses revenus du pétrole. Le prix du baril est passé de plus de 100 dollars en 2014 à seulement 40 dollars aujourd'hui. Quatrième producteur mondial, le Koweït produit chaque jour 3.000.000 de barils. L'arrêt partiel des exploitations dû à cette grève pourrait entraîner la réduction d'un demi à un million de barils par jour.