Le 8 mars 2016, la professeur de philosophie et défenseur des droits de l'Homme Sheikha Al Jassem a parlé à la télévision nationale koweïtienne, Al Shahed TV, de la séparation de la religion et de la politique. Sheikha Al Jassem a déclaré que "toute personne qui pense que le Coran ou la charia (loi islamique) ou les interprétations de ces textes religieux sont au-dessus de la Constitution trahit l'État du Koweït". Elle a souligné que même si la charia est une source du droit koweïtien, la source du droit devrait être exclusivement la Constitution. Elle a également fait part de ses inquiétudes concernant l'usage de la religion contre les femmes, les minorités et la liberté d'expression.
À la suite de l'interview, un avocat koweïtien a porté plainte contre les déclarations de la professeur et défenseur des droits de l'Homme. Le 14 et 24 avril 2016, Sheikha Al Jassem a comparu devant la justice. Risquant un an de prison en vertu de la loi sur le blasphème, les charges portées contre la professeur ont été abandonnées.
La Constitution koweïtienne garantit explicitement la liberté d’expression, mais elle interdit formellement toute critique de l’Émir.
À la suite de l'interview, un avocat koweïtien a porté plainte contre les déclarations de la professeur et défenseur des droits de l'Homme. Le 14 et 24 avril 2016, Sheikha Al Jassem a comparu devant la justice. Risquant un an de prison en vertu de la loi sur le blasphème, les charges portées contre la professeur ont été abandonnées.
La Constitution koweïtienne garantit explicitement la liberté d’expression, mais elle interdit formellement toute critique de l’Émir.