Sanaa, capitale du Yémen, entourée de montages. Photo (c) Ferdinand Reus.
Le troisième cycle de négociations de paix sur le Yémen (après Genève en juin et Bienne en décembre 2015) qui devait se tenir au Koweït à partir du 18 avril a été retardé en raison de l’absence de la délégation houthie. Elle a invoqué des "violations saoudiennes" de la trêve instaurée le 11 avril 2016.
Les discussions ont connu une première percée le 26 avril 2016, avec l’acceptation par les différentes parties de discuter l’ordre du jour issu de la résolution 2216 des Nations unies. Cette annonce a été faite après que l’Émir a reçu séparément les représentants du pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi et ceux des rebelles houthis. L’Émir les a tous appelés à faciliter un règlement du conflit. Les négociations, dont la durée n'a pas été précisée, portent sur cinq sujets: le retrait des milices et groupes armés, la restitution des armes lourdes à l’État, le rétablissement des institutions de l’État, le traitement du dossier des prisonniers politiques et des otages, et la recherche de mesures de relance du processus politique.
Le chef de la délégation des Houthis a souligné que l’Émir les avait rassurés sur l’aboutissement à une solution de la crise yéménite. Pour autant, la route d'un accord politique est encore longue et tortueuse: d'abord parce que le niveau de défiance entre les deux camps demeure élevé. Ensuite, parce qu'au-delà des discours et déclarations de bonnes intentions, les sujets politiques et sécuritaires n'ont pas encore véritablement fait l'objet de discussions entre les parties.
Les discussions ont connu une première percée le 26 avril 2016, avec l’acceptation par les différentes parties de discuter l’ordre du jour issu de la résolution 2216 des Nations unies. Cette annonce a été faite après que l’Émir a reçu séparément les représentants du pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi et ceux des rebelles houthis. L’Émir les a tous appelés à faciliter un règlement du conflit. Les négociations, dont la durée n'a pas été précisée, portent sur cinq sujets: le retrait des milices et groupes armés, la restitution des armes lourdes à l’État, le rétablissement des institutions de l’État, le traitement du dossier des prisonniers politiques et des otages, et la recherche de mesures de relance du processus politique.
Le chef de la délégation des Houthis a souligné que l’Émir les avait rassurés sur l’aboutissement à une solution de la crise yéménite. Pour autant, la route d'un accord politique est encore longue et tortueuse: d'abord parce que le niveau de défiance entre les deux camps demeure élevé. Ensuite, parce qu'au-delà des discours et déclarations de bonnes intentions, les sujets politiques et sécuritaires n'ont pas encore véritablement fait l'objet de discussions entre les parties.