Rana Jassem Al Saadoun a été libérée, le 17 avril 2016, en échange d'une caution de 1.500 euros. Cette activiste koweïtienne avait été appréhendée par les services de sécurité de l’aéroport à son arrivée au Koweït, le soir du 16 avril 2016, en vue de purger une peine de trois ans de prison à laquelle elle a été condamnée en juin 2015 pour avoir mis un discours de l'ex-député koweïtien Musallam al Barrak en ligne sur YouTube.
Lors d’un sit-in organisé le 19 avril 2016 à la diwaniya (salon traditionnel où se rencontrent les Koweïtiens) de l’ancien député Musallam Al Barrak, les manifestants ont appelé le peuple koweïtien à soutenir les prisonniers d’opinion. Ce sit-in s’est tenu en présence d’anciens députés et de représentants de différents courants politiques. Par ailleurs, Amnesty International (Al) a demandé la libération immédiate et inconditionnelle de Musallam Al Barrak, considéré comme "un prisonnier d’opinion emprisonné uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression."
En avril 2015, l'ex-député a été condamné à deux ans de prison pour "atteinte au statut de l’Émir". En cause, cette mise en garde que le député a lancée à l’Émir Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah lors d’un discours en octobre 2012: "Au nom de la Nation, au nom du peuple, nous ne vous permettrons pas d’exercer un pouvoir autocratique". Au Koweït, le fait de critiquer l’Émir est passible de prison.
Lors d’un sit-in organisé le 19 avril 2016 à la diwaniya (salon traditionnel où se rencontrent les Koweïtiens) de l’ancien député Musallam Al Barrak, les manifestants ont appelé le peuple koweïtien à soutenir les prisonniers d’opinion. Ce sit-in s’est tenu en présence d’anciens députés et de représentants de différents courants politiques. Par ailleurs, Amnesty International (Al) a demandé la libération immédiate et inconditionnelle de Musallam Al Barrak, considéré comme "un prisonnier d’opinion emprisonné uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression."
En avril 2015, l'ex-député a été condamné à deux ans de prison pour "atteinte au statut de l’Émir". En cause, cette mise en garde que le député a lancée à l’Émir Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah lors d’un discours en octobre 2012: "Au nom de la Nation, au nom du peuple, nous ne vous permettrons pas d’exercer un pouvoir autocratique". Au Koweït, le fait de critiquer l’Émir est passible de prison.