Cependant, bien qu’elles aient obtenu gain de cause, les deux importantes organisations non gouvernementales (ONG) concernées, Haki Africa et Musulmans pour les droits humains (MUHURI), n’ont pas vu leurs comptes bancaires dégelés comme elles l’avaient demandé.
"Haki Africa et MUHURI sont des organisations qui défendent légitimement les droits humains. À ce titre, elles doivent être autorisées à poursuivre librement leurs activités dans ce domaine sans craindre d’être harcelées ni intimidées. La décision initiale, selon laquelle ces deux organisations entretenaient des liens avec des groupes terroristes, était de toute évidence sous-tendue par des considérations politiques. Pour que justice soit pleinement rendue, leurs comptes bancaires doivent être immédiatement dégelés et les autres mesures réglementaires et administratives qui les empêchent de fonctionner normalement doivent être annulées", a déclaré Muthoni Wanyeki, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l'Est, la Corne de l’Afrique et la région des Grands Lacs.
Haki Afrika et MUHURI, dont les sièges respectifs se trouvent à Mombasa, ont recueilli des informations sur des atteintes aux droits humains commises dans la zone côtière. Ces organisations ont dénoncé à maintes reprises l’implication des services de sécurité kenyans dans les exécutions extrajudiciaires de religieux musulmans et d’autres personnes soupçonnées de participer au terrorisme sur la côte.
En mai 2015, après que la Direction des finances publiques (KRA) et le Comité de coordination des organisations non gouvernementales ont classé Haki Afrika et MUHURI parmi les "entités spécifiées au titre de la Loi relative à la prévention du terrorisme", les comptes des deux organisations ont été gelés sur ordre de la Banque centrale et de la Commission de réglementation financière.
"Haki Africa et MUHURI sont des organisations qui défendent légitimement les droits humains. À ce titre, elles doivent être autorisées à poursuivre librement leurs activités dans ce domaine sans craindre d’être harcelées ni intimidées. La décision initiale, selon laquelle ces deux organisations entretenaient des liens avec des groupes terroristes, était de toute évidence sous-tendue par des considérations politiques. Pour que justice soit pleinement rendue, leurs comptes bancaires doivent être immédiatement dégelés et les autres mesures réglementaires et administratives qui les empêchent de fonctionner normalement doivent être annulées", a déclaré Muthoni Wanyeki, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l'Est, la Corne de l’Afrique et la région des Grands Lacs.
Haki Afrika et MUHURI, dont les sièges respectifs se trouvent à Mombasa, ont recueilli des informations sur des atteintes aux droits humains commises dans la zone côtière. Ces organisations ont dénoncé à maintes reprises l’implication des services de sécurité kenyans dans les exécutions extrajudiciaires de religieux musulmans et d’autres personnes soupçonnées de participer au terrorisme sur la côte.
En mai 2015, après que la Direction des finances publiques (KRA) et le Comité de coordination des organisations non gouvernementales ont classé Haki Afrika et MUHURI parmi les "entités spécifiées au titre de la Loi relative à la prévention du terrorisme", les comptes des deux organisations ont été gelés sur ordre de la Banque centrale et de la Commission de réglementation financière.