Illustration. Image du domaine public
Les dernières élections en France, présidentielle et législatives, ont asséné une grande gifle aux partis traditionnels, signant ainsi la défiance des citoyens à l’égard des responsables politiques. Les Français associent désormais les partis politiques à la rente, aux passe-droits, à la corruption et au mensonge. Qui oserait leur en vouloir quand les affaires judiciaires ne cessent de se multiplier? Qui pourrait leur donner tort quand ni la droite, ni la gauche, ne se montrent capables de réaliser l’essentiel de leurs promesses électorales? Le peuple rejette viscéralement le clivage traditionnel qui, finalement, "dit la même chose". Et Emmanuel Macron fut! Face à deux partis conventionnels en déconfiture, et à deux autres extrémistes, "En marche" avait une autoroute dégagée.
Le phénomène français n’est pas unique, bien au contraire. Il est une version atténuée et plus plaisante de formes radicales appelées "populistes", qui sévissent un peu plus chaque jour dans le monde. À la jungle comme à la jungle! Donald Trump grimpe au pouvoir grâce à ses aboiements souvent indistincts mais continuellement tapageurs, quand des partis politiques au programme incertain sont sur-le-champ acclamés, tablant sur la sensibilité du peuple plutôt que sur la raison. Sous les cris des simplifications et de l’hystérisation du problème sociétal, la démocratie peine à se faire entendre.
La plèbe, quant à elle, se satisfait de sa catharsis.
Essayons tout de même de positiver. Les temps de crises soulèvent constamment des tempêtes de frustration qui nécessitent d’être apaisées. Une fois la tension dissipée et les passions refroidies, l’être humain tend à retrouver son bon sens et à reprendre ses vieilles habitudes, avec toutefois le goût amer de ses illusions perdues...
Le phénomène français n’est pas unique, bien au contraire. Il est une version atténuée et plus plaisante de formes radicales appelées "populistes", qui sévissent un peu plus chaque jour dans le monde. À la jungle comme à la jungle! Donald Trump grimpe au pouvoir grâce à ses aboiements souvent indistincts mais continuellement tapageurs, quand des partis politiques au programme incertain sont sur-le-champ acclamés, tablant sur la sensibilité du peuple plutôt que sur la raison. Sous les cris des simplifications et de l’hystérisation du problème sociétal, la démocratie peine à se faire entendre.
La plèbe, quant à elle, se satisfait de sa catharsis.
Essayons tout de même de positiver. Les temps de crises soulèvent constamment des tempêtes de frustration qui nécessitent d’être apaisées. Une fois la tension dissipée et les passions refroidies, l’être humain tend à retrouver son bon sens et à reprendre ses vieilles habitudes, avec toutefois le goût amer de ses illusions perdues...