Les rendez-vous avec l'histoire
En effet, vendredi 3 novembre, dans la salle des mariages de la mairie de Monaco, en présence du prince Albert II, citoyen d’honneur de Dolceacqua depuis 2018, les maires de Monaco Georges Marsan et de Dolceacqua Fulvio Gazzola, ont signé cette officialisation. Etaient aussi présents Giulio Alaimo ambassadeur d’Italie à Monaco ainsi que José Galletti maire de de Lucciana en Corse , et Bart Tommelein maire d’Ostende, ces deux villes sont déjà jumelées avec Monaco. Le prince a déclaré «Dolceacqua devient aujourd’hui la troisième collectivité jumelée avec la commune de Monaco. Je suis très heureux, comme chef de l’Etat, qu’une commune italienne rejoigne la commune française de Lucciana et la commune belge d’Ostende. L’histoire, la géographie et l’amitié nous amenaient naturellement à porter le regard vers la péninsule».
Quant aux maires de Monaco et Dolceacqua ils ont déclaré en signant l’acte de jumelage. «En ce jour, nous prenons l’engagement solennel de maintenir des liens permanents entre nos deux communes». L’acte stipule qu'elles s’engagent à «favoriser en tous domaines les échanges entre leurs habitants, pour développer, par une meilleure compréhension mutuelle, un sentiment vivant de fraternité, de conjuguer nos efforts afin d’aider, dans la pleine mesure de nos moyens, au succès de ce serment de jumelage».
Le prince et la princesse de Monaco ont découvert l’original du serment de fidélité prêté par le seigneur Bartholomée II de Dolceacqua au régent Augustin Grimaldi, au nom de son neveu, le seigneur Honoré Ier. Ils ont aussi reçu un exemplaire du livre publié à l’occasion de ce jumelage. Il y est question de l’histoire qui unit les deux communes. Par ailleurs, un timbre spécial d’une valeur de 1,80€ a été éms à Monaco. Ensuite, le prince Albert II a pris la direction de Dolceacqua, où une seconde cérémonie de signature avait lieu. Les festivités se sont déroulées sur la place de l’église en présence des délégations monégasque et italienne, ainsi que de la population.
Entre Monaco et Dolceacqua tout avait commencé en 1491 lorsque Luc Doria épousa Françoise Grimaldi, ce qui mit un terme à une longue période d’affrontements, les Doria appartenant au parti gibelin, partisan de l’empereur germanique, et les Grimaldi au parti guelfe, partisan du pape. Le 22 août 1523, leur fils, Barthélemy Doria assassine de 43 coups de poignard son oncle Lucien Grimaldi seigneur de Monaco, avec l’intention de prendre sa forteresse avec son cousin l’amiral Andrea Doria. Honoré, fils de Lucien, n’a que 9 mois et ne peut donc régner, c’est le frère cadet de son défunt père Augustin Grimaldi, évêque de Grasse, qui le fait à sa place, Le pape Clément VII lui ayant accordé l’autorisation d’exercer cette fonction. Finalement, le seigneur de Dolceacqua prête serment de fidélité à Augustin Grimaldi et Honoré 1er, le 3 novembre 1523.
Et si lon en croit Thomas Fouilleronhistorien du Palais et directeur des Archives et de la Bibliothèque du Palais princier «C’est pour cette raison que les municipalités de Monaco et de Dolceacqua ont choisi symboliquement, dans une forme de continuité, de prêter leur serment de jumelage 500 ans après cet acte. C’est un clin d’œil de l’histoire».
Quant aux maires de Monaco et Dolceacqua ils ont déclaré en signant l’acte de jumelage. «En ce jour, nous prenons l’engagement solennel de maintenir des liens permanents entre nos deux communes». L’acte stipule qu'elles s’engagent à «favoriser en tous domaines les échanges entre leurs habitants, pour développer, par une meilleure compréhension mutuelle, un sentiment vivant de fraternité, de conjuguer nos efforts afin d’aider, dans la pleine mesure de nos moyens, au succès de ce serment de jumelage».
Le prince et la princesse de Monaco ont découvert l’original du serment de fidélité prêté par le seigneur Bartholomée II de Dolceacqua au régent Augustin Grimaldi, au nom de son neveu, le seigneur Honoré Ier. Ils ont aussi reçu un exemplaire du livre publié à l’occasion de ce jumelage. Il y est question de l’histoire qui unit les deux communes. Par ailleurs, un timbre spécial d’une valeur de 1,80€ a été éms à Monaco. Ensuite, le prince Albert II a pris la direction de Dolceacqua, où une seconde cérémonie de signature avait lieu. Les festivités se sont déroulées sur la place de l’église en présence des délégations monégasque et italienne, ainsi que de la population.
Entre Monaco et Dolceacqua tout avait commencé en 1491 lorsque Luc Doria épousa Françoise Grimaldi, ce qui mit un terme à une longue période d’affrontements, les Doria appartenant au parti gibelin, partisan de l’empereur germanique, et les Grimaldi au parti guelfe, partisan du pape. Le 22 août 1523, leur fils, Barthélemy Doria assassine de 43 coups de poignard son oncle Lucien Grimaldi seigneur de Monaco, avec l’intention de prendre sa forteresse avec son cousin l’amiral Andrea Doria. Honoré, fils de Lucien, n’a que 9 mois et ne peut donc régner, c’est le frère cadet de son défunt père Augustin Grimaldi, évêque de Grasse, qui le fait à sa place, Le pape Clément VII lui ayant accordé l’autorisation d’exercer cette fonction. Finalement, le seigneur de Dolceacqua prête serment de fidélité à Augustin Grimaldi et Honoré 1er, le 3 novembre 1523.
Et si lon en croit Thomas Fouilleronhistorien du Palais et directeur des Archives et de la Bibliothèque du Palais princier «C’est pour cette raison que les municipalités de Monaco et de Dolceacqua ont choisi symboliquement, dans une forme de continuité, de prêter leur serment de jumelage 500 ans après cet acte. C’est un clin d’œil de l’histoire».