Comment penser que le message donné aux Français en général et aux "gilets jaunes" en particulier en octroyant aux policiers des augmentations de salaire après seulement une journée de grève, allait passer sans commentaires? L’image du gouvernement Philippe n’avait certes pas besoin d’être davantage écornée - si cela est possible - par cette décision hautement politique. Ceux qui acceptent d’obéir à un ministre de l’Intérieur qui empêche la population de manifester et qui quand ils n’y réussissent pas, leur tire dessus ont été récompensés. Il faut croire que le gouvernement a peur, vraiment peur pour accéder aux revendications salariales des policiers qui ne se sont pas gênés pour profiter de la situation pour négocier. Exploités, surchargés d’heures supplémentaires, on parle de 275 millions d’euros dus non réglées par l’État, ils auraient eu tort de se gêner! Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de dire que les policiers ne méritent pas comme tout corps de métier d’être payés correctement. Mais dans un tel contexte, encore une fois, cela montre combien l’État a besoin d’eux.
Pendant ce temps-là, les infirmiers(ères), les enseignants, etc… sont priés de patienter et d’attendre leur tour qui ont le sait bien ne sera pas pour demain. Pourtant comme les policiers, ils sont indispensables au bon fonctionnement d’un État démocratique. Mais les favoriser par rapport aux autres crée un déséquilibre dangereux.
Et comme le hasard n’existe pas, au moment où on gratifie les policiers pour leur zèle, une femme meurt aux urgences après 12 heures d’attente. Des urgences hospitalières qualifiées par ceux-là même qui y travaillent, d’usines à malades. Le destin est taquin. Vous vous rappelez l’arrestation de Carlos Ghosn, deux jours après la première manifestation des "gilets jaunes", pour ne pas avoir déclaré tous ses revenus au fisc nippon. Le hasard, le destin, c’est comme vous voulez mais le parallèle ne pouvait manquer de choquer les 5 à 8 millions de pauvres en France selon les critères de l’Insee face à un homme qui se rémunérait 13 millions d’euros annuels en 2017! Et encore, en France, il n’est que le troisième patron le mieux payé…
Il semble que l’autre catégorie professionnelle protégée soit les journalistes. Enfin pas n’importe lesquels. Encore une fois, les parlementaires tentent de revenir sur la niche fiscale accordée aux journalistes. Mais la période ne semble pas bonne là non plus. Ceux qui sont visés sont évidemment les "grands" du métier. Ceux qui tentent et qui parfois y arrivent de donner le ton. Ceux-là, désormais tout le monde le sait, gagnent des salaires exorbitants. Ce sont les mêmes qui sont accusés, le plus souvent à juste titre, de ne rien comprendre au mouvement des "gilets jaunes" et qui tous les jours, tentent de rassurer une population qui manifestement n’est pas inquiète puisqu’elle continue à les soutenir. Des journalistes qui comptabilisent les "gilets jaunes" en insistant sur la diminution des mobilisés sur les ronds-points et dans les manifestations. Peu misent sur un vote qui irait à l’encontre de l’intérêt de ceux-là même qui travaillent pour des médias mainstream, propriétés de grands industriels ou financiers, premier soutien du gouvernement.
En ces fêtes de Noël 2018 c’est un peu de douceur dont aurait besoin les uns et les autres plutôt que d’amertume. Joyeux Noël à tous!
Pendant ce temps-là, les infirmiers(ères), les enseignants, etc… sont priés de patienter et d’attendre leur tour qui ont le sait bien ne sera pas pour demain. Pourtant comme les policiers, ils sont indispensables au bon fonctionnement d’un État démocratique. Mais les favoriser par rapport aux autres crée un déséquilibre dangereux.
Et comme le hasard n’existe pas, au moment où on gratifie les policiers pour leur zèle, une femme meurt aux urgences après 12 heures d’attente. Des urgences hospitalières qualifiées par ceux-là même qui y travaillent, d’usines à malades. Le destin est taquin. Vous vous rappelez l’arrestation de Carlos Ghosn, deux jours après la première manifestation des "gilets jaunes", pour ne pas avoir déclaré tous ses revenus au fisc nippon. Le hasard, le destin, c’est comme vous voulez mais le parallèle ne pouvait manquer de choquer les 5 à 8 millions de pauvres en France selon les critères de l’Insee face à un homme qui se rémunérait 13 millions d’euros annuels en 2017! Et encore, en France, il n’est que le troisième patron le mieux payé…
Il semble que l’autre catégorie professionnelle protégée soit les journalistes. Enfin pas n’importe lesquels. Encore une fois, les parlementaires tentent de revenir sur la niche fiscale accordée aux journalistes. Mais la période ne semble pas bonne là non plus. Ceux qui sont visés sont évidemment les "grands" du métier. Ceux qui tentent et qui parfois y arrivent de donner le ton. Ceux-là, désormais tout le monde le sait, gagnent des salaires exorbitants. Ce sont les mêmes qui sont accusés, le plus souvent à juste titre, de ne rien comprendre au mouvement des "gilets jaunes" et qui tous les jours, tentent de rassurer une population qui manifestement n’est pas inquiète puisqu’elle continue à les soutenir. Des journalistes qui comptabilisent les "gilets jaunes" en insistant sur la diminution des mobilisés sur les ronds-points et dans les manifestations. Peu misent sur un vote qui irait à l’encontre de l’intérêt de ceux-là même qui travaillent pour des médias mainstream, propriétés de grands industriels ou financiers, premier soutien du gouvernement.
En ces fêtes de Noël 2018 c’est un peu de douceur dont aurait besoin les uns et les autres plutôt que d’amertume. Joyeux Noël à tous!