Le 20 juin, jour en bleu des Nations Unies, en hommage aux réfugiés
Le rapport annuel du Haut Commissariat pour les Réfugiés, publié le 15 juin dernier, précise qu'en 2009, 43,3 millions de personnes étaient déplacées de force, par des conflits et des persécutions, le chiffre le plus élevé depuis le milieu des années 1990.
A l'occasion de la Journée mondiale du Réfugié, ce dimanche 20 juin, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, rappelle au monde la situation tragique de 15 millions de personnes qui sont dans l'impossibilité de rentrer dans leur pays, "de retrouver un chez-soi". Plus des trois quarts se trouvent dans les pays en développement que les conflits ou les persécutions ont arrachés à leur foyer. "Nous ne pouvons qu'observer une tendance inquiétante : la baisse du nombre de réfugiés qui parviennent à rentrer chez eux", a déploré Ban Ki-moon. "Pour nombre de réfugiés aujourd'hui, du fait de l'urbanisation galopante, le foyer n'est même plus un camp surpeuplé dirigé par un organisme humanitaire international, mais un simple abri de fortune dans un bidonville en périphérie d'une grande ville d'un pays en développement", a souligné le Secrétaire général.
En 2005, plus d'un million de personnes ont pu être rapatriées volontairement alors qu'en 2009, le HCR n';en a dénombré que 250.000, soit le chiffre le plus faible de ces 20 dernières années. Principale raison : la persistance des conflits et des violences dans leurs pays d'origine. Selon le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, cette situation s'explique par la persistance des conflits majeurs "en Afghanistan, au Sud-Soudan et en République démocratique du Congo qui ne montrent aucun signe de résolution", alors que "stagnent des conflits pour lesquels nous avions espéré une tendance à la résolution".
Pour Ban Ki-moon, les réfugiés "font partie des groupes les plus vulnérables de ces villes qui poursuivent leur croissance exponentielle. Ils ont toutes les peines du monde à accéder aux services de base : assainissement, santé et éducation". Autant de difficultés auxquelles s'ajoutent les conséquences de la crise financière et économique mondiale.
"Nous, membres de la communauté humanitaire, devons adapter nos politiques à ces besoins nouveaux. Pour cela, il nous faut coopérer étroitement avec les gouvernements hôtes pour garantir les services de base, et redoubler d'efforts pour régler les conflits et permettre ainsi aux réfugiés de rentrer chez eux", a souligné Ban Ki-moon. "Les réfugiés, qui ont été privés de foyer, ne doivent pas être privés de leur avenir."
Antonio Guterres sera en Syrie pour célébrer la Journée mondiale des réfugiés, dimanche 20 juin. Vendredi, il a rendu visite à des réfugiés iraquiens et palestiniens accueillis à Al Hassakeh, près de la frontière syro-iraquienne.
L'ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, Angelina Jolie, s'est rendue vendredi en Équateur pour constater l'évolution de la situation des réfugiés colombiens. L'actrice américaine a participé vendredi d'Équateur à un vidéo-tchat avec Antonio Guterres, en Syrie et Hillary Clinton, la Secrétaire d'État américaine, à Washington, aux États-Unis.
Le 20 juin, le Jet d'eau de Genève (Suisse), symbole de la capitale humanitaire mondiale, sera illuminé de la couleur bleue des Nations Unies. New York (États-Unis) éclairera en bleu les 30 étages supérieurs du célèbre Empire State Building, à Rome (Italie) le monument le plus visité, le Colisée, sera également illuminé de bleu, en hommage aux réfugiés.
A l'occasion de la Journée mondiale du Réfugié, ce dimanche 20 juin, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, rappelle au monde la situation tragique de 15 millions de personnes qui sont dans l'impossibilité de rentrer dans leur pays, "de retrouver un chez-soi". Plus des trois quarts se trouvent dans les pays en développement que les conflits ou les persécutions ont arrachés à leur foyer. "Nous ne pouvons qu'observer une tendance inquiétante : la baisse du nombre de réfugiés qui parviennent à rentrer chez eux", a déploré Ban Ki-moon. "Pour nombre de réfugiés aujourd'hui, du fait de l'urbanisation galopante, le foyer n'est même plus un camp surpeuplé dirigé par un organisme humanitaire international, mais un simple abri de fortune dans un bidonville en périphérie d'une grande ville d'un pays en développement", a souligné le Secrétaire général.
En 2005, plus d'un million de personnes ont pu être rapatriées volontairement alors qu'en 2009, le HCR n';en a dénombré que 250.000, soit le chiffre le plus faible de ces 20 dernières années. Principale raison : la persistance des conflits et des violences dans leurs pays d'origine. Selon le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, cette situation s'explique par la persistance des conflits majeurs "en Afghanistan, au Sud-Soudan et en République démocratique du Congo qui ne montrent aucun signe de résolution", alors que "stagnent des conflits pour lesquels nous avions espéré une tendance à la résolution".
Pour Ban Ki-moon, les réfugiés "font partie des groupes les plus vulnérables de ces villes qui poursuivent leur croissance exponentielle. Ils ont toutes les peines du monde à accéder aux services de base : assainissement, santé et éducation". Autant de difficultés auxquelles s'ajoutent les conséquences de la crise financière et économique mondiale.
"Nous, membres de la communauté humanitaire, devons adapter nos politiques à ces besoins nouveaux. Pour cela, il nous faut coopérer étroitement avec les gouvernements hôtes pour garantir les services de base, et redoubler d'efforts pour régler les conflits et permettre ainsi aux réfugiés de rentrer chez eux", a souligné Ban Ki-moon. "Les réfugiés, qui ont été privés de foyer, ne doivent pas être privés de leur avenir."
Antonio Guterres sera en Syrie pour célébrer la Journée mondiale des réfugiés, dimanche 20 juin. Vendredi, il a rendu visite à des réfugiés iraquiens et palestiniens accueillis à Al Hassakeh, près de la frontière syro-iraquienne.
L'ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, Angelina Jolie, s'est rendue vendredi en Équateur pour constater l'évolution de la situation des réfugiés colombiens. L'actrice américaine a participé vendredi d'Équateur à un vidéo-tchat avec Antonio Guterres, en Syrie et Hillary Clinton, la Secrétaire d'État américaine, à Washington, aux États-Unis.
Le 20 juin, le Jet d'eau de Genève (Suisse), symbole de la capitale humanitaire mondiale, sera illuminé de la couleur bleue des Nations Unies. New York (États-Unis) éclairera en bleu les 30 étages supérieurs du célèbre Empire State Building, à Rome (Italie) le monument le plus visité, le Colisée, sera également illuminé de bleu, en hommage aux réfugiés.
Retrouver un chez-soi
Francisco Velez et Franck Biancheri. Photo (c) Eva Esztergar
La Journée mondiale du Réfugié est célébrée chaque année le 20 juin. En 2010 elle a pour thème "Retrouver un chez-soi", pour faire connaître le sort de plus de 40 millions de personnes déracinées à travers le monde. Environ 10 millions d'entre elles sont spécifiquement prises en charge par le HCR.
En amont de cette journée mondiale, ce 18 juin 2010, la Principauté de Monaco accueille, lors de deux conférences thématiques, de nombreux intervenants issus du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, de l’Organisation Mondiale de la Santé et du secteur privé, en présence de 250 invités: femmes et enfants réfugiés en zone méditerranéenne.
Un accord de coopération en faveur des populations les plus démunies a été signé entre S.E.M. Franck Biancheri, Conseiller du gouvernement monégasque et M. Francisco Velez, Représentant de l'UNHCR en France et à Monaco.
Au programme de cette Journée également, la diffusion de films réalisés sur le terrain, une exposition de Titouan Lamazou "Femmes réfugiées et déplacées d’Afrique" et les actions informatives qui ont été faites dans écoles monégasques, afin de sensibiliser au sort des réfugiés dès le plus jeune âge, ceux qui ont plus de chance...
Une messe célébrée à 18h00 à la Chapelle Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus des pères Carmes à l’intention des migrants et des réfugiés et un dîner caritatif organisée par Amitié Sans Frontières Internationale, Organisation Non Gouvernementale monégasque avec Statut Consultatif - et dont les fonds récoltés seront intégralement reversés au projet UNHCR Maroc soutenu par le Gouvernement Princier - clôturent la Journée.
En amont de cette journée mondiale, ce 18 juin 2010, la Principauté de Monaco accueille, lors de deux conférences thématiques, de nombreux intervenants issus du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, de l’Organisation Mondiale de la Santé et du secteur privé, en présence de 250 invités: femmes et enfants réfugiés en zone méditerranéenne.
Un accord de coopération en faveur des populations les plus démunies a été signé entre S.E.M. Franck Biancheri, Conseiller du gouvernement monégasque et M. Francisco Velez, Représentant de l'UNHCR en France et à Monaco.
Au programme de cette Journée également, la diffusion de films réalisés sur le terrain, une exposition de Titouan Lamazou "Femmes réfugiées et déplacées d’Afrique" et les actions informatives qui ont été faites dans écoles monégasques, afin de sensibiliser au sort des réfugiés dès le plus jeune âge, ceux qui ont plus de chance...
Une messe célébrée à 18h00 à la Chapelle Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus des pères Carmes à l’intention des migrants et des réfugiés et un dîner caritatif organisée par Amitié Sans Frontières Internationale, Organisation Non Gouvernementale monégasque avec Statut Consultatif - et dont les fonds récoltés seront intégralement reversés au projet UNHCR Maroc soutenu par le Gouvernement Princier - clôturent la Journée.