Martin Schibbye et Johan Persson ont été déclarés coupables de "soutien au terrorisme" et de " violation de la souveraineté territoriale ou politique" du pays en pénétrant illégalement sur le territoire dans le but de commettre un certain nombre d'actes prohibés. La peine à laquelle ils sont condamnés sera annoncée le 27 décembre. Le procureur a réclamé 18 ans de réclusion.
"Rien ne permet de penser que ces deux hommes soient entrés en Éthiopie avec d'autres intentions que celle de faire leur travail légitime de journalistes. Le gouvernement choisit d'interpréter le fait de rencontrer une organisation terroriste comme une manifestation de soutien envers ce groupe et donc comme un acte de terrorisme. Amnesty International estime qu'aucun élément ne prouve que ces deux hommes soutiennent les objectifs du FLNO ou qu'ils se soient rendus coupables d'actes répréhensibles. Nous pensons que ces hommes sont des prisonniers d'opinion, poursuivis en raison de leur travail légitime", a déclaré Claire Beston, chercheuse d'Amnesty International sur l'Éthiopie.
Les dispositions trop larges de la Loi relative à la lutte contre le terrorisme permettent aux autorités de pénaliser l'exercice de la liberté d'expression.
Martin Schibbye et Johan Persson ont été arrêtés en Éthiopie, sur le territoire somali, le 1er juillet 2011. Ils étaient entrés clandestinement dans la région pour rencontrer le Front de libération nationale de l'Ogaden (FLNO), considéré comme un groupe terroriste et interdit depuis juin 2001 par le gouvernement éthiopien. Les journalistes ont déclaré qu'ils enquêtaient sur des liens présumés entre une entreprise suédoise et des opérations d'exploration pétrolière menées dans la région.
Des informations faisant état de violations des droits humains commises par les soldats du gouvernement éthiopien et leurs alliés paramilitaires continuent d'arriver en provenance du territoire somali. L'accès à cette région est extrêmement restreint par le gouvernement d'Éthiopie.
Trois journalistes éthiopiens sont actuellement en instance de procès pour des infractions liées au terrorisme. Amnesty International pense qu'eux aussi sont poursuivis en raison de leur travail légitime.
Amnesty International a récemment diffusé un rapport intitulé "Dismantling Dissent: Intensified crackdown on free speech in Ethiopia", qui explique qu'au moins 114 personnalités politiques de l'opposition et journalistes éthiopiens ont été arrêtés depuis mars 2011 essentiellement en raison de leurs activités légitimes et de leur critique pacifique du gouvernement.
"Rien ne permet de penser que ces deux hommes soient entrés en Éthiopie avec d'autres intentions que celle de faire leur travail légitime de journalistes. Le gouvernement choisit d'interpréter le fait de rencontrer une organisation terroriste comme une manifestation de soutien envers ce groupe et donc comme un acte de terrorisme. Amnesty International estime qu'aucun élément ne prouve que ces deux hommes soutiennent les objectifs du FLNO ou qu'ils se soient rendus coupables d'actes répréhensibles. Nous pensons que ces hommes sont des prisonniers d'opinion, poursuivis en raison de leur travail légitime", a déclaré Claire Beston, chercheuse d'Amnesty International sur l'Éthiopie.
Les dispositions trop larges de la Loi relative à la lutte contre le terrorisme permettent aux autorités de pénaliser l'exercice de la liberté d'expression.
Martin Schibbye et Johan Persson ont été arrêtés en Éthiopie, sur le territoire somali, le 1er juillet 2011. Ils étaient entrés clandestinement dans la région pour rencontrer le Front de libération nationale de l'Ogaden (FLNO), considéré comme un groupe terroriste et interdit depuis juin 2001 par le gouvernement éthiopien. Les journalistes ont déclaré qu'ils enquêtaient sur des liens présumés entre une entreprise suédoise et des opérations d'exploration pétrolière menées dans la région.
Des informations faisant état de violations des droits humains commises par les soldats du gouvernement éthiopien et leurs alliés paramilitaires continuent d'arriver en provenance du territoire somali. L'accès à cette région est extrêmement restreint par le gouvernement d'Éthiopie.
Trois journalistes éthiopiens sont actuellement en instance de procès pour des infractions liées au terrorisme. Amnesty International pense qu'eux aussi sont poursuivis en raison de leur travail légitime.
Amnesty International a récemment diffusé un rapport intitulé "Dismantling Dissent: Intensified crackdown on free speech in Ethiopia", qui explique qu'au moins 114 personnalités politiques de l'opposition et journalistes éthiopiens ont été arrêtés depuis mars 2011 essentiellement en raison de leurs activités légitimes et de leur critique pacifique du gouvernement.