Du 16 décembre 2009 au 6 janvier 2010
La Maison d’Amérique Latine exposera du 16 décembre 2009 au 6 janvier 2010 les toutes dernières créations du maître-verrier Jean-Claude NOVARO, essentiellement des grandes pièces , vases, coupes et personnages.
Âgé de 66 ans, travaillant à BIOT depuis 1957, Jean-Claude NOVARO, maître-verrier depuis l’âge de vingt ans, est considéré dans le monde de l’art français comme « l’enfant chéri de Biot », l’un des plus pittoresques villages de verriers de France.
Pourtant mal parti dans la vie il doit à la pratique de la résilience ainsi qu’à la possession des dons peu répandus (ténacité, imagination créatrice, intuition…) un destin exceptionnel.
Orphelin de mère à l’âge de 13 ans, en mauvaise santé, il entre l’année suivante en apprentissage chez Eloi Monod qui le prend en charge comme un fils et lui permet de devenir maître-verrier en seulement six années.
A 30 ans il dirige 30 personnes puis 90 en 1977 année de début de sa carrière artistique. C’est l’année où il quitte la verrerie et se lance. Animé d’une grande ambition artistique il devra à sa soif inextinguible de découvertes dans cette alchimie ou magie qu’est le verre, ainsi qu’à d’heureuses rencontres scientifiques, de trouver les processus de création qui allaient devenir sa marque de fabrique.
Après un rapide passage obligé à Paris de moins de deux ans (1981-1982) il retourne à BIOT où règne le climat propice à son épanouissement. Il s’y marie avec Virginie qui devient sa muse, la vestale de son oeuvre ainsi que la mère de Jade et Joseph. Toujours le cerveau en ébullition, comme silices et carbonates en fusion, il donne naissance à des inventions très personnelles qui assouplissent le verre tout en reconstruisant et en colorant la lumière en son sein par des combinaisons de matériaux. Il libère aussi la main du créateur par la suppression de la mailloche.
Novaro est au verre ce que le « nez » est au parfum.
Par l’adjonction d’émaux ou d’oxydes métalliques, l’inclusion de feuilles d’or ou d’argent, l’injection de poudres luminescentes dont il est le seul à pouvoir maitriser la « cuisson »n - procédé qu’il fera breveter -, il réinvente tout et s’ouvre ainsi les portes de l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord.
Présent dans de nombreuses galeries des Etats-Unis depuis 1994 on lui fait un triomphe en 1997 lorsqu’il vient visiter ses collectionneurs (La marraine des expositions n’est autre que Barbara Sinatra). Malgré les ponts d’or qui lui sont proposés il se résigne à rentrer avec sa famille sur le vieux continent dont il ne peut se passer. Là, il continue depuis à repousser, les limites de ce matériau aux propriétés étranges et toujours modulables, ce verre, magique, à condition bien sûr que des « magiciens », comme Jean-Claude Novaro, le manipulent, avec mais aussi sans trop de délicatesse.
Ce n’est pas sans raisons qu’il est considéré aujourd’hui comme un artiste essentiel du patrimoine français.
Cette exposition est inédite, de par la combinaison des pièces présentées.
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Contact : M. REVEL
La Maison d’Amérique Latine - Monaco
Tel : 00377 93 25 17 51
Âgé de 66 ans, travaillant à BIOT depuis 1957, Jean-Claude NOVARO, maître-verrier depuis l’âge de vingt ans, est considéré dans le monde de l’art français comme « l’enfant chéri de Biot », l’un des plus pittoresques villages de verriers de France.
Pourtant mal parti dans la vie il doit à la pratique de la résilience ainsi qu’à la possession des dons peu répandus (ténacité, imagination créatrice, intuition…) un destin exceptionnel.
Orphelin de mère à l’âge de 13 ans, en mauvaise santé, il entre l’année suivante en apprentissage chez Eloi Monod qui le prend en charge comme un fils et lui permet de devenir maître-verrier en seulement six années.
A 30 ans il dirige 30 personnes puis 90 en 1977 année de début de sa carrière artistique. C’est l’année où il quitte la verrerie et se lance. Animé d’une grande ambition artistique il devra à sa soif inextinguible de découvertes dans cette alchimie ou magie qu’est le verre, ainsi qu’à d’heureuses rencontres scientifiques, de trouver les processus de création qui allaient devenir sa marque de fabrique.
Après un rapide passage obligé à Paris de moins de deux ans (1981-1982) il retourne à BIOT où règne le climat propice à son épanouissement. Il s’y marie avec Virginie qui devient sa muse, la vestale de son oeuvre ainsi que la mère de Jade et Joseph. Toujours le cerveau en ébullition, comme silices et carbonates en fusion, il donne naissance à des inventions très personnelles qui assouplissent le verre tout en reconstruisant et en colorant la lumière en son sein par des combinaisons de matériaux. Il libère aussi la main du créateur par la suppression de la mailloche.
Novaro est au verre ce que le « nez » est au parfum.
Par l’adjonction d’émaux ou d’oxydes métalliques, l’inclusion de feuilles d’or ou d’argent, l’injection de poudres luminescentes dont il est le seul à pouvoir maitriser la « cuisson »n - procédé qu’il fera breveter -, il réinvente tout et s’ouvre ainsi les portes de l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord.
Présent dans de nombreuses galeries des Etats-Unis depuis 1994 on lui fait un triomphe en 1997 lorsqu’il vient visiter ses collectionneurs (La marraine des expositions n’est autre que Barbara Sinatra). Malgré les ponts d’or qui lui sont proposés il se résigne à rentrer avec sa famille sur le vieux continent dont il ne peut se passer. Là, il continue depuis à repousser, les limites de ce matériau aux propriétés étranges et toujours modulables, ce verre, magique, à condition bien sûr que des « magiciens », comme Jean-Claude Novaro, le manipulent, avec mais aussi sans trop de délicatesse.
Ce n’est pas sans raisons qu’il est considéré aujourd’hui comme un artiste essentiel du patrimoine français.
Cette exposition est inédite, de par la combinaison des pièces présentées.
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Contact : M. REVEL
La Maison d’Amérique Latine - Monaco
Tel : 00377 93 25 17 51