Mitsuhiro Kobayashi, 56 ans, et Tsutomu Takamizawa, 59 ans, ont été pendus tôt le matin du 29 août. Mitsuhiro Kobayashi a été exécuté au centre de détention de Sendai et Tsutomu Takamizawa au centre de détention de Tokyo. Ils avaient tous deux été déclarés coupables de meurtre.
"Il est effrayant que les autorités japonaises continuent à envoyer des condamnés au gibet en dépit des graves questions soulevées par le recours à la peine de mort dans le pays", a déclaré Hiroka Shoji, spécialiste de l'Asie de l'Est à Amnesty International.
L'absence de garanties juridiques adéquates pour les personnes sous le coup d'une sentence de mort au Japon suscite de nombreuses critiques. Cela se manifeste notamment par l'impossibilité pour les accusés de bénéficier d'une assistance juridique adéquate dès leur arrestation, l'absence d'un processus d'appel automatique dans les affaires dans lesquelles l'accusé encourt la peine de mort, et de maintiens prolongés en détention à l'isolement.
Plusieurs prisonniers souffrant de troubles mentaux ont par ailleurs été exécutés ou se trouvent toujours dans le quartier des condamnés à mort.
"Il est effrayant que les autorités japonaises continuent à envoyer des condamnés au gibet en dépit des graves questions soulevées par le recours à la peine de mort dans le pays", a déclaré Hiroka Shoji, spécialiste de l'Asie de l'Est à Amnesty International.
L'absence de garanties juridiques adéquates pour les personnes sous le coup d'une sentence de mort au Japon suscite de nombreuses critiques. Cela se manifeste notamment par l'impossibilité pour les accusés de bénéficier d'une assistance juridique adéquate dès leur arrestation, l'absence d'un processus d'appel automatique dans les affaires dans lesquelles l'accusé encourt la peine de mort, et de maintiens prolongés en détention à l'isolement.
Plusieurs prisonniers souffrant de troubles mentaux ont par ailleurs été exécutés ou se trouvent toujours dans le quartier des condamnés à mort.