Le 30 octobre 2012, des hommes appartenant semble-t-il à la cyberpolice iranienne ont arrêté Sattar Beheshti, 35 ans, à son domicile de Robat Karim, au sud-ouest de Téhéran. Mardi 6 novembre, il a été demandé à la famille du blogueur de venir récupérer sa dépouille au centre de détention de Kahrizak (Téhéran). Il a été inhumé le lendemain. On ne connaît encore ni l’heure ni la cause exactes de son décès, mais une plainte qu’il avait semble-t-il déposée auprès des autorités carcérales avant sa mort affirmait qu’il avait été frappé; cela donne du crédit à la thèse selon laquelle il a perdu la vie après avoir été torturé en détention la semaine dernière.
"Compte tenu du bilan de l’Iran en ce qui concerne les morts en détention, il est très plausible que Sattar Beheshti soit décédé des suites d’actes de torture dans un centre de détention iranien, après avoir apparemment porté plainte pour torture", a expliqué Ann Harrison, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Sattar Beheshti, qui n’était pas particulièrement connu parmi les blogueurs iraniens, tenait un site nommé Ma vie pour mon Iran, sur lequel il critiquait le gouvernement iranien. La veille de son arrestation, il s’était plaint d’avoir reçu des menaces en raison des billets publiés sur son blog: "Ils m’ont envoyé ce message: Dis à ta mère qu’elle va bientôt porter du noir parce que tu ne fermes pas ta grande gueule".
Une fois arrêté, il aurait été envoyé au centre de détention de Kahrizak avant d’être transféré à la prison d’Evin, à Téhéran, où il a porté plainte contre les personnes ayant procédé à son interrogatoire. Dans sa plainte, qui a été rendue publique, le blogueur a affirmé que les policiers l’avaient arrêté sans présenter de mandat et que les hommes chargés de son interrogatoire l’avaient torturé - notamment en l’attachant à une table et en lui donnant des coups de pied à la tête, bien que l’on ne sache pas clairement où ces actes de torture présumés ont eu lieu.
Selon des informations relayées par les médias, certaines blessures qu’il présentait lorsqu’il se trouvait à la prison d’Evin semblaient avoir été causées par une suspension au plafond par les poignets; il aurait par ailleurs passé quelque temps à la clinique de la prison avant d’être transféré dans un lieu inconnu dans la soirée du 1er novembre.
D’après sa famille, il était en bonne santé avant son arrestation et son incarcération.
"Compte tenu du bilan de l’Iran en ce qui concerne les morts en détention, il est très plausible que Sattar Beheshti soit décédé des suites d’actes de torture dans un centre de détention iranien, après avoir apparemment porté plainte pour torture", a expliqué Ann Harrison, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Sattar Beheshti, qui n’était pas particulièrement connu parmi les blogueurs iraniens, tenait un site nommé Ma vie pour mon Iran, sur lequel il critiquait le gouvernement iranien. La veille de son arrestation, il s’était plaint d’avoir reçu des menaces en raison des billets publiés sur son blog: "Ils m’ont envoyé ce message: Dis à ta mère qu’elle va bientôt porter du noir parce que tu ne fermes pas ta grande gueule".
Une fois arrêté, il aurait été envoyé au centre de détention de Kahrizak avant d’être transféré à la prison d’Evin, à Téhéran, où il a porté plainte contre les personnes ayant procédé à son interrogatoire. Dans sa plainte, qui a été rendue publique, le blogueur a affirmé que les policiers l’avaient arrêté sans présenter de mandat et que les hommes chargés de son interrogatoire l’avaient torturé - notamment en l’attachant à une table et en lui donnant des coups de pied à la tête, bien que l’on ne sache pas clairement où ces actes de torture présumés ont eu lieu.
Selon des informations relayées par les médias, certaines blessures qu’il présentait lorsqu’il se trouvait à la prison d’Evin semblaient avoir été causées par une suspension au plafond par les poignets; il aurait par ailleurs passé quelque temps à la clinique de la prison avant d’être transféré dans un lieu inconnu dans la soirée du 1er novembre.
D’après sa famille, il était en bonne santé avant son arrestation et son incarcération.